5 932
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 599 : | Ligne 599 : | ||
</table> | </table> | ||
A travers la comparaison et la description du tableau nous obtenons un calque psychologique relativement précis des deux personnages. En effet, Gaston Bachelard, dans un chapitre consacré à la question du coffre, considère, avec raison, que nous pénétrons dans les “images du secret”. <ref>Cf. '''G. Bachelard,''' ''La Poétique de l'Espace'', chapitre III, "Le Tiroir, les coffres et les armoires, P. U. F. Paris, (1957) 1998, p. 82. </ref> Un peu plus loin, il précise : “Le coffre est un objet qui s'ouvre. Quand il se ferme, il est rendu à la communauté des objets ; il prend sa place dans l'espace extérieur. Mais il s'ouvre ! Alors, cet objet qui s'ouvre est, dirait un philosophe mathématicien, la première différentielle de la découverte. (…) Le dehors est rayé d'un trait, tout est à la nouveauté, à la surprise, à l'inconnu. Le dehors ne signifie plus rien. Et même, suprême paradoxe, les dimensions du volume n'ont plus de sens parce qu'une dimension vient de s'ouvrir : la dimension d'intimité.” <ref>''Ibid.'', p. 88. </ref> Mais chez Buñuel la représentation des images d'intimité se complique un peu, puisqu'il associe deux contenants différents ayant des contenus également différents. Ainsi, nous ne pouvons pas dire dans la comparaison, qu'avec les contenants ouverts, “le dehors ne signifie rien”. Nous avons vu la [[#ancre_vir206b6|place des contenants]] quand les objets sont dehors, et la différence de comportement entre [[#ancre_vir206b7|Viridiana et Don Jaime]] devant les objets. N'y-a-t-il pas ici une dialectique influente et communicative entre le dedans et le dehors ? Nous ne pouvons pas non plus dire, dans notre cas, que “les volumes n'ont plus de sens”. Il nous semble, qu'au contraire, ils vont acquérir un caractère de monumentalité, surtout avec la situation de Viridiana, quand Ramona regarde par le trou de la serrure '''[[#ancre_vir14|(Plan 8)]]''', à ce moment là, c'est la chambre de Dona Elvira qui devient un coffre monumental, dont Ramona souhaite percer le secret. Et si nous allons jusqu'au bout de notre raisonnement, au plan 8, Viridiana elle-même devient comme un objet, qu'on va bientôt | A travers la comparaison et la description du tableau nous obtenons un calque psychologique relativement précis des deux personnages. En effet, Gaston Bachelard, dans un chapitre consacré à la question du coffre, considère, avec raison, que nous pénétrons dans les “images du secret”. <ref>Cf. '''G. Bachelard,''' ''La Poétique de l'Espace'', chapitre III, "Le Tiroir, les coffres et les armoires, P. U. F. Paris, (1957) 1998, p. 82. </ref> Un peu plus loin, il précise : “Le coffre est un objet qui s'ouvre. Quand il se ferme, il est rendu à la communauté des objets ; il prend sa place dans l'espace extérieur. Mais il s'ouvre ! Alors, cet objet qui s'ouvre est, dirait un philosophe mathématicien, la première différentielle de la découverte. (…) Le dehors est rayé d'un trait, tout est à la nouveauté, à la surprise, à l'inconnu. Le dehors ne signifie plus rien. Et même, suprême paradoxe, les dimensions du volume n'ont plus de sens parce qu'une dimension vient de s'ouvrir : la dimension d'intimité.” <ref>''Ibid.'', p. 88. </ref> Mais chez Buñuel la représentation des images d'intimité se complique un peu, puisqu'il associe deux contenants différents ayant des contenus également différents. Ainsi, nous ne pouvons pas dire dans la comparaison, qu'avec les contenants ouverts, “le dehors ne signifie rien”. Nous avons vu la [[#ancre_vir206b6|place des contenants]] quand les objets sont dehors, et la différence de comportement entre [[#ancre_vir206b7|Viridiana et Don Jaime]] devant les objets. N'y-a-t-il pas ici une dialectique influente et communicative entre le dedans et le dehors ? Nous ne pouvons pas non plus dire, dans notre cas, que “les volumes n'ont plus de sens”. Il nous semble, qu'au contraire, ils vont acquérir un caractère de monumentalité, surtout avec la situation de Viridiana, quand Ramona regarde par le trou de la serrure '''[[#ancre_vir14|(Plan 8)]]''', à ce moment là, c'est la chambre de Dona Elvira qui devient un coffre monumental, dont Ramona souhaite percer le secret. Et si nous allons jusqu'au bout de notre raisonnement, au plan 8, Viridiana elle-même devient comme un objet, qu'on va bientôt manipuler. Du côté de Don Jaime, le cadrage du plan est significatif, puisque nous assistons à la scène, au début '''[[#ancre_vir23|(Plan 18)]]''' en restant au seuil de la chambre, devant une porte sculptée ouverte. Autre représentation d’un coffre à l’intérieur d’un coffre (monumental). | ||
