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===Viridiana de Luis Buñuel=== | |||
====Chapitre 10 : 0h 15’ 32’’ – 0h 16’ 52’’ : Plan 40. La fin du déjeuner – Explication sur le somnambulisme de Viridiana==== | |||
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[[Fichier: Epluchure_Viridiana25z_Bunuel_15_31_1500p.jpg|300px|thumb|right|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme – Épluchure 1. - Plan 40a.''' Viridiana qui épluche une orange.| ''[[Viridiana]]'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme – Épluchure 1. - Plan 40a.''' <br/>Viridiana qui épluche une orange.]] | |||
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* <span id="ancre_40a">'''[[#ancre_vir38|Photogramme – Épluchure 1. – Plan 40a.]] '''</span> ''0h 15' 32"'' : Gros plan sur les mains de Viridiana en train de peler un fruit. L’épluchure forme en se déroulant une longue spirale. Elle pose le fruit sur une soucoupe et la porte à Don Jaime, qui est assis près de la cheminée, où un beau feu est allumé. Don Jaime est en train de nettoyer ses pipes. Il les abandonne pour remercier sa nièce de son chef-d’œuvre. Il admire la spirale : « ''Je n’ai jamais su faire ça, je suis très nerveux. '' (Cf. '''[[#ancre_vir39|Photogramme – Épluchure 2. – Plan 40b]] ''') <br/> | |||
- Viridiana (Elle contemple le feu. Puis elle se rapproche de Don Jaime, l’air perplexe.) : ''Pourquoi ne m’avez-vous pas réveillée ? ''<br/> | |||
- Don Jaime (En train de manger son fruit.) : ''On dit que c’est dangereux.''<br/> | |||
- Viridiana : '' Ne le croyez pas. Il y a quelques années, la dernière fois où je me suis promenée endormie, on m’a réveillée en me giflant. Et vous voyez je suis encore vivante ! ''(Soudain, son visage s’assombrit.) ''Ce qui me préoccupe, c’est d’avoir porté des cendres sur votre lit. ''<br/> | |||
- Don Jaime : ''Pourquoi ? Ce n’est pas plus étrange qu’autre chose. Les somnambules ne savent pas ce qu’ils font.''<br/> | |||
- Viridiana (En secouant la tête négativement.) : ''Non, mon oncle. Les cendres veulent dire pénitence, et mort. ''<br/> | |||
- Don Jaime :'' Alors, la pénitence pour toi, qui vas être nonne, et la mort pour moi, qui suis le plus vieux. ''(Viridiana s’est assise. Ramona qui est entrée un instant auparavant sert une tasse de café à Don Jaime.) ''Demain, si tu veux bien, je t’accompagnerai au village quand tu partiras.'' <br/> | |||
- Viridiana : ''Merci, mon oncle.''<br/> | |||
- Don Jaime (Regarde la pipe qu’il est en train de bourrer.) :'' Ce soir, il faudra faire quelque chose de spécial en signe d’adieux.''<br/> | |||
- Viridiana : ''Ce que vous voudrez.''<br/> | |||
- Don Jaime (Tend à sa nièce un morceau de fruit. Elle le prend et avec un air faussement détaché.) (Cf. '''[[#ancre_vir40|Photogramme - Morceau d'orange – Plan 40c]] ''' ) : ''Je voudrais que tu me fasses un plaisir. Une chose innocente, mais qui me tient beaucoup à cœur. '' <br/> | |||
- Viridiana : ''Aujourd’hui, je ne peux rien vous refuser.''<br/> | |||
- Don Jaime : '' Alors, tu feras ce que je te demanderai ?''<br/> | |||
- Viridiana (Sans inquiétude, mord sur le quartier de fruit que son oncle lui a donné.) : ''Ce que vous voudrez. Ordonnez-moi. ''<br/> | |||
- Don Jaime (Il la regarde avec gratitude. Mais aussitôt il est plein de pudeur.) : ''Non, attends… '' (Il sourit gauchement.) ''Quelle sottise ! Cela me coûte beaucoup de te le dire. '' » (Il prend une gorgée de café, rallume sa pipe. Il hoche la tête comme s’il avait pitié de lui-même.) | |||
