Armoire

De Cinémancie
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La Neuvième Porte, C'est l'avant dernière séquence finale du film, deux artisans déménagent une armoire, ils demandent à Dean Corso, de reculer. Ils inclinent l'armoire, une feuille (la neuvième) vient de tomber aux pieds de Dean.
La Neuvième Porte, C'est l'avant dernière séquence finale du film, deux artisans déménagent une armoire, ils demandent à Dean Corso, de reculer. Ils inclinent l'armoire, une feuille (la neuvième) vient de tomber aux pieds de Dean.


Titres des films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations


Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée (min.)
Monde de Narnia : 1 (Le) The Chronicles of Narnia : The Lion, the Witch and the Wardrobe Adamson Andrew Adamson A.

Markus Ch.
McFeely S.

Peacock A.
2005 USA 135
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Autres titres de films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations


Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée
Avion (L’) Avion (L’) Kahn Cedric Ferroukhi I., Kahn C., Lapière D., Marchand G., Valburne R., d’après la bande dessinée Charly de Lapière D. et Seron M. 2005 France 100
Ghost Writer (The)
§. C'est dans un tiroir d'une armoire que le « nègre »[1] découvre une enveloppe à l'intérieure de laquelle, des indices laissent entendre que son prédécesseur aurait mis au jour la liaison de Lang à la CIA et au complexe militaro-industriel.
Ghost Writer (The) Polanski Roman Harris Robert, Polanski Roman, d’après le roman éponyme de Harris Robert 2010 Allemagne, Angleterre, France 125
Neuvième Porte (La) The Ninth Gate Polanski Roman Brownjohn J., Polanski R., Urbizu E. œuvre de Pérez-Reverte Arturo. 1999 Espagne, France, USA 133
Nostalghia (Voir détail : Nostalghia) Tarkovski Andreï Tarkovski A.
Guerra T.
1983 URSS
Italie
130
Pledge (The) Pledge (The) Penn Sean Kromolowski Jerzy, Olson-Kromolowski Mary 2001 USA 124
Rosemary's Baby Rosemary's Baby Polanski Roman Polanski R.
Levin I.
1968 USA 137


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Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films

Nostalghia, d'Andreï Tarkovski

"La chambre sans fenêtres" - Anatomie d'une conscience hésitante

Quand le Poète se trouve seul dans sa chambre d'hôtel, tous ces faits et gestes sont à considérer attentivement, c'est comme si nous entrions dans une autre dimension, celle d'un "passage" spirituel :

Plan 27 : 19' 45" : Long plan circulaire à 360°. Le Poète ouvre les volets, il les ferme aussitôt. Il avance vers une armoire. Il prend, chemin faisant, des pilules. (C'est pour montrer que le Poète est malade (27d). Il ouvre l'armoire, elle est vide, il la referme (27e). Il se dirige vers un meuble avec un miroir, il prend un livre (27f). C'est une Bible.

Andreï Tarkovski est plutôt un peintre de la "psyché". Il procède par juxtapositions successives. Par exemple, il montre tous les détails de la visite de la chambre par le Poète ; rien de tel avec la Traductrice. Nous n'en saurons rien. Dans l'hôtel, elle ne sera principalement présente que dans le couloir. La chambre du Poète devient "sa conscience", mais une conscience hésitante, avec une accumulation de déplacement et de jeux d'ouverture /fermeture : ceux de la fenêtre, de l'armoire, du livre, mais aussi une hésitation de la lumière qui clignote et qui s'éteint.


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"L'hôtel Palma", 2ème partie - Rêves et Présages

Après la visite du Poète à la « Maison de la fin du monde », au :

Plan 72 : 1h 03' 20" : Il est étonné de trouver sur son lit la Traductrice en train de se sécher les cheveux. "Je croyais que tu étais parti ?" Il rejoint la Traductrice sur le lit, et lui dit : "Regarde ce qu'il m'a donné : une bougie" (plan 73). Il lui montre la bougie. Il se relève aussitôt du lit.

A ce moment-là commence le long monologue de la Traductrice.

Plan 74f : 1h 07' 38" : La traductrice est debout les mains vides. Elle est dans le coin où elle a jeté la brosse. Le monologue n'a pas cessé depuis le plan 74e, elle raconte son rêve : "La nuit même où je t'ai connu… J'ai rêvé d'un ver tout mou avec plein de pattes… Sur la tête… Il m'a piqué : il était venimeux… Je cognais la tête de tous côtés. Et la sale bête est tombée devant l'armoire… J'essayais de l'écraser, mais en vain… Je tombais toujours à côté. Je n'arrivais pas à l'écrabouiller… Depuis cette nuit-là, je touche mes cheveux. Heureusement qu'il n'y a rien d'intime entre nous !"

