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Plume

19 993 octets ajoutés, 19 février 2015 à 15:09
Plume_Zemeckis_Forestgump_1400p
<span id="ancre_1"> </span>
[[Fichier: pPlume_Zemeckis_Forestgump_1400p.jpg|600px450px|thumb|centerright| alt=''Forest Gump'', '''plan 1. Une plume blanche inaugure et termine le film. |''Forest Gump''. Une plume blanche inaugure et termine le film. ]]<br/>  <center>* * *</center> 
==Titres des films==
<table class="wikitable sortable">
<tr> <th><strong>Titre</strong></th> <th><em>Titre original</em></th> <th><strong>Réalisation</strong></th>
<th>Scénario</th>
<th><strong>Année</strong></th>
<th>Pays</th>
<th>Durée (min.)</th>
</tr>
<tr>
<td><strong> Quatre Plumes Blanches (Les)</strong><br/>'''&#167;.''' Dans ce film de guerre, la plume blanche représente la lâcheté.</td>
<td> <em> The Four Feathers </em> </td>
<td><strong>Korda Zoltan</strong></td>
<center>* * *</center>
<span id="ancre_2m"> </span>
==Autres titres de films==
<tr>
<th>Titre</th>
<th><em>Titre original</em></th>
<th>Réalisation</th>
<th>Scénario</th>
<th>Durée</th>
</tr>
<tr>
<td><span id="ancre_cha"> </span>''' Charley-Le-Borgne'''<br/>
'''&#167;. [[Charley-Le-Borgne#ancre_101|&#934;&#969;. 1]]'''</td>
<td>'' [[Charley-Le-Borgne |Charley-One-Eye]]''</td>
<td>'''Chaffey Don'''</td>
<td>Leonard Keith</td>
<td>'''1974 '''</td>
<td> USA</td>
<td> 96</td>
</tr>
<tr>
<td><strong> Forest Gump</strong></td>
</tr>
<tr>
<td>''' [[#Nostalghia d’Andreï , d'Andreï Tarkovski|Nostalghia]] '''</td> <td>(Voir détail : ''[[Nostalghia |Nostalghia]]'')</td>
<td> '''[[Tarkovski Andreï]]'''</td>
<td>Tarkovski A.<br />Guerra T.</td>
</tr>
<tr>
<td>''' Ours (L’)''' <strongbr/>[['''&#L’épluchure 167;.''' L'ourson dans Viridiana les plumes</td> <td>'' Bear (The)''</td> <td>''' Annaud Jean-Jacques'''</td> <td>Brach Gérard, adapté du livre Le Grizzly de Luis Buñuel|Curwood James Oliver</td> <td>'''1988 '''</td> <td> France</td> <td> 92</td></tr><tr> <td><strong>Viridiana]]</strong><br/>'''&#167;.''' La colombe déplumée <br/>'''[[Colombe#ancre_140p|&#934;&#969;. Plans 140 - 159]]'''</td>
<td><em>[[Viridiana]]</em></td>
<td><strong>[[Bu&ntilde;uel Luis]]</strong></td>
</tr>
<tr>
<td>'''Visiteur (Le) '''<br/> '''[[Visiteur (Le)#ancre_39p| &#934;&#969;.''' Plan 39 ]]'''</td> <td>''[[Visiteur (Le)|Muukalainen]]''</td>
<td><strong>Valkeapää Jukka-Pekka</strong></td>
<td>Forsström J.<br/>
Angleterre<br/>
Allemagne<br/></td>
<td>13998</td>
</tr>
</table>
<center>* * *</center>    
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films==
<span id="ancre_3m1"> </span>
===Nostalghia, d'Andreï Tarkovski===
====« La Madone del Prato » <ref>Les titres des épisodes entre guillemets sont ceux du cinéaste. </ref>, les sentiers ou les voies de l’attente====
 
<span id="ancre_10ap"></span>[[Fichier: genuflexionpa.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Plume 1''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan. 10a''', Le destination de la procession : devant la fresque de Pierro della Francesca, ''La Madone del Prato''. Notez la tête voilée et la [[génuflexion]] de la communiante.|'''Photogramme - Plume 1''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan. 10a''', Le destination de la procession : devant la fresque de Pierro della Francesca, ''La Madone del Prato''. Notez la tête voilée et la [[génuflexion]] de la communiante.]]
