« Cygne » : différence entre les versions

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Uno Harva <ref>'''Uno Harva''', ''Les représentations religieuses des peuples altaïques'', Paris, 1959. </ref> cite un conte que l'on retrouve chez la plupart des peuples altaïques, <ref>Les peuples altaïques : Se dit de la race dont le berceau est présumé se trouver dans les montagnes de l'Altaï." L'Altaï, c'est-à-dire, "montagne d'or", s'étendent à travers l'Asie centrale et dans la Sibérie méridionale (prés du lac Baïkal – qui s'étendent sur plus de 750 km de long…) On y distingue l'Altaï russe et l'Altaï mongol.  </ref> avec toutefois des variantes où l'oie sauvage se substitue souvent au cygne : (…) "Dans tous ces récits, l'oiseau de lumière (…) est la vierge céleste, qui sera fécondée par l'eau ou la terre (le lac ou le chasseur) … pour donner naissance au genre humain (chez les Bouriates <ref>Les Bouriates : Peuple de la Sibérie qui vit à l'Est, au Sud, et à l'Ouest du lac Baïkal.  </ref> notamment). J.-P. Roux <ref>'''J.-P. Roux''', ''Faune et Flore sacrées dans les sociétés Altaïques'', Paris, 1966. p. 353.  </ref> cite, au hasard des peuples, d'autres variantes qui remplacent le cygne : (…) "La mouette chez les Tchouktches, la colombe et le pigeon en Russie." L'image du cygne en vierge céleste fécondée sous-tend l'analyse que fait Gaston Bachelard d'une scène du second Faust (vers 7300-7306). Il conclut <ref>'''Gaston Bachelard''', ''L'Eau et les rêves. Essai sur l'imagination de la matière'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', pp. 47 sq.  </ref> : (…) " L'image du cygne est hermaphrodite. Le cygne est féminin dans la contemplation des eaux lumineuses, il est masculin dans l'action. Pour l'inconscient, l'action est un acte. Pour l'inconscient il n'y a qu'un acte. (…) Une image qui suggère un acte doit évoluer, dans l'inconscient du féminin au masculin." Ainsi de la Grèce ancienne (Léda) jusqu'en Sibérie, en passant par l'Asie mineure (dans le bassin au Iénisséi on crut longtemps que le cygne" a des règles tout comme la femme" <ref>'''J.-P. Roux''', ''Ibid'', p. 353.  </ref> ), aussi bien que par les peuples slaves et germaniques, un vaste ensemble de mythes, de traditions et de poèmes célèbre le cygne : (…) "Oiseau immaculé dont la blancheur, la puissance et la grâce font une vivante épiphanie de la lumière." <ref>'''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'',p. 332.  </ref> Cela explique peut-être la blancheur inhabituelle de Théophane le Grec (III-3, 82-35). Même son attribut vestimentaire, l'espèce de manteau qu'il porte, semble rappeler une matérialité animale, duveteuse, par son aspect.
Uno Harva <ref>'''Uno Harva''', ''Les représentations religieuses des peuples altaïques'', Paris, 1959. </ref> cite un conte que l'on retrouve chez la plupart des peuples altaïques, <ref>Les peuples altaïques : Se dit de la race dont le berceau est présumé se trouver dans les montagnes de l'Altaï." L'Altaï, c'est-à-dire, "montagne d'or", s'étendent à travers l'Asie centrale et dans la Sibérie méridionale (prés du lac Baïkal – qui s'étendent sur plus de 750 km de long…) On y distingue l'Altaï russe et l'Altaï mongol.  </ref> avec toutefois des variantes où l'oie sauvage se substitue souvent au cygne : (…) "Dans tous ces récits, l'oiseau de lumière (…) est la vierge céleste, qui sera fécondée par l'eau ou la terre (le lac ou le chasseur) … pour donner naissance au genre humain (chez les Bouriates <ref>Les Bouriates : Peuple de la Sibérie qui vit à l'Est, au Sud, et à l'Ouest du lac Baïkal.  </ref> notamment). J.-P. Roux <ref>'''J.-P. Roux''', ''Faune et Flore sacrées dans les sociétés Altaïques'', Paris, 1966. p. 353.  </ref> cite, au hasard des peuples, d'autres variantes qui remplacent le cygne : (…) "La mouette chez les Tchouktches, la colombe et le pigeon en Russie." L'image du cygne en vierge céleste fécondée sous-tend l'analyse que fait Gaston Bachelard d'une scène du second Faust (vers 7300-7306). Il conclut <ref>'''Gaston Bachelard''', ''L'Eau et les rêves. Essai sur l'imagination de la matière'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', pp. 47 sq.  </ref> : (…) " L'image du cygne est hermaphrodite. Le cygne est féminin dans la contemplation des eaux lumineuses, il est masculin dans l'action. Pour l'inconscient, l'action est un acte. Pour l'inconscient il n'y a qu'un acte. (…) Une image qui suggère un acte doit évoluer, dans l'inconscient du féminin au masculin." Ainsi de la Grèce ancienne (Léda) jusqu'en Sibérie, en passant par l'Asie mineure (dans le bassin au Iénisséi on crut longtemps que le cygne" a des règles tout comme la femme" <ref>'''J.-P. Roux''', ''Ibid'', p. 353.  </ref> ), aussi bien que par les peuples slaves et germaniques, un vaste ensemble de mythes, de traditions et de poèmes célèbre le cygne : (…) "Oiseau immaculé dont la blancheur, la puissance et la grâce font une vivante épiphanie de la lumière." <ref>'''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'',p. 332.  </ref> Cela explique peut-être la blancheur inhabituelle de Théophane le Grec (III-3, 82-35). Même son attribut vestimentaire, l'espèce de manteau qu'il porte, semble rappeler une matérialité animale, duveteuse, par son aspect.


