« Verre » : différence entre les versions

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37 octets ajoutés ,  6 avril 2012
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C'est donc cela, la réponse d'Andreï Tarkovski : les v&#156;ux profonds des hommes se trouvent logés au fond du regard d'un enfant, comme un éternel hymne joyeux. Au fond du regard, c'est-à-dire au fond des yeux, au fond de deux orifices circulaires doués du miracle de la vue. Nous avons déjà vu une scène comparable à celle-ci, au plan 6 du film. (Cf. '''[[#ancre_6p|Photogramme – Verre 5.]]''') Les deux plans du plateau de fer vibrant constituent des parenthèses étranges du personnage du Stalker. Et l'opposition de ces deux plans avec le plan 144, nous engage sur le véritable mystère du prodige de Ouistiti. Les protagonistes reviennent de la Zone, mais nous pensons, que les spectateurs, eux, y restent. En effet, nous déduisons de cette présentation en opposition de plan que l'étrangeté et l'insolite n'appartiennent pas exclusivement à la Zone ; car, ce qui est troublant, c'est que "le grand verre", <ref>Contrairement à la remarque de '''G. Pangon''', op. cit., p. 110.  </ref> n'est pas "vide". Il nous semble, qu'il porte l'opacité grasse d'un verre de lait qu'on vient de boire. Or, nous venons de voir le chien noir lapant du lait. Ne peut-on pas voir dans ces images conclusives, une relation en boucle illustrant un élément maternel, le lait ? Ainsi, ces constatations nous font pencher sur les propriétés des verres.  
C'est donc cela, la réponse d'Andreï Tarkovski : les v&#156;ux profonds des hommes se trouvent logés au fond du regard d'un enfant, comme un éternel hymne joyeux. Au fond du regard, c'est-à-dire au fond des yeux, au fond de deux orifices circulaires doués du miracle de la vue. Nous avons déjà vu une scène comparable à celle-ci, au plan 6 du film. (Cf. '''[[#ancre_6p|Photogramme – Verre 5.]]''') Les deux plans du plateau de fer vibrant constituent des parenthèses étranges du personnage du Stalker. Et l'opposition de ces deux plans avec le plan 144, nous engage sur le véritable mystère du prodige de Ouistiti. Les protagonistes reviennent de la Zone, mais nous pensons, que les spectateurs, eux, y restent. En effet, nous déduisons de cette présentation en opposition de plan que l'étrangeté et l'insolite n'appartiennent pas exclusivement à la Zone ; car, ce qui est troublant, c'est que "le grand verre", <ref>Contrairement à la remarque de '''G. Pangon''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p. 110.  </ref> n'est pas "vide". Il nous semble, qu'il porte l'opacité grasse d'un verre de lait qu'on vient de boire. Or, nous venons de voir le chien noir lapant du lait. Ne peut-on pas voir dans ces images conclusives, une relation en boucle illustrant un élément maternel, le lait ? Ainsi, ces constatations nous font pencher sur les propriétés des verres.  


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