Toutefois il y a un dénominateur commun qui relie les deux contenants, il s’agit de feue Dona Elvira, Viridiana est dans sa chambre au moment où elle ouvre sa propre valise, Don Jaime est dans sa chambre quand il ouvre le coffre des habits de mariage. Et justement ce qui est frappant dans la comparaison du tableau, c’est le comportement des deux personnages, Viridiana en prière et Don Jaime qui s’amuse, seul, à faire la noce. En somme, grâce à ces deux passages nous entrons dans ce que Bachelard appelle « la topo-analyse des espaces intimes ». <ref>''Ibid.'', p. 89. </ref> | Toutefois il y a un dénominateur commun qui relie les deux contenants, il s’agit de feue Dona Elvira, Viridiana est dans sa chambre au moment où elle ouvre sa propre valise, Don Jaime est dans sa chambre quand il ouvre le coffre des habits de mariage. Et justement ce qui est frappant dans la comparaison du tableau, c’est le comportement des deux personnages, Viridiana en prière et Don Jaime qui s’amuse, seul, à faire la noce. En somme, grâce à ces deux passages nous entrons dans ce que Bachelard appelle « la topo-analyse des espaces intimes ». <ref>''Ibid.'', p. 89. </ref> | ||
Ligne 628 : | Ligne 628 : | ||
====Plan dynamique (inversé) 8 : Pieds Viridiana==== | ====Plan dynamique (inversé) 8 : Pieds Viridiana==== | ||
* <span id="ancre_25">'''[[#ancre_vir29|Photogramme 29 – Plan 25.]] '''</span><ref>"Ibid"</ref> ''00h | * <span id="ancre_25">'''[[#ancre_vir29|Photogramme 29 – Plan 25.]] '''</span><ref>"Ibid"</ref> ''00h 12' 04"'' : Au moment où Viridiana s'assied, sa chemise s'ajuste mal et laisse voir ses jambes et ses pieds nus. | ||
<span id="ancre_vir29"> </span> | <span id="ancre_vir29"> </span> | ||
Ligne 649 : | Ligne 649 : | ||
* <span id="ancre_28">'''[[#ancre_vir32|Photogramme 32 – Plan 28.]] '''</span> ''00h 12' 29"'' : Plan rapproché. Viridiana s'accroupit devant le feu. Elle saisit de la cendre à pleine main pour | * <span id="ancre_28">'''[[#ancre_vir32|Photogramme 32 – Plan 28.]] '''</span> ''00h 12' 29"'' : Plan rapproché. Viridiana s'accroupit devant le feu. Elle saisit de la cendre à pleine main pour la déposer dans la corbeille. Plan rapproché sur Don Jaime qui est de plus en plus perplexe '''(Plan 29)'''. | ||
<span id="ancre_vir32"> </span> | <span id="ancre_vir32"> </span> | ||
Ligne 656 : | Ligne 656 : | ||
<span id="ancre_29">''' Plan 29. '''</span> ''00h 12' 32"'' : Plan rapproché sur Don Jaime qui est de plus en plus perplexe. Il est inquiet. | <span id="ancre_29">''' Plan 29. '''</span> ''00h 12' 32"'' : Plan rapproché sur Don Jaime qui est de plus en plus perplexe. Il est inquiet. | ||
<span id="ancre_30a">''' Plan | <span id="ancre_30a">''' Plan 30. '''</span> ''00h 12' 36"'' : Retour sur Viridiana qui en se levant, laisse découvrir sa cuisse. Elle se dirige lentement vers la chambre de Don Jaime. | ||
* <span id="ancre_31a">'''[[#ancre_vir33|Photogramme 33 – Plan 31a]] '''</span> ''00h 12' 45"'' : Gros plan du bouquet de fleurs artificielles sur le lit, que Don Jaime a jeter il y a quelques minutes, avec un certain mépris. | * <span id="ancre_31a">'''[[#ancre_vir33|Photogramme 33 – Plan 31a]] '''</span> ''00h 12' 45"'' : Gros plan du bouquet de fleurs artificielles sur le lit, que Don Jaime a jeter il y a quelques minutes, avec un certain mépris. | ||
Ligne 687 : | Ligne 687 : | ||
