Chambre

De Cinémancie
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Un Américain à Paris. Dans une pièce minuscule, dans laquelle on peut à peine se retourner. Jerry Mulligan (Gene Kelly), a aménagé, avec dextérité et débrouillardise, une chambre meublée complète. Grâce à cette séquence, le réalisateur montre l'esprit pragmatique et efficace de Jerry, non dénué de sensibilité, avec le petit pot de violettes.



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Titres des films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations


Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée (min.)
3 Chambres de la mélancolie (Les) Melancholian kolme huonetta Honkasalo Pirjo Honkasalo Pirjo 2005 Finlande 106
10e Chambre, instants d'audience 10e Chambre, instants d'audience Depardon Raymond 2004 France 105
Chambre 1408 1408 Håfström Mikael Alexandre S.,
Greenberg M.,
Karaszewski L.,
King S.
2008 USA 94
Chambre des morts (La) Chambre des morts (La) Lot Alfred Lot Alfred, Thilliez F. 2007 France 118
Chambre verte (La) Chambre verte (La) Truffaut François Gruault J., Truffaut F. 1978 France 94
Chambres et des couloirs (Des) Bedrooms and Hallways Troche Rose Farrar R. 1999 Angleterre 96
Mystère de la chambre jaune (Le) Mystère de la chambre jaune (Le) Podalydès Bruno Podalydès Bruno 2003 France 89
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Autres titres de films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations


Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée
A Travers le Miroir

§. « La chambre de la rencontre avec Dieu »

Såsom i en spegel Bergman Ingmar Bergman Ingmar 1961 Suède 89
Nostalghia (Voir détail : Nostalghia) Tarkovski Andreï Tarkovski A.
Guerra T.
1983 URSS
Italie
130
Shining The shining Kubrick Stanley Johnson D.,
King S.,
Kubrick S.,
1980 USA,
Angleterre
120
Stalker (Voir détail : Stalker) Tarkovski Andreï Tarkovski A.
Strougatski A. et B.
1979 URSS 161
Visiteur (Le) Muukalainen Valkeapää Jukka-Pekka Forsström J.
Valkeapää J.-P.
2008 Finlande

Angleterre

Allemagne
98


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Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films

Nostalghia d’Andreï Tarkovski

"La chambre sans fenêtres" – Anatomie d’une conscience hésitante

Les plans en flash-back sur la maison natale du poète ponctuent le film, en marquant nettement le harcèlement de l'exil dans l'esprit du Poète. Preuve en est donnée, quand le Poète se trouve seul dans sa chambre d'hôtel. Tous ces faits et gestes sont à considérer attentivement, c'est comme si nous entrions dans une autre dimension, celle d'un "passage" spirituel :

Plan 27 : 19' 45" : Long plan circulaire à 360°. Le Poète ouvre les volets, il les ferme aussitôt. (27a) Il allume un néon qui a une couleur bleutée. Il clignote, il témoigne de son "hésitation intérieure". Le Poète l'éteint. (27b) Il se dirige vers la salle de bains. Il veut boire un verre d'eau, il pose le verre près du robinet, mais il boit directement du robinet. [1] (27c) (Cf. Photogramme – Chambre 1.)

Il avance vers une armoire. Il prend, chemin faisant, des pilules. Il ouvre une armoire vide, il la referme (27 e). Il se dirige vers un meuble avec un miroir, il prend un livre (27f). Il regarde la caméra (le hors-champ) trois fois (27g). Le livre toujours à la main, il l'ouvre. Un objet tombe, sans que nous sachions ce que c'est. D'après le son de la chute, c'est plutôt un bouton (d'un manteau) qu'une pièce de monnaie. Le livre, c'est une Bible. Il remarque, à la première page de la bible, une mèche de cheveux enroulée autour d'un peigne. (Cf. Photogramme – Livre.)

Tous les faits cités, sont des indices de divination. Le fait le plus remarquable est la Bible ouverte.


Plan 28 : 22' 28" : Réponse oraculaire de la bible, le Poète ouvre la porte de la chambre. La Traductrice est en face de lui, dans l'ombre : (Cf. Photogramme – Chambre 2.)


 
Photogramme - Chambre 2 : Nostalghia, Plan 28. Le Poète ouvre la porte, sans que la Traductrice ait à frapper. Notez le fait que sa tête est dans l'ombre, comme si elle est absente.


_ Le Poète : "Tu as frappé ? "
_ La Traductrice : "Pas encore… Je demande Moscou."
_ Le Poète : "Pas encore."