Aux antipodes des aspects positifs du cygne, la symbolique de l'iconographie médiévale propose un aspect négatif : (…) "Son plumage blanc cachant une chaire noire… le cygne représentait l'hypocrisie." <ref>'''Michel Pastoureau''', ''Figures et couleurs, études sur la symbolique et la sensibilité médiévale'', Paris, Editions Le léopard d'Or, 1986, p. 202. </ref>  
Aux antipodes des aspects positifs du cygne, la symbolique de l'iconographie médiévale propose un aspect négatif : (…) "Son plumage blanc cachant une chaire noire… le cygne représentait l'hypocrisie." <ref>'''Michel Pastoureau''', ''Figures et couleurs, études sur la symbolique et la sensibilité médiévale'', Paris, Éditions Le léopard d'Or, 1986, p. 202. </ref>  





Dernière version du 8 février 2013 à 14:18

Andreï Roublev, plan 86. Le cygne mort.
Andreï Roublev, plan 86. Le cygne mort.

Titres des films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations


Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée
Cygne (Le) Swan (The) Vidor Charles Dighton John 1956 USA 112
Cygne noir (Le) Black Swan Aronofsky Darren Aronofosky D., Heyman M. 2010 USA 108
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Autres titres de films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations


Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée
Andreï Roublev Andreï Rublyov Tarkovski Andreï Tarkovski A.
Konchalovsky A.
1969 URSS 215


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Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films

Andreï Roublev, d’Andreï Tarkovski

Les signes du cygne

Plan 86-39 [1] : 43' 22" : Au cours de sa promenade, Thomas s'arrête devant une forme organique abattue au sol. Il s'arrête devant. C'est un oiseau d'une grande taille, il est blanc, peut-être un cygne. Muni d'une baguette de bois, il s'accroupit et déploie une aile sur toute sa longueur. (Cf. Photogramme – Cygne 1.)