Buñuel continue à introduire des objets et de les animer avec un grand art mais aussi de l'ambiguité. Après la [[#ancre_vir202|corde à sauter]], les [[#ancre_vir204b|poignées de la corde, le pis de vache]], les [[#ancre_vir206b|instruments de crucifixion, le coffre de Don Jaime]] et [[#ancre_vir205|l'abeille]], il nous présente maintenant une corbeille en osier, avec des aiguilles et une pelote de laine. Ce qu'il faut souligner tout d'abord, c'est que la corbeille vient de faire sa [[première]] (et dernière) apparition ; nous n'avons rencontré personne qui tricote. Est-ce que la corbeille appartient à Ramona ? Seule femme de la maisonnée. Ou alors à Viridiana ? Cela reste un mystère, comme l'apparition mystérieuse de Viridiana à [[Instant (précis)|l'instant précis]] où Don Jaime a ouvert le coffre. En effet, il ouvre le coffre et voilà que Viridiana apparaît dans un état de somnambulisme, un état éveillé mais inconscient. Ne peut-on pas également déduire que c'est une apparition de feue Dona Elvira, étant donnée [[#ancre_4a2|la grande ressemblance entre Viridiana et Dona Elvira ?]] Par ailleurs, nous pouvons constater que durant son état inconscient, Viridiana a constamment le regard fixe, en avant, comme si elle voyait au-delà des choses, comme si elle voyait le futur. Ainsi, au moment où elle remplace le contenu de la corbeille par de la cendre, elle ne regarde pas ce qu'elle fait, mais elle le fait adroitement. Il en est de même quand elle jette la cendre près de bouquet de fleurs artificielles, c'est comme si Elle savait ce qu'Elle faisait. Et la question est de savoir qui c'est Elle ? (Est-ce Viridiana ? ou Dona Elvira ?) | Buñuel continue à introduire des objets et de les animer avec un grand art mais aussi de l'ambiguité. Après la [[#ancre_vir202|corde à sauter]], les [[#ancre_vir204b|poignées de la corde, le pis de vache]], les [[#ancre_vir206b|instruments de crucifixion, le coffre de Don Jaime]] et [[#ancre_vir205|l'abeille]], il nous présente maintenant une corbeille en osier, avec des aiguilles et une pelote de laine. Ce qu'il faut souligner tout d'abord, c'est que la corbeille vient de faire sa [[première]] (et dernière) apparition ; nous n'avons rencontré personne qui tricote. Est-ce que la corbeille appartient à Ramona ? Seule femme de la maisonnée. Ou alors à Viridiana ? Cela reste un mystère, comme l'apparition mystérieuse de Viridiana à [[Instant (précis)|l'instant précis]] où Don Jaime a ouvert le coffre. En effet, il ouvre le coffre et voilà que Viridiana apparaît dans un état de somnambulisme, un état éveillé mais inconscient. Ne peut-on pas également déduire que c'est une apparition de feue Dona Elvira, étant donnée [[#ancre_4a2|la grande ressemblance entre Viridiana et Dona Elvira ?]] Par ailleurs, nous pouvons constater que durant son état inconscient, Viridiana a constamment le regard fixe, en avant, comme si elle voyait au-delà des choses, comme si elle voyait le futur. Ainsi, au moment où elle remplace le contenu de la corbeille par de la cendre, elle ne regarde pas ce qu'elle fait, mais elle le fait adroitement. Il en est de même quand elle jette la cendre près de bouquet de fleurs artificielles, c'est comme si Elle savait ce qu'Elle faisait. Et la question est de savoir qui c'est Elle ? (Est-ce Viridiana ? ou Dona Elvira ?) | ||
Quelle est alors la valeur de ce [[#ancre_vir34|plan unique]] dans le film ? Nous avons vu à quel point Don Jaime était inquiet et intrigué par la scène qui est exceptionnelle. La question reste ouverte, mais nous pensons assister au vœu de métamorphose souhaitée par Viridiana. Elle remplace des objets, encore une fois | Quelle est alors la valeur de ce [[#ancre_vir34|plan unique]] dans le film ? Nous avons vu à quel point Don Jaime était inquiet et intrigué par la scène qui est exceptionnelle. La question reste ouverte, mais nous pensons assister au vœu de métamorphose souhaitée par Viridiana. Elle remplace des objets, encore une fois banals, par de la cendre : le produit de la fin de toute chose terrestre. D'autre part, il semblerait que la cendre « ''tire son symbolisme du fait qu'elle est par excellence valeur résiduelle : ce qui reste après l'extinction du feu.'' (Mais) ''Spirituellement parlant, la valeur de ce résidu est nulle. La cendre symbolisera la nullité liée à la vie humaine, du fait de sa précarité.'' » <ref> '''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles,'' ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'' p. 187. Par ailleurs, "''les traditions chinoises font un distinguo entre cendre humide (présage de mort) et cendre sèche (capable d'arrêter les eaux du déluge)''". ''Ibid'', p. 187.</ref> Doit-on alors interpréter le plan 31b sous l'angle de la « nullité » ? La nullité du mariage de Don Jaime ? Un mariage artificiel à cause du bouquet de fleurs artificielles ? (Un parallélisme de plus.) | ||