 
<span id="ancre_10bp"></span> [[Fichier:oiseaup6.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Plume 2''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 10b'''. La sortie triomphante des oiseaux des "entrailles" de la Vierge.|'''Photogramme - Plume 2''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 10b'''. La sortie triomphante des oiseaux des "entrailles" de la Vierge.]]
''' <span id="ancre_4">Plan</span> 4 :''' '' 5' 46''&quot; : La Traductrice entre dans une église. Des femmes voilées, agenouillées, prient.
''' <span id="ancre_9">Plan</span> 9 :''' '' 8' 11''&quot; : La Traductrice décide de partir de l'église. Le prêtre lui dit : "''Attends!''" C'est un mot oraculaire. Plusieurs structures du film sont basées sur le concept de l'attente. (Voir : [[Attenteattente]]).
''' <span id="ancre_10a">Plan</span> 10a :''' '' 10' 17''&quot; : L'attente de la Traductrice n'a pas été vaine. D'abord elle voit passer la procession de la vierge. (Cf. '''(Cf. Photogramme – Plume 1.)''')
<span id="ancre_10ap"></span>[[Fichier: genuflexionpa.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Plume 1''' : "Nostalghia", '''Plan. 10a''', Le destination de la procession : devant la fresque de Pierro della Francesca, ''La Madone del Prato''. Notez la tête voilée et la [[génuflexion]] de la communiante.]]
Ensuite elle assiste à un spectacle unique en son genre. Il s'agit d'une "ouverture symbolique" du ventre de la Vierge de la procession, dont va sortir "triomphalement", une nuée d'oiseaux, tout à coup extrêmement bruyants. <ref>Cf. '''François Ramasse''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 125. </ref> (Cf. '''Photogramme – Plume 2.''' )
<span id="ancre_10bpancre_14p"></span> [[Fichier:oiseaup6plumep3.jpg|200px300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Oiseau 6Plume 3''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 10b14'''. La sortie triomphante des oiseaux des "entrailles" Les plumes (imperceptibles ici) viennent s'échouer sur la multitude de cierge. (L'autel ici, représente, comme nous allons le voir, l'humanité.)|'''Photogramme - Plume 3''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 14'''. Les plumes (imperceptibles ici) viennent s'échouer sur la Viergemultitude de cierge. (L'autel ici, représente, comme nous allons le voir, l'humanité. )]]
''' <span id="ancre_30ancre_14">Plan</span> 14 :''' '' 11' 17''&quot; : Mieux encore, après ce spectacle-prodige, la Traductrice, stupéfaite, regarde s'étaler sur un autel chargé de dizaines de cierges, les plumes des oiseaux. (Cf. '''Photogramme – Plume 3.''') <span id="ancre_14p"></span> [[Fichier:plumep3.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Plume 3''' : ''Nostalghia'', '''Plan 14'''. Les plumes (imperceptibles ici) viennent s'échouer sur la multitude de cierge. (L'autel ici, représente, comme nous allons le voir, l'humanité.)]]
Ce plan semble constituer "l'image-clé" du film. Certains interprètes voient dans la plume un symbole du sacrifice. (…) "Car, sous toutes les latitudes, poules et poulets étaient sacrifiés aux dieux et les plumes, seules, restaient étalées autour de l'autel. Elles attestaient que le rite avait bien été accompli." <ref>'''Chevalier/Gherrbrant''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'',p. 768. </ref> "Image-clé", parce que tous les éléments significatifs du film s'y trouvent. D'abord, Eugenia, la Traductrice sert, si l'on ose dire, de "liaison de l'image". <ref>N'oublions pas que c'est elle qui conduisait la voiture, le Poète était du côté passager du véhicule. Voir aussi, '''François Ramasse''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', pp. 122-123. </ref> Ensuite, c'est la traductrice qui va présenter Domenico "le Fou" au Poète. Le premier va se sacrifier en s'immolant par le feu. Le second accomplira le vœu du premier, celui du "Mystère de sainte Catherine", dans la piscine thermale. Enfin, elle assiste à la scène. Et, quelques secondes plus tard, à l'extérieur, au :
''' <span id="ancre_30ancre_17p">Plan</span> 17 [[Fichier: plumep4.jpg|300px|thumb|right|alt=''' Photogramme - Plume 4''11' 57&quot;: '' : (2ème série d[[Nostalghia]]''images en flash-back, en noir et blanc'''Plan 17'''.) le poète attend Une plume qui tombe près du Poète. (Notez la Traductrice dehors, ne voulant plus admirer l'œuvre similitude avec la mèche de Pierro della Francesca. (Cfcheveux). |'''Photogramme - Plume 4.''': ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 17'''. Une plume qui tombe près du Poète. (Notez la similitude avec la mèche de cheveux).]]
