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Stalker

4 778 octets ajoutés, 19 septembre 2012 à 10:42
</ref> Sur un fond bleu, au centre de l'écran, le texte suivant défile<ref> Ibid, p. 14. </ref> :
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|-
 
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==== Les pèlerins de la « Zone » (Plans 2 – 42)====
 
===== Le Professeur et le néon clignotant=====
 
<span id="ancre_3p"></span>[[Fichier:neonp2.jpg|300px|thumb|right|alt=''Stalker'', '''Photogramme - 2''' : '''Plan 3.''' Le Professeur entre dans le bar, au-dessus de sa tête, un néon blanc ne cessera pas de clignoter.| ''Stalker'', '''Photogramme - 2''' : '''Plan 3.''' Le Professeur entre dans le bar, au-dessus de sa tête, un néon blanc ne cessera pas de clignoter.]]
 
'''<span id="ancre_3">Plan</span> 3''' : ''01' 00"'' : "Le Professeur" est le [[Première|premier]] protagoniste qui apparaît dans le film. C'est un physicien. Il entre dans un bar singulier, le sol est d'apparence mouillée, aux reflets brillants, presque argentés. Le Professeur porte un bonnet et tient une espèce de petit [[sac]] à dos, à bandoulière. Le bar est le lieu de rencontre des gens qui se rendent dans la "Zone". Au-dessus de sa tête un néon blanc <ref> Article Gérard Pangon, "Un film du doute sous le signe de la trinité", ''Etudes cinématographiques, Andreï Tarkovski'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|op. cit.]]'', p. 105.</ref> ne cessera pas de clignoter, c'est le premier témoignage d'une incertitude dominante dans le film. (Cf. '''Photogramme - 2.''')
 
Le Professeur est le premier [[Arrivée|arrivé]]. Il est donc avant l'heure, c'est un indice de sa ponctualité. Nous l'apercevons le temps du défilement du générique du film. Aussitôt après, passe le texte que nous avons cité sur [[#ancre_mété|"le mystère de la Zone"]] (plan 4).
 
Mais contrairement au Professeur, Andreï Tarkovski, pour introduire le deuxième protagoniste du film, le Stalker, choisit de nous le présenter directement dans son appartement. Nous ne saurons rien des appartements respectifs du Professeur et de l'Écrivain. De plus un certain nombre de faits cinémantiques vont avoir lieu.
 
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===== Le Stalker : Gîte du guide=====
 
''' <span id="ancre_5">Plan</span> 5 :''' ''03' 34&quot;'' : Avec un travelling avant très lent, "la caméra passe entre deux portes-fenêtres et cadre en plan d'ensemble une chambre. Au centre est disposé un lit à baldaquin en fer forgé."<ref>'''Andreï Tarkovski''', ''Stalker, L'Avant-Scène Cinéma'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p. 14. </ref> Le mur du fond a un aspect métallique, brillant.
 
<span id="ancre_6p"></span>[[Fichier:Plateau vibrant_Stalker_01_plan 6_1200p.jpg|300px|thumb|right|alt=''Stalker'', '''Photogramme - 3''' : '''Plan 6.''' Le plateau en fer qui vibre, en faisant déplacer le verre. |''Stalker'', '''Photogramme - 3''' : '''Plan 6.''' Le plateau en fer qui vibre, en faisant déplacer le verre. ]]
 
''' <span id="ancre_6">Plan</span> 6''' : La caméra poursuit son travelling pour venir en plan rapproché et en légère plongée sur un plateau en fer vibrant sur une table. (Cf. '''Photogramme – 3''')
 
Nous entendons des sons de sifflets de train. Sur la table : (…) "Un verre d'eau, un bout de coton, deux comprimés, une sorte de petite boîte, un morceau de papier froissé." <ref> ''Ibid'', p. 14. </ref> Après la vibration de verre, grâce à un travelling lent à gauche, nous allons apercevoir dans l'ordre : la femme du Stalker, ensuite, une petite fille, Ouistiti, et enfin, un homme au crâne presque rasé, le Stalker. Un travelling repartira à droite, pour s'arrêter de nouveau sur le plateau qui continue de vibrer légèrement. <ref>'''G. Pangon''' : […] " Le signe de la Croix est donc là…", op. cit., p.106. </ref>
 
Donc, le verre vibrant ponctue et isole l'introduction du Stalker et de sa famille. Et à la fin du film, le prodige de Ouistiti, (plan 144, dernier plan du film) ponctue le début et la fin du film. Quel est alors, l'intérêt de ce plan ? Est-il plastique ? Est-il métaphysique ? Est-ce que le sifflement du train et la vibration du verre sont comme un signal de départ pour le Stalker ? Est-ce que cela veut dire qu'il habite près d'une gare ? S'agit-il d'un centre de départ et d'arrivée imminentes ? Est-ce l'indice sismographique de la météorite ? Cette ponctuation peut être aussi considérée comme une parenthèse. Pour reprendre un terme tarkovskien, elle devient comme une strate supplémentaire, mieux encore, comme une strate cinémantique. Car le plateau devient une représentation métaphorique de la Zone, où tout change à chaque instant, où tout bouge. <ref> Une allusion au tremblement de terre que nous avons évoqué précédemment ? </ref> E. Morin dirait une "représentation cosmomorphique". <ref>"Le cosmomorphisme, c'est-à-dire une tendance à charger l'homme de présence cosmique." ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 77. </ref>
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''La suite est en préparation, en attendant vous pouvez lire la page suivante'' : '''[[NéonAppartement#Le Professeur et le néon « clignotant » dans Stalker, d’Andreï Tarkovskigîte du guide|Plan 3Plans 6 - 8.]]'''