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[[Fichier: Viridiana40_Bunuel_16_27_fruit_.jpg|400px|thumb|center|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Morceau d'orange - Plan 40c.''' Don Jaime tend à sa nièce un morceau de fruit.| ''[[Viridiana]]'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Morceau d'orange - Plan 40c.''' <br/> Don Jaime tend à sa nièce un morceau de fruit.]] | |||
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===== Est-ce que le morceau d’orange est une allusion au fruit défendu ? Au corps de Viridiana ?===== | |||
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[[Fichier: Viridiana39_Bunuel_15_46_epluchure_détail.jpg|300px|thumb|right|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme – Épluchure 2. (bis) - Plan 40b. Détail''' <br/> Un agrandissement de l’épluchure d’orange.| ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme – Épluchure 2. (bis) - Plan 40b. Détail''' <br/> Un agrandissement de l’épluchure d’orange.]] | |||
Reprenons dès le début, c’est Viridiana qui épluche le fruit et qui l’apporte sur une soucoupe, pour l’offrir à Don Jaime. C’est métaphoriquement, comme si elle s’offrait, inconsciemment à Don Jaime. Il en est de même quand Don Jaime contemple la spirale de l’épluchure, il admire la dextérité de Viridiana à découper la « peau » du fruit avec précision, mais ne peut-on pas dire qu’il contemple le « [[corps]] » de Viridiana ? « Un corps parfait qui se déroule devant lui », et qu’il tient par la main. Un corps qui est à la portée de sa main, et ça va être le cas. D’ailleurs, si l’on observe attentivement le photogramme du '''[[#ancre_vir39d|plan 40b, détail]]''', nous constatons une similitude schématique frappante, (un [[Viridiana#ancre_vir204a|parallélisme]] de plus, doublée d’une [[résonance]]), entre le corps de Viridiana et l’[[épluchure]]. En effet, l’amorce de l’épluchure qui est ronde, correspond à la tête et le reste de la spirale au corps. De plus, l’image montre Viridiana de dos, en face du feu de la cheminée. Le feu de sa détermination qui va hélas, indirectement céder. | |||
Mais ne peut-on pas également déduire que la forme générale de l’épluchure, telle qu’elle est représentée dans le plan 39, devient une métaphore globale du « fruit défendu » ? Ne devient-elle pas ainsi, à la fois, l’arbre, le serpent et le fruit ? Nous assistons alors, à une intense condensation (concentration) et une [[inversion]] de la scène biblique de l’histoire d’Adam et d’Eve, puisque c’est Don Jaime qui donne un morceau du fruit à Viridiana. <ref>Nous imaginons que cette hypothèse peut surprendre et que l’on est en droit de poser la question de sa légitimité. Après tout, est-on obligé de pousser une hypothèse à un tel degré ? Ce que l’on peut dire, c’est que nous n’inventons rien. L’analyse part toujours à partir de l’image, et c’est à l’appui des données des images que nous arrivons parfois à des hypothèses surprenantes.</ref> | |||
'''[[Viridiana#ancre_vir210b|Lire la suite]]''' | |||
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Version du 19 novembre 2015 à 18:18
Titres des films
Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations
Titre | Titre original | Réalisation | Scénario | Année | Pays | Durée (min.) |
---|---|---|---|---|---|---|
A Corps perdus | Non ti muovere | Castellitto Sergio | Castellitto Sergio, d'après la nouvelle de Mazzantini Margaret | 2004 | Espagne, Italie | 125 |
Corps à Corps - Affiche du film §. Un chirugien perd son épouse et sa fille dans un accident. Inconsolable, il enlève une strip_teaseuse et modèle ses traits à l'image de ceux de la défunte.(Pitch du film.) |
Corps à Corps | Hanss François | Pierre Arthur-Emmanuel | 2003 | France | 101 |