''' <span id="ancre_17pancre_17">Plan</span> [[Fichier 17 :plumep4.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Plume 4''11' : 57&quot;''Nostalghia': (2ème série d'images en flash-back, en noir et blanc.) Le poète attend la Traductrice dehors, ne voulant plus admirer l'œuvre de Pierro della Francesca. (Cf. ''Plan 17'Photogramme – Plume 4.'''. Une plume qui tombe près du Poète. (Notez la similitude avec la mèche de cheveux).]]
''' <span id="ancre_30ancre_18p">Plan</span> 18 [[Fichier:plumep5.jpg|300px|thumb|right|alt=''' Photogramme - Plume 5'' 12' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 18&quot;'' : Il voit '. Le Poète ramasse une plume blanche qui vient de tomber à ses pieds, dans une flaque d. Première allusion et "annonciation" de l'eau, une plume blanche. (Cfacte héroïque du Poète. |'''Photogramme - Plume 5.'''): ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 18'''. Le Poète ramasse une plume blanche qui vient de tomber à ses pieds. Première allusion et "annonciation" de l'acte héroïque du Poète. ]]
''' <span id="ancre_18pancre_18">Plan</span> [[Fichier 18 :plumep5.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Plume 5''12' : ''Nostalghia'', '''Plan 18&quot;'''. Le Poète ramasse une plume blanche qui vient de : Il voit tomber à ses pieds, dans une flaque d'eau, une plume blanche. (Cf. Première allusion et "annonciation" de l'acte héroïque du Poète''Photogramme – Plume 5. ]]''')
<center>*</center> <span id="ancre_3m1a"> </span>
===="La Chambre sans fenêtre"====
'''<span id="ancre_27ancre_27hp">Plan</span> 27[[Fichier:livrep4.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Cheveux 1''' : ''19[[Nostalghia]]'', '''Plan 27h' 45"'' : Long plan circulaire à 360°. Le Poète ouvre les volets, il les ferme aussitôt. Il veut être "fermé" comme les volets Gros plan de la chambre. (27a) Il allume un néon qui a bible ouverte et d'une couleur bleutée. Il prend mèche de cheveux enroulée autour d'un livre (27f)peigne.|'''Photogramme - Cheveux 1''' : ''[[Nostalghia]]'', c'est une Bible''Plan 27h'''. Il remarque, à la première page Gros plan de la bible, ouverte et d'une mèche de cheveux enroulée autour d'un peigne. (Cf. Photogramme – Cheveux 1.)]]
'''<span id="ancre_27">Plan</span> 27''' : ''19' 45"'' : Long plan circulaire à 360°. Le Poète ouvre les volets, il les ferme aussitôt. Il veut être "fermé" comme les volets de la chambre. (27a) Il allume un néon qui a une couleur bleutée. Il prend un livre (27f), c'est une Bible. Il remarque, à la première page de la bible, une mèche de cheveux enroulée autour d'un peigne. (Cf. '''Photogramme – Cheveux 1'''.)
<span id="ancre_27hp"></span> [[Fichier:livrep4.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Livre 5''' : ''Nostalghia'', '''Plan 27h'''. Gros plan de la bible ouverte et d'une mèche de cheveux enroulée autour d'un peigne.]]