Plan 30 : 22' 50" : Il sort dans le couloir sombre de l'hôtel. A ce moment, le Poète est dans l'ombre. C'est un être sans ombre, comme s'il n'était pas avec la Traductrice. Quant à elle, nous distinguons nettement son ombre sur le sol du couloir. Une lueur minuscule [2] indique l'interrupteur de la lampe du couloir. Le Poète prend un livre (de poésie) des mains de la Traductrice et entre dans sa chambre, laissant la Traductrice dans le couloir, sans lui dire un mot. [3]


Plan 31 : 24' 23" : (Long plan) On est à l'intérieur de "la chambre sans fenêtres". Le Poète jette le livre qu'il a pris des mains de la Traductrice dans le coin droit de la chambre, dans un coin sombre, [4] en direction de la salle de bains. (Cf. Photogramme – Chambre 3.)


 
Photogramme - Chambre 3 : Nostalghia, Plan 31a. Le Poète jette le livre dans le coin droit de la chambre, devant la salle de bain.


Accumulation de déplacement et de jeux d'ouverture /fermeture

Le Poète éteint les lumières. (31c) Il ouvre, enfin, les volets de la fenêtre. Il pleut abondamment (31d). Il enlève ses chaussures et son manteau, tout en les gardant près de lui (31f). Il s'allonge (31g).

Tout à coup, et imperceptiblement, la salle de bain s'obscurcit complètement. Quelques secondes plus tard, un mystérieux chien sort de la salle de bain (31h), contourne le lit, et se couche aux pieds du Poète, devant une grosse flaque d'eau. [5] Un verre tombe curieusement au sol, sans se casser (31i). Un lent zoom avant vient cadrer la tête du Poète au niveau de ses cheveux. Une mèche blanche de ses cheveux suggère une plume (31j). Il cesse de pleuvoir, le poète s'endort.

Les derniers plans (27 à 31) illustrent des aspects pertinents de gestualité manuelle et corporelle ou des attitudes et de comportements qui ajoutent ou précisent, au fur et à mesure, les traits psychologiques des protagonistes, comme les prolongements imperceptibles de la conscience, ses ramifications invisibles. Andreï Tarkovski est plutôt un peintre de la "psyché". Il procède par juxtapositions successives. Par exemple, il montre tous les détails de la visite de la chambre par le Poète ; rien de tel avec la Traductrice. Nous n'en saurons rien. Dans l'hôtel, elle ne sera principalement présente que dans le couloir. La chambre du Poète devient "sa conscience", mais une conscience hésitante, avec une accumulation de déplacement et de jeux d'ouverture /fermeture : ceux de la fenêtre, de l'armoire, du livre, mais aussi une hésitation de la lumière qui clignote et qui s'éteint. C'est une "conscience personnalisée", en quête du principe d'individuation de la lumière. Pour la Traductrice par contre, sa "conscience" est située dans un lieu de passage, un lieu impersonnel. [6]

Par ailleurs, nous rencontrons de nouveau la figure de la plume, qui est en relation avec plusieurs plans. Mais chez le Poète, mieux qu'une "couronne", la plume est transcendée, "automorphosée", si l'on ose dire. La plume a pris corps chez le Poète, dans sa partie en croissance visible : la chevelure. Les plans suivants confirment l'association :
Plumecheveux → fertilité, [7] lié au symbolisme ascensionnel. [8] Le poète s'endort. Il rêve :


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Le rêve du Poète

Le poète s'endort. Il rêve :

Plan 35a : 29' 46": Le poète se lève et quitte le lit, laissant derrière lui sa femme enceinte, allongée. Elle est dans le lit de la chambre de l'hôtel. Le lit n'est plus perpendiculaire au mur, mais parallèle. (Cf. Photogramme – Chambre 4)

 
Photogramme - Chambre 4 : Nostalghia, Plan 35a. La femme enceinte du Poète allongée sur le lit, parallèle au mur.


Plan 35b : 30' 12" : Un zoom avant lent va cadrer la femme allongée, mais au fur et à mesure, l'image va s'obscurcir complètement, jusqu'au point où le fond (nostalgique) va devenir noir. (Cf. Photogramme – Chambre 5.)


 
Photogramme - Chambre 5 : Nostalghia, Plan 35b. Un exemple de l'éclairage particulier du film qui passe du noir (photogramme précédent) à la lumière. Le contraste de la lumière est une caractéristique filmique dans Nostalghia. Elle participe dans la représentation du concept de l'hésitation.