Warm Bodies | Warm Bodies | Levine Jonathan | Levine Jonathan, d'après le roman Vivants de Marion Issac | 2012 | USA | 97 |
Autres titres de films
Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations
Titre | Titre original | Réalisation | Scénario | Année | Pays | Durée |
---|---|---|---|---|---|---|
127 Heures §. Pendant une randonnée en solitaire, Aron Ralston (James Franco), explore le Blue John Canyon, il tombe dans un précipice peu profond. Mais une roche accompagne sa chute et coince son bras droit contre la paroi rocheuse, il était impossible de dégager son bras. Aron faisait littéralement, corps avec la terre. Il était retenu par la terre. Elle ne voulait plus le lacher. Après 127 heures, il ne lui restait qu'une seule solution : sacrifier son bras. |
127 Hours | Boyle Danny | Boyle Danny et Beaufoy Simon d'après le roman autobiographique d'Aron Ralston | 2010 | USA | 94 |
De l'Eau Tiède sous un Pont Rouge §. Yosuke, un homme d'une quarantaine d'années que sa femme vient de quitter et qui ne supporte plus son travail, se rend, sur les conseils d'un vieux vagabond, dans une maison particulière, située au coeur d'un village de la péninsule de Noto, et d'où l'on peut apercevoir un pont rouge. (Lire la suite : [1]) (Pitch du film.) |
Akai hashi no shita no nurui mizu | Imamura Shohei | Imamura Shohei, Tengan Daisuke, Tomikawa Motofumi, d'après le roman de Henmi Yo | 2001 | Japon | 119 |
Indian Runner (The) §. Le corps tatoué de Franck comme un livre ouvert : est-ce une biographie dessinée ? |
Indian Runner (The) | Penn Sean | Penn Sean | 1991 | USA | 125 |
Viridiana | Viridiana | Buñuel Luis | Buñuel L. Alejandro J. |
1961 | Mexique Espagne |
90 |
Photogrammes extraits des films
Corps à Corps de François Hanss - Affiche du film
Viridiana de Luis Buñuel
Chapitre 10 : 0h 15’ 32’’ – 0h 16’ 52’’ : Plan 40. La fin du déjeuner – Explication sur le somnambulisme de Viridiana
- Photogramme – Épluchure 1. – Plan 40a. 0h 15' 32" : Gros plan sur les mains de Viridiana en train de peler un fruit. L’épluchure forme en se déroulant une longue spirale. Elle pose le fruit sur une soucoupe et la porte à Don Jaime, qui est assis près de la cheminée, où un beau feu est allumé. Don Jaime est en train de nettoyer ses pipes. Il les abandonne pour remercier sa nièce de son chef-d’œuvre. Il admire la spirale : « Je n’ai jamais su faire ça, je suis très nerveux. (Cf. Photogramme – Épluchure 2. – Plan 40b )
- Viridiana (Elle contemple le feu. Puis elle se rapproche de Don Jaime, l’air perplexe.) : Pourquoi ne m’avez-vous pas réveillée ?
- Don Jaime (En train de manger son fruit.) : On dit que c’est dangereux.
- Viridiana : Ne le croyez pas. Il y a quelques années, la dernière fois où je me suis promenée endormie, on m’a réveillée en me giflant. Et vous voyez je suis encore vivante ! (Soudain, son visage s’assombrit.) Ce qui me préoccupe, c’est d’avoir porté des cendres sur votre lit.
- Don Jaime : Pourquoi ? Ce n’est pas plus étrange qu’autre chose. Les somnambules ne savent pas ce qu’ils font.
- Viridiana (En secouant la tête négativement.) : Non, mon oncle. Les cendres veulent dire pénitence, et mort.
- Don Jaime : Alors, la pénitence pour toi, qui vas être nonne, et la mort pour moi, qui suis le plus vieux. (Viridiana s’est assise. Ramona qui est entrée un instant auparavant sert une tasse de café à Don Jaime.) Demain, si tu veux bien, je t’accompagnerai au village quand tu partiras.
- Viridiana : Merci, mon oncle.
- Don Jaime (Regarde la pipe qu’il est en train de bourrer.) : Ce soir, il faudra faire quelque chose de spécial en signe d’adieux.