Uno Harva [2] cite un conte que l'on retrouve chez la plupart des peuples altaïques, [3] avec toutefois des variantes où l'oie sauvage se substitue souvent au cygne : (…) "Dans tous ces récits, l'oiseau de lumière (…) est la vierge céleste, qui sera fécondée par l'eau ou la terre (le lac ou le chasseur) … pour donner naissance au genre humain (chez les Bouriates [4] notamment). J.-P. Roux [5] cite, au hasard des peuples, d'autres variantes qui remplacent le cygne : (…) "La mouette chez les Tchouktches, la colombe et le pigeon en Russie." L'image du cygne en vierge céleste fécondée sous-tend l'analyse que fait Gaston Bachelard d'une scène du second Faust (vers 7300-7306). Il conclut [6] : (…) " L'image du cygne est hermaphrodite. Le cygne est féminin dans la contemplation des eaux lumineuses, il est masculin dans l'action. Pour l'inconscient, l'action est un acte. Pour l'inconscient il n'y a qu'un acte. (…) Une image qui suggère un acte doit évoluer, dans l'inconscient du féminin au masculin." Ainsi de la Grèce ancienne (Léda) jusqu'en Sibérie, en passant par l'Asie mineure (dans le bassin au Iénisséi on crut longtemps que le cygne" a des règles tout comme la femme" [7] ), aussi bien que par les peuples slaves et germaniques, un vaste ensemble de mythes, de traditions et de poèmes célèbre le cygne : (…) "Oiseau immaculé dont la blancheur, la puissance et la grâce font une vivante épiphanie de la lumière." [8] Cela explique peut-être la blancheur inhabituelle de Théophane le Grec (III-3, 82-35). Même son attribut vestimentaire, l'espèce de manteau qu'il porte, semble rappeler une matérialité animale, duveteuse, par son aspect.

Aux antipodes des aspects positifs du cygne, la symbolique de l'iconographie médiévale propose un aspect négatif : (…) "Son plumage blanc cachant une chaire noire… le cygne représentait l'hypocrisie." [9]


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Les métamorphoses du cygne

Photogramme - Oies 1 : Andreï Roublev, Plan 260. Les oies volantes.
Photogramme - Oies 1 : Andreï Roublev, Plan 260. Les oies volantes.

Ce qui est curieux dans le film c'est que les relations et l'enchaînement des plans vont s'établir sur une distance relativement longue. Il s'agit de la mort de Thomas, tué par une flèche tatare (VI-11 260-77), plus d'une heure (filmique) après la découverte du cygne mort. De plus, il est précédé, à un plan près, par le plan des oies volantes (258-75). (Cf. Photogramme – Oies 1)


Ainsi Tarkovski prend le soin de présenter des variantes dans le choix de ces figures. Alors que le plan conclusif ou le plan téléologique du cheval noir a comme variante un chien gisant, le plan du cygne mort aura, quant à lui, comme variante un plan significatif d'oies volantes (VI-10 258-75). C'est une image contradictoire car c'est la 2ème partie de l'épisode de la Passion selon Andreï, lors de l'invasion tatare et de la mise à sac de Vladimir. Notons que c'est justement dans cet épisode que Roublev effectue l'homicide et que Tarkovski sanctifie en quelque sorte Roublev. Devra-t-on déduire que pour devenir un saint, on doit surmonter et supporter la douleur et le poids d'un péché capital ?


*


Dernière chute de l’apprenti Thomas et relation avec le cygne

Au plan 86, Thomas déploie l'aile d'un cygne mort. Dans cette partie "l'aile de la mort" va l'emporter. Un archer tatar embusqué le perce d'une flèche (plan 262-79-2). Thomas trébuche et tombe dans une rivière. Une matière qui rappelle des flocons de neige en suspension flotte et file sur l'eau : l'âme blanche du trépassé qui franchit la mort.

Cet épisode isolé est problématique. Pourquoi Tarkovski choisit-il de l'inclure ici ? Quelle est la relation de cette partie avec tout l'épisode ? Et avec Roublev ? D'ailleurs, que fait Roublev ? Il est physiquement absent depuis le plan V-181, (1h 29' 01") au moment où il sort de l'église poursuivit par la muette. Nous n'allons l'apercevoir qu'un bref instant au plan 236, et nous n'assistons qu'en voix-off à l'homicide involontaire qu'il commet au plan 240. Nous allons le revoir que dans la 12ème partie, celle qui va suivre. En fait, la petite séquence de la mort de Thomas est relativement importante car elle permet d'établir un pont entre les deux dernières parties, dans la mesure où elle suspend l'action, sans brutalité, de la Chute du prince et dans la mesure où elle établit un raccord avec le plan des oies volantes (plan 260), qui amorce, par le vol, une liaison avec le plan 261 où l’on voit Thomas haletant dans le bois. Nous avons déjà souligné l'importance du rapport entre le plan 260, et le plan 86, celle de l'aile déployée du cygne mort. Ainsi, Tarkovski accumule les liaisons entre les parties et tout le film, pour aboutir à des renforcements des voies sémantiques, comme des éclaircissements. Il y a donc la création de lectures multiples.