Le sens s'établit à partir de la chevelure de la Traductrice, en passant par la grossesse de la femme du Poète et donc de la fertilité créatrice, pour culminer dans le fond noir, laissant illuminé le ventre gonflé de sa femme, comme une montagne magique avec à son sommet l'auréole de son espoir ! En outre, le plan 35b constitue une seconde "image-clé", car il résume "la mission" du Poète. En effet, le Poète est partagé entre deux grandes aspirations : 1. retrouver sa famille (représentée par "la maison"), 2. "sauver le monde", en traversant la piscine. Or, le plan 35b, nous présente en une seconde, les deux pôles de cette alternative : les fenêtres "fermées", qui correspondent à la 1ère mission, et la porte "ouverte" de la salle de bains, qui représente la 2nde mission. Cela explique le fait mystérieux de la sortie impromptue du chien de la salle de bain, qui annonce le dernier plan du film. De plus, l'épisode suivant du film s'attache à montrer le lien qui va unir la salle de bain et la piscine Sainte-Catherine.


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Liens spécifiques du film

Voir : Nostalghia


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Stalker, d’Andreï Tarkovski

"La chambre des Désirs"

Le mauvais sort va s'acharner contre le Stalker. D'abord, au plan 120, l'Écrivain comprend qu'il avait choisi entre deux longues allumettes. Aux plans 123 et125, devant le seuil de "la Chambre des Désirs", le Professeur ne se presse pas pour entrer, à cause de la bombe dans son sac. Et l'Écrivain ne veut pas entrer non plus. Le Professeur sort la bombe de 20 kilotonnes de son sac. (Cf. Photogramme – Chambre 6.)


 
Photogramme - Chambre 6 : Stalker, Plan 125. Le Professeur sort la bombe. "La Chambre des Désirs" est à droite du cadre. Nous ne verrons que l'entrée de la Chambre. Pourquoi ?


Le Stalker veut à plusieurs reprises la saisir, mais l'Écrivain, devenu maître de lui-même, repousse le Stalker au fond de la pièce. Car, au :

Plan 130 : l'Écrivain comprend que dans "la chambre" : "seuls les vœux les plus sacrés sont exaucés… (…) Ici se réalise ce qui correspond à la nature profonde… que tu ne soupçonnes même pas, et qui dirige toute ta vie. Porc-épic… n'a pas succombé à la cupidité. Il implorait à genoux la vie de son frère…mais il n'a reçu que des masses d'argent… car porc-épic, c'est porc-épic et rien d'autre." Il nous semble trouver dans les propos de l'Écrivain toute la philosophie du film : l'homme au fond de lui-même, au fond de son être le plus profond, sans doute le plus inconscient, ne sait "toujours" pas ce qu'il veut réellement. A la limite, savoir ce qu'on veut est déjà un trésor inestimable. [9]

Le trébuchement de l’Écrivain

Cependant, un petit incident intéressant conclut l'analyse de l'Écrivain. En effet, à la fin de son discours, il se retourne vers le seuil de "la chambre", et se penche en avant, comme s'il voulait saisir le mystère de "la chambre". Mais il est à cet instant en déséquilibre, et manque de tomber au-delà du seuil. Le Stalker l'aide en le tirant en arrière par le manteau. (Cf. Photogramme – Chambre 7.)


 
Photogramme - Chambre 7 : Stalker, Plan 130. L’Écrivain en déséquilibre au seuil de "la Chambre des Désirs", il est retenu au dernier instant par le Stalker.


L'Écrivain s'affaisse et reste assis à terre, visiblement heureux de n'être pas tombé dans "la chambre". Soulignons, qu'il s'agit encore d'un trébuchement, le troisième dans le film, et que ce petit incident semble finalement contredire le véritable désir de l'Écrivain. On peut dire une chose et faire son contraire. Ainsi à la fin de leur périple dans la zone, que peut-on déduire ? L'Écrivain ne veut pas entrer dans la chambre : "je ne déverserai pas sur la tête d'autrui... toutes les saletés de mon âme, pour me pendre ensuite comme Porc-épic. Je préfère me noyer dans l'alcool à notre Club des Écrivains." (Plan 130.) Le Professeur voulait détruire "la chambre des Miracles" : "Tant que cet ulcère est ouvert ici... pour n'importe quelle fripouille... il n'y aura ni sommeil ni repos." (Plan 126.) Entre temps, intervient la bagarre entre l'Écrivain et le Stalker. Le Professeur abandonne son vœu d'anéantir la Zone. Il jette ce qui lui reste de la bombe (plan 131). Le Stalker songe à sa famille: " Et si je laissais tout tomber ? Que je prenne ma femme et Ouistiti pour venir vivre ici… Pour toujours… Il n'y a personne ici… Personne ne leur fera de mal."