Dans le rêve de la Traductrice, nous constatons des faits qui nous conduisent de nouveau au concept du "parallélisme analogique". En effet, le ver l'a piquée au niveau de la tête. D'autre part, ce symbole thériomorphique,[2] exprime un conflit érotique : (...) "C'est ce qui apparaît avec une clarté particulière dans le motif de la "violence". (...) Ce thème présente d'innombrables variantes. L'arme du meurtre est une lance, une épée, un poignard, (...) et la violence consiste en une effraction, une poursuite, un vol ou bien quelqu'un est caché dans l'armoire ou sous le lit." Cependant, il semblerait que ce "conflit érotique" ait subi une altération spirituelle, car la Traductrice a été piquée au niveau de la tête, et donc de l'intellect et de la raison. Quand "la sale bête est tombée devant l'armoire", elle a essayé de l'écraser avec son pied,[3] mais elle n'a pas réussi. Le passage de la tête aux pieds est significatif, puisqu'il suggère le passage d'une fonction supérieure à une fonction inférieure. Du reste, l'armoire[4] représente le répertoire complet des attributs féminins : robes, chemises, tailleurs, etc. Tout ce qui fait son charme, car comme elle dit : "je m'y connais en charme."


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Le second rêve du Poète

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Liens spécifiques du film

Voir : Nostalghia



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Pledge (The), de Sean Penn

Après son retour de la pêche, Jerry apprend par Lori, dans la cuisine, que le pasteur Jackson a invité Chrissy à une fête de la paroisse. Jerry s’anime brusquement d’une rage folle, il dépose les poissons qu’il vient de pêcher, il monte les escaliers deux par deux, il entre dans sa chambre, il ouvre l’armoire, il allume une petite ampoule, il se dirige vers une étagère, il soulève une petite serviette, à l’intérieure de laquelle était enveloppé un pistolet, il saisit l’arme, descends les escaliers et prends sa voiture.

 
The Pledge de Sean Penn. Jerry s’anime brusquement d’une rage folle, il dépose les poissons qu’il vient de pêcher, il monte les escaliers deux par deux, il entre dans sa chambre, il ouvre l’armoire, il allume une petite ampoule, il se dirige vers une étagère, il soulève une petite serviette, à l’intérieure de laquelle était enveloppé un pistolet, il saisit l’arme, descends les escaliers et prends sa voiture.

Il est à noter d’une part, qu’il y a la valeur sous-jacente de l’armoire qui acquiert une signification psychologique forte. Comme nous l’avons déjà dit ailleurs, l’armoire explique Bachelard : « est toute pleine du tumulte muet des souvenirs ». [5] Elle cache ou elle couvre (on peut dire aussi, qu’elle « couve ») les véritables raisons inconscientes de Jerry. Constatons, que l’arme était le seul objet déposé sur l’étagère, comme si c’est la seule raison qui existe pour Jerry. D’autre part, Jerry garde ses lunettes de soleil et sa casquette sur la tête en se précipitant pour chercher l’arme. De la sorte, il représente l’homme-pêcheur qui va continuer à poursuivre sa pêche, sa véritable pêche, celle pour laquelle il est venu, en premier lieu : pêcher l’assassin de petits enfants.


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Notes et références

  1. Il s’agit d’un nègre littéraire (écrivain privé, en anglais ghostwriter ou ghost) à succès est engagé pour terminer les mémoires d'Adam Lang, ancien Premier ministre britannique .
  2. Néologisme forgé par Gilbert Durand, il désigne la morphologie monstrueuse, ici, c'est le ver mou avec plein de pattes, et venimeux. Cf.Les structures anthropologiques de l'imaginaire. Introduction à l'archétypologie générale, Éditions Dunod, (1969), 11é éditions, 1992, pp. 71-96.
  3. Cela nous le supposons, puisqu'elle ne dit pas comment elle s'est prise pour le faire.
  4. Cf. G. Bachelard, La Poétique de l'Espace, chapitre III, "Le Tiroir, les coffres et les armoires, P. U. F. Paris, (1957) 1998, pp.79-91, en particulier, pp. 82-84, l'auteur cite Milosz (Amoureuse initiation, p. 217) : (...) "L'armoire est toute pleine du tumulte muet des souvenirs."
  5. Ibid.


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