En effet, nous avons vu que dans le dernier plan de la 3ème partie du IIIème épisode, le plan 86, il concluait la première rencontre de Roublev et de Théophane, et qu’il amorçait, avec quatre plans de vues maritimes, la Passion du Christ, en commençant par un plan rapproché du morceau de drap, qui rappelle l’image d’une aile d'oiseau. Alors que le plan 86 annonçait la trinité : Théophane, Roublev et Thomas, le plan 260 annonce d'abord, une rupture de cette trinité, et la reconstitution d'une seconde trinité : Théophane (mort), Roublev et la sourde-muette. Il y a une substitution : Thomas qui n'arrêtait pas de mentir est remplacé par une simple d'esprit qui ne parle pas. Il ne faut pas oublier non plus les rapports qui vont se créer avec le poids de la parole, notamment lorsque le trésorier avale de l'huile bouillante et par le silence pénitent de Roublev. La seconde trinité est relativement silencieuse, puisque Théophane est mort, la sourde-muette ne parle pas, et Roublev ne veut plus parler.[10] Ensuite, il reste à souligner l'importance du 3ème facteur des deux trinités : Thomas et la sourde-muette. Ils deviennent, en quelque sorte, des messagers, "les messagers du destin", ce qui est, en définitive, un rôle fondamental dans le film. On peut se demander si ce n'est pas pour renforcer le rôle de Boris, le fondeur de cloche, dans le dernier épisode, et qui va guérir Roublev de son écrasante apathie en lui redonnant l'envie de peindre. Ainsi finalement, les petits rôles de messagers, et il y en a plusieurs dans le film : Kyril, Théophane, le Grand Prince, l'évêque et enfin Roublev, ont chacun leurs messagers ou leurs apprentis. Ces petits rôles ont donc un poids énorme, car ils représentent en définitive Roublev lui-même, comme le messager avec le spirituel, et donc de l'art.

Il reste encore un dernier indice dans le cadre qui associe le cygne mort et Thomas : les deux sont isolés, seuls, ils ont quitté leurs groupes. C'est quand il quitte le groupe dans la Fête que Roublev rencontre les pires aventures, comme cela sera d’ailleurs aussi le cas pour Kyril. Thomas rejoint "le fleuve de la mort", et Roublev dans la partie suivante est au bord du "fleuve du doute". Il est à l'intérieur de l'église détruite, calcinée par endroits.


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Liens spécifiques du film

Voir : Andreï Roublev



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Voir aussi


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Notes et références

  1. Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode.
  2. Uno Harva, Les représentations religieuses des peuples altaïques, Paris, 1959.
  3. Les peuples altaïques : Se dit de la race dont le berceau est présumé se trouver dans les montagnes de l'Altaï." L'Altaï, c'est-à-dire, "montagne d'or", s'étendent à travers l'Asie centrale et dans la Sibérie méridionale (prés du lac Baïkal – qui s'étendent sur plus de 750 km de long…) On y distingue l'Altaï russe et l'Altaï mongol.
  4. Les Bouriates : Peuple de la Sibérie qui vit à l'Est, au Sud, et à l'Ouest du lac Baïkal.
  5. J.-P. Roux, Faune et Flore sacrées dans les sociétés Altaïques, Paris, 1966. p. 353.
  6. Gaston Bachelard, L'Eau et les rêves. Essai sur l'imagination de la matière, op. cit., pp. 47 sq.
  7. J.-P. Roux, Ibid, p. 353.
  8. Chevalier/Gherrbrant, Dictionnaire des Symboles, op. cit.,p. 332.
  9. Michel Pastoureau, Figures et couleurs, études sur la symbolique et la sensibilité médiévale, Paris, Éditions Le léopard d'Or, 1986, p. 202.
  10. C'est en fait une anticipation du prologue du film Le Miroir, quand la parapsychologue ordonne à Iourri de parler haut et fort.


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