Une pluie dense se déverse dans la chambre, qui fait briller l'eau. Les trois hommes regardent longuement tombe la pluie. (Cf. Photogramme – Chambre 8.)


Ainsi, les trois hommes arrivent à leur destination, mais aucun des trois n'aura son vœu exaucé. Comme si le film voulait nous dire : peu importe la destination d'un trajet initiatique, seul compte l'accomplissement du trajet, la conviction de sa propre foi. Et inversement, l'homme ne peut accomplir la pleine réalisation de sa foi véritable, qu'au cours d'un "déplacement", d'une traversée. Ici la traversée est de deux ordres : elle est atemporelle et elle est dominée par une spatialité instable. Il reste enfin la réponse de la Zone. Elle est souvent animale.



Liens spécifiques du film

Voir : Stalker


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Voir aussi


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Notes et références

  1. Certes, c'est à juste titre que François Ramasse écrit : (…) "le déplacement du gobelet d'un côté à l'autre… n'est-il pas le geste machinal de quelqu'un qui remet un objet à sa place habituelle ?" (Présenté par Michel Estève ), Andreï Tarkovski, Études cinématographiques, N° 135-138, Éditions Lettres Modernes, Minard, Paris, 1983, p. 130.) Toutefois, ce plan "intriguant" dit beaucoup plus encore : d'une part, le déplacement du gobelet est une représentation du geste final de Gortchakov : déplacé la bougie, le lavabo devient une piscine en miniature ; d'autre part, c'est le comportement de Gortchakov qui est à prendre en considération, il s'agit en effet, d'une posture de révérence du "lieu" et à l'eau. C'est deux remarques montrent l'importance de la salle de bain.
  2. Comme le sera la lueur de la bougie, lors de la traversée de la piscine de sainte Catherine.
  3. A ce moment-là, la Traductrice va effectuer une étrange génuflexion, qui correspond au départ des athlètes dans une épreuve sportive. Contrairement au plan 6, elle ne posera pas son sac par terre, mais elle le dispose soigneusement derrière son dos. Comme si "les choses étaient derrière elle". Elle compte jusqu'à trois, et au moment du départ, elle trébuche et tombe, à l'instant même où la lumière du couloir s'éteint. Elle rit. Cf. également, François Ramasse, op. cit., p. 124.
  4. G. Bachelard, La poétique de l'espace, chapitre VI, Les coins, op. cit., pp. 130-139, l'auteur écrit : (...) "…le coin est un refuge qui nous assure une première valeur de l'être : l'immobilité. Il est le sûr local, le proche local de mon immobilité. Le coin est une sorte de demi-boîte, moitié murs, moitié porte. Il sera une illustration pour la dialectique du dedans et du dehors…", p. 131.
  5. Ce plan annonce le dernier plan du film, en tout cas, il lui ressemble.
  6. Cf. J. Mitry, tome 1, Esthétique et Psychologie du cinéma, 2 volumes, P.U.F. 1963 et 1965, pp. 72 ; 144 ; tome 2, op. cit., pp. 202 ; 205. Cf. Internet : Gérard Sabah, Groupe langage et cognitions, CNRS, Sciences cognitives et conscience, l'auteur cite Baars : […] "La conscience est au psychologue ce que la gravité est au physicien : inévitable." http://www.limsi.fr/Individu/gs/textes/-Conscience/Conscience.html ; Séminaire Conscience(s) et bioéthique(s) 1999-2000, responsables : Mylène Baum, Michel Dupuis, Luc Roegiers, texte introductif : "La polysémie du mot conscience et l'impact de ses définitions antagonistes sur l’éthique clinique" ; Michel Nachez, Les états non ordinaires de conscience ; Essai d'anthropologie expérimentale, thèse de doctorat de sciences humaines, discipline : ethnologie, sous la direction de Pierre Erny, Université de Strasbourg 1999. http://florence.ghibellini.free.fr/revelucidea/-thesemn.html
  7. Au cours du film, l'association se développe en proposant la formule suivante :
    Fertilité → eau → piscine sainte Catherine.
  8. Cf. Don C. Talayessva, Soleil Hopi, (Sun Chief), traduit de l'américain par Geneviève Mayoux, Préface de Claude Lévi-Strauss.
  9. Cette idée constitue par ailleurs, la base du film Nostalghia. En effet, l'idée traduit le conflit de la psyché, par la dissociation du conscient et de l'inconscient. Le vœu le plus cher du Poète était de rentrer à la "maison" (la conscience). "Le Fou" lui souffle le moyen de "sauver le monde" : en traversant la piscine de sainte-Catherine. L'inconscient du poète choisit de sauver le monde.


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