« Passage » : différence entre les versions

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====Conclusion du 1er épisode : Représentation sur la thématique de passage====
====Conclusion du 1er épisode : Représentation sur la thématique de passage====


Les principales associations, et les principales propositions s'appuient d'abord sur l'image. Le poids de la représentation formelle est incontournable. (Nous devons peut-être, là encore, parler des lois de la représentation formelle.) Ces représentations sont soutenues par une technicité filmique dans le cadrage, le découpage et le montage. Nous pouvons voir par exemple le développement dynamique de l'[[Arbre#La barque taillée|arbre]]/[[Barque#La barque taillée dans Andreï Roublev, d’Andreï Tarkovski|barque]]. Le plan au niveau de sa composition, de sa constitution, de sa représentation, participe au développement imaginaire du film. Toutes ces propositions vont établir des [[Liaison|liaisons]] étroites entre différents concepts de passage. Il y a tout d'abord des concepts de passages sémantiques : passage animal/végétal, avec l'exemple du [[Montgolfiere#La séquence de la montgolfière|ballon-citrouille]] ; le passage humain/[[animal]], la [[foule]]/le [[cheval]] noir ; enfin, les passages végétal/humain, l'arbre/barque. Ensuite il y a les codes de passage terrestre : la navigation, par mer, par air, par terre. Enfin, le passage métaphysique, qui installe si l'on ose dire, une méta-morphisation d'espèces ou de genres.
Les principales associations, et les principales propositions s'appuient d'abord sur l'image. Le poids de la représentation formelle est incontournable. (Nous devons peut-être, là encore, parler des lois de la représentation formelle.) Ces représentations sont soutenues par une technicité filmique dans le cadrage, le découpage et le montage. Nous pouvons voir par exemple le développement dynamique de l'[[Arbre#La barque taillée|arbre]]/[[Barque#La barque taillée dans Andreï Roublev, d’Andreï Tarkovski|barque]]. Le plan au niveau de sa composition, de sa constitution, de sa représentation, participe au développement imaginaire du film. Toutes ces propositions vont établir des [[Liaison (cinématographique)|liaisons]] étroites entre différents concepts de passage. Il y a tout d'abord des concepts de passages sémantiques : passage animal/végétal, avec l'exemple du [[Montgolfière#La séquence de la montgolfière|ballon-citrouille]] ; le passage humain/[[animal]], la [[foule]]/le [[cheval]] noir ; enfin, les passages végétal/humain, l'arbre/barque. Ensuite il y a les codes de passage terrestre : la navigation, par mer, par air, par terre. Enfin, le passage métaphysique, qui installe si l'on ose dire, une méta-morphisation d'espèces ou de genres.


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