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Stalker

5 octets ajoutés, 29 janvier 2015 à 13:44
/* Les dangers dans le film */
Les "dangers" de la Zone sont exprimés par le Stalker lui-même, <ref>Cf. '''J. Mitry''', tome 2, ''Esthétique et Psychologie du cinéma'', 2 volumes, P.U.F. 1963 et 1965, aspects du dialogue, p. 99 ; structure du dialogue, p. 101. ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|Op. cit.]]''</ref> car il les connaît et il les a vus, Ainsi, au plan 65, il dit : "''La Zone est un système très compliqué. Il y a plein de pièges, qui sont tous mortels.(…) Des pièges disparaissent, d'autres les remplacent.''(…)" Ou alors, le danger est exprimé par la Zone elle-même. Comme au plan 61, quand l'Écrivain voulait "prendre le chemin le plus court", une "voix" l'arrête : "''Halte, ne bougez pas''." Avec ce parti pris, il nous semble qu'Andreï Tarkovski réalise une "'''inversion des cadres'''" de projection de la réalité, c'est-à-dire que ce que nous voyons constitue les cadres de la conscience des protagonistes, <ref>Cf. '''Gerstenkorn et Strudel''', (…) "le décor de la zone n'est rien d'autre, en définitive, que la projection extérieur de leur monde intérieur." "''La Quête et la Foi''" ou "''Le Dernier Souffle de l'Esprit.''" Cf. ''Andreï Tarkovski, Etudes Cinématographiques'', 1983, p. 91. </ref>comme le dit d'ailleurs le Stalker, au plan 65 : "''C'est ça la Zone. (…) à chaque instant, elle est telle que l'avons faite, (…) par notre propre état d'esprit. (…) Tout ce qui se passe ici dépend non de la Zone, mais de nous.''" Donc, en résumé, la Zone est compliquée, mortelle et capricieuse. Pour y progresser, il faut "stalker", marcher à pas de loup. La bandelette lestée constitue "l'appât" mécanique du complexe organique de la Zone.
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
 
=====La bande son ou le son de la bande - 1 - =====