<span id="ancre_vir208c"> </span> | <span id="ancre_vir208c"> </span> | ||
Enfin, il reste encore à développer d'une part, [[#ancre_vir203e1|les équations]] | Enfin, il reste encore à développer d'une part, [[#ancre_vir203e1|les équations]] que nous avons pointées précédemment : <br/> | ||
'''[1.1] : [[#ancre_vir202|Corde]] → [[#ancre_vir202a|Pied]] → [[#ancre_vir04|Poignée]] → [[#ancre_vir202b|Serpent]] → [[#ancre_vir31|Pelote de laine]] → [[#ancre_vir32|Feu]] → [[#ancre_vir32|Cendre]] → [[#ancre_vir34|Lit]]'''<br/> | '''[1.1] : [[#ancre_vir202|Corde]] → [[#ancre_vir202a|Pied]] → [[#ancre_vir04|Poignée]] → [[#ancre_vir202b|Serpent]] → [[#ancre_vir31|Pelote de laine]] → [[#ancre_vir32|Feu]] → [[#ancre_vir32|Cendre]] → [[#ancre_vir34|Lit]]'''<br/> | ||
Ligne 1 311 : | Ligne 1 311 : | ||
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center> | <center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center> | ||
<span id="ancre_vir217"> </span> | |||
<br/> | |||
<center>'''Chapitre 17'''</center> | |||
<br/> | |||
===0h 34’ 45’’ – 0h 37’ 46’’ : '''Plans 76 - 77. Viridiana s’installe dans le domaine de Don Jaime - La visite de la Mère Supérieure''' === | |||
<span id="ancre_vir57"> </span> | |||
[[Fichier: Viridiana57_Bunuel_34_45_croix_couronne_lit.jpg|300px|thumb|right|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme 57 - Plan 76a.''' Plan rapproché sur la croix de bois noir et la couronne d’épines accrochées au lit.| ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme 57 - Plan 76a.''' <br/> Plan rapproché sur la croix de bois noir et la couronne d’épines accrochées au lit.]] | |||
<span id="ancre_vir58"> </span> | |||
[[Fichier: Viridiana58_Bunuel_34_54_seau_lavage.jpg|300px|thumb|right|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme 58 - Plan 76b.''' Viridiana armée d’un seau et d’une serpillière, est en train de laver par terre.| ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme 58 - Plan 76b.''' <br/> Viridiana armée d’un seau et d’une serpillière, est en train de laver par terre.]] | |||
* <span id="ancre_76">'''[[#ancre_vir57|Photogramme 57 – Plan 76a.]] '''</span> ''0h 34' 45"'' : Plan rapproché sur la croix de bois noir et la couronne d’épines que nous avons déjà vu au '''[[#ancre_vir16|plan 11]]''', ils sont à présent accrochées au lit. La caméra en reculant nous découvre un sol de briques et les murs blanchis à la chaux. Viridiana n’a apparemment pas voulu conserver la chambre de Dona Elvira et s’est installée dans une chambre plus modeste au rez-de-chaussée. Comme meubles, il y a un lit de fer, deux chaises, une table de bois blanc ; dans un coin une table de toilette sans miroir. Viridiana armée d’un seau et d’une serpillière, est en train de laver par terre. (Cf. '''[[#ancre_vir58|Photogramme 58 – Plan 76b]] ''') Viridiana a visiblement changé, son sourire a disparu, elle paraît plus mesurée avec une sorte de sûreté qui lui manquait auparavant. Ramona, un plateau en mains, pénètre dans la chambre et dépose le plateau sur la table. Elle soulève la serviette et nous constatons que le repas se réduit à des légumes, un verre de lait et un morceau de pain. Ramona est inquiète : « ''Vous ne mangez pas assez. Je vous ai mis un verre de lait. Et ce soir je vous apporterai un peu de viande. '' (Viridiana cesse de travailler et va se laver les mains à la cuvette de la table de toilette.) '' Regardez comme vous avez mauvaise mine ! '' (Viridiana ne réponds pas.) ''Monsieur le Maire m’a dit qu’il s’est occupé déjà de ce que vous lui avez demandé. Vous pouvez aller au village quand vous voudrez. Ça vous fera du bien de voir du monde. '' (On entend, off, le bruit d’une auto qui s’arrête. Ramona regarde par la fenêtre ouverte.) ''Voilà des visites. Madame. '' (Deux religieuses passent à l’extérieur du bâtiment. L’une d’elles est la Supérieure du couvent de Viridiana.) | |||
<br/><br/><br/> | <br/><br/><br/> |