- Viridiana : Ce que vous voudrez.
- Don Jaime (Tend à sa nièce un morceau de fruit. Elle le prend et avec un air faussement détaché.) (Cf. Photogramme - Morceau d'orange – Plan 40c ) : Je voudrais que tu me fasses un plaisir. Une chose innocente, mais qui me tient beaucoup à cœur.
- Viridiana : Aujourd’hui, je ne peux rien vous refuser.
- Don Jaime : Alors, tu feras ce que je te demanderai ?
- Viridiana (Sans inquiétude, mord sur le quartier de fruit que son oncle lui a donné.) : Ce que vous voudrez. Ordonnez-moi.
- Don Jaime (Il la regarde avec gratitude. Mais aussitôt il est plein de pudeur.) : Non, attends… (Il sourit gauchement.) Quelle sottise ! Cela me coûte beaucoup de te le dire. » (Il prend une gorgée de café, rallume sa pipe. Il hoche la tête comme s’il avait pitié de lui-même.)
Est-ce que le morceau d’orange est une allusion au fruit défendu ? Au corps de Viridiana ?
Reprenons dès le début, c’est Viridiana qui épluche le fruit et qui l’apporte sur une soucoupe, pour l’offrir à Don Jaime. C’est métaphoriquement, comme si elle s’offrait, inconsciemment à Don Jaime. Il en est de même quand Don Jaime contemple la spirale de l’épluchure, il admire la dextérité de Viridiana à découper la « peau » du fruit avec précision, mais ne peut-on pas dire qu’il contemple le « corps » de Viridiana ? « Un corps parfait qui se déroule devant lui », et qu’il tient par la main. Un corps qui est à la portée de sa main, et ça va être le cas. D’ailleurs, si l’on observe attentivement le photogramme du plan 40b, détail, nous constatons une similitude schématique frappante, (un parallélisme de plus, doublée d’une résonance), entre le corps de Viridiana et l’épluchure. En effet, l’amorce de l’épluchure qui est ronde, correspond à la tête et le reste de la spirale au corps. De plus, l’image montre Viridiana de dos, en face du feu de la cheminée. Le feu de sa détermination qui va hélas, indirectement céder.
Mais ne peut-on pas également déduire que la forme générale de l’épluchure, telle qu’elle est représentée dans le plan 39, devient une métaphore globale du « fruit défendu » ? Ne devient-elle pas ainsi, à la fois, l’arbre, le serpent et le fruit ? Nous assistons alors, à une intense condensation (concentration) et une inversion de la scène biblique de l’histoire d’Adam et d’Eve, puisque c’est Don Jaime qui donne un morceau du fruit à Viridiana. [2]
Voir
- Ange
- Attente
- Baiser
- Bijou
- Bonnet
- Crachat
- Danse (La danse gesticulée de Karen dans A travers le miroir et de Maroussia dans Le Miroir)
- Doigt
- Excrément
- Foule
- Génuflexion
- Hésitation
- Inversion
- Lait
- Main
- Méprise et maladresse
- Œil
- Pied
- Résonance
- Rêve
- Trébuchement
- Triangle
- Yeux
Notes et références
- ↑ Dans cette demeure se trouve une jarre qui contiendrait une statue de Bouddha en or, volée dans un temple à Kyoto par ce vieux vagabond.
Yosuke ne trouve pas la jarre mais fait la connaissance de Saeko, une femme étrange et kleptomane. Celle-ci a le pouvoir de faire s'épanouir les fleurs en dehors des saisons et de faire venir les poissons par l'eau qu'elle fait jaillir de son corps lorsqu'elle éprouve le plaisir charnel. - ↑ Nous imaginons que cette hypothèse peut surprendre et que l’on est en droit de poser la question de sa légitimité. Après tout, est-on obligé de pousser une hypothèse à un tel degré ? Ce que l’on peut dire, c’est que nous n’inventons rien. L’analyse part toujours à partir de l’image, et c’est à l’appui des données des images que nous arrivons parfois à des hypothèses surprenantes.
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