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Le dernier indice est un signe complexe. Ne s'agit-il pas d'un signe sexuel ? Un signe hermaphrodite ? D'abord par sa forme : un long tube en verre renflé dans sa partie supérieure. C'est un signe "transparent". Ensuite, il installe une liaison directe avec [[Feu#Le feu au fenil ou l’attente brûlante|"Le fenil en feu."]] C'est d'abord, grâce au mouvement de la caméra au moment où le verre tombe. Nous avons, en effet, un mouvement continu qui s'amorce avec la lampe à pétrole éteinte, avec son verre détaché, et se termine avec le feu gigantesque du fenil. C'est ensuite, une seconde liaison avec le petit appareil de chauffage de l'épisode suivant [[Rêve#Le rêve d'Aliocha, Danse et cheveux : configuration cinémantique|"le Rêve d'Aliocha"]], dans lequel le feu, au départ une simple lueur, va jaillir en flamme, pour finalement s'éteindre. Soulignons qu'à ce moment-là, la mère est avec son mari. Et ici, la lampe éteinte qui finit avec le fenil en feu. N'est-on pas en présence d'une métaphore du cheminement du mariage ? Précisons encore que le premier appareil, le verre de la lampe à pétrole, sert à éclairer alors que le second (dans l'épisode suivant) sert à chauffer. | Le dernier indice (le verre de la lampe à pétrole) est un signe complexe. Ne s'agit-il pas d'un signe sexuel ? Un signe hermaphrodite ? D'abord par sa forme : un long tube en verre renflé dans sa partie supérieure. C'est un signe "transparent". Ensuite, il installe une liaison directe avec [[Feu#Le feu au fenil ou l’attente brûlante|"Le fenil en feu."]] C'est d'abord, grâce au mouvement de la caméra au moment où le verre tombe. Nous avons, en effet, un mouvement continu qui s'amorce avec la lampe à pétrole éteinte, avec son verre détaché, et se termine avec le feu gigantesque du fenil. C'est ensuite, une seconde liaison avec le petit appareil de chauffage de l'épisode suivant [[Rêve#Le rêve d'Aliocha, Danse et cheveux : configuration cinémantique|"le Rêve d'Aliocha"]], dans lequel le feu, au départ une simple lueur, va jaillir en flamme, pour finalement s'éteindre. Soulignons qu'à ce moment-là, la mère est avec son mari. Et ici, la lampe éteinte qui finit avec le fenil en feu. N'est-on pas en présence d'une métaphore du cheminement du mariage ? Précisons encore que le premier appareil, le verre de la lampe à pétrole, sert à éclairer alors que le second (dans l'épisode suivant) sert à chauffer. | ||
Ainsi, nous nous permettons d'affirmer que l'ensemble de cet épisode est "un montage en chaîne [[Thèse:Résumé|cinémantique]]". La plupart des objets en question sont des objets quotidiens, qui se trouvent dans n'importe quelle maison de campagne. Mais ici, il faut le dire, l'aspect remarquable du montage nous raconte en quelque sorte l'histoire des protagonistes au travers des objets qui les entourent. La structure et la forme de l'objet déterminent souvent le degré de la situation psychologique d'une personne. Nous l'avons vu avec la clôture qui s'effondre, avec le verre de la lampe à pétrole. | Ainsi, nous nous permettons d'affirmer que l'ensemble de cet épisode est "un montage en chaîne [[Thèse:Résumé|cinémantique]]". La plupart des objets en question sont des objets quotidiens, qui se trouvent dans n'importe quelle maison de campagne. Mais ici, il faut le dire, l'aspect remarquable du montage nous raconte en quelque sorte l'histoire des protagonistes au travers des objets qui les entourent. La structure et la forme de l'objet déterminent souvent le degré de la situation psychologique d'une personne. Nous l'avons vu avec la clôture qui s'effondre, avec le verre de la lampe à pétrole. |