Tout à coup, au plan 31, imperceptiblement, la salle de bain s'obscurcit complètement. Quelques secondes plus tard, un mystérieux [[chien]] sort de la salle de bain (31h), contourne le lit, et se couche aux [[Pied|pieds]] du Poète, devant une grosse flaque d'eau. <ref>Ce plan annonce le dernier plan du film, en tout cas, il lui ressemble. </ref> Un verre tombe curieusement au sol, sans se casser (31i). Un lent zoom avant vient cadrer la tête du Poète au niveau de ses cheveux. Une mèche blanche de ses cheveux suggère une plume (31j). Il cesse de pleuvoir, le poète s'endort.
Le poète s'endort. Il [[rêve]].
''' <span id="ancre_30ancre_32">Plan</span> 32 : ''' ''28' 22&quot;'' : (5ème flash-back, en noir et blanc. 1ère série.) La femme du Poète longe un long mur, elle arrive devant la Traductrice en larmes.
''' <span id="ancre_30ancre_33">Plan</span> 33 : ''' '' 28' 53&quot;'' : Changement de cadre. Gros plan sur les cheveux tombants de la Traductrice. (Cf. '''Photogramme – Cheveux2.''') Un zoom arrière lent la montre inclinée sur le Poète allongé.
Andreï Tarkovski, Nostalghia. Photogramme Cheveux 2 : plan 33. Photogramme Cheveux 2 :
Nostalghia ,
Plan 33.
Les longs cheveux tombants de la Traductrice
<span id="ancre_33p"></span> [[Fichier:cheveuxp3.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Cheveux 2''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 33'''. Les longs cheveux tombants de la Traductrice.|'''Photogramme - Cheveux 2''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 33'''. Les longs cheveux tombants de la Traductrice.]] <span id="ancre_35bp"></span> [[Fichier:litp1.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Lit''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 35b'''. Un exemple de l'éclairage particulier du film qui passe du noir (photogramme précédent) à la lumière. Le contraste de la lumière est une caractéristique filmique dans ''[[Nostalghia]]''. Elle participe dans la représentation du concept de l'[[hésitation]].|'''Photogramme - Lit''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 35b'''. Un exemple de l'éclairage particulier du film qui passe du noir (photogramme précédent) à la lumière. Le contraste de la lumière est une caractéristique filmique dans ''[[Nostalghia]]''. Elle participe dans la représentation du concept de l'[[hésitation]].]] ''' <span id="ancre_30ancre_35a">Plan</span> ''' '' &quot;'' 35a : 29' 46": Le poète se lève et quitte le lit, laissant derrière lui sa femme enceinte, allongée. Elle est dans le lit de la chambre de l'hôtel. Le lit n'est plus perpendiculaire au mur, mais parallèle. ''' <span id="ancre_35b">Plan </span> 35b : ''' '' 30' 12" ''&quot; : Un zoom avant lent va cadrer la femme allongée, mais au fur et à mesure, l'image va s'obscurcir complètement, jusqu'au point où le fond (nostalgique) va devenir noir.(Cf. '''Photogramme - Lit'''.)  Le sens s'établit à partir de la chevelure de la Traductrice, en passant par la grossesse de la femme du Poète et donc de la fertilité créatrice, pour culminer dans le fond noir, laissant illuminé le ventre gonflé de sa femme, comme une montagne magique avec à son sommet l'auréole de son espoir ! En outre, le plan 35b constitue une seconde "image-clé", car il résume "la mission" du Poète. En effet, le Poète est partagé entre deux grandes aspirations : 1. retrouver sa famille (représentée par "la [[maison]]"), 2. "sauver le monde", en traversant la piscine. Or, le plan 35b, nous présente en une seconde, les deux pôles de cette alternative : les fenêtres "fermées", qui correspondent à la 1ère mission, et la porte "ouverte" de la salle de bains, qui représente la 2nde mission. Cela explique le fait mystérieux de la sortie impromptue du [[chien]] de la salle de bain, qui annonce le dernier plan du film. De plus, [[Résonance#Aspects du complexe de résonance dans Nostalghia, d'Andreï Tarkovski|l'épisode suivant]] du film s'attache à montrer le lien qui va unir la salle de bain et la [[Bougie#La bougie du Mystère de Sainte-Catherine|piscine Sainte-Catherine]].  <center>* </center> <span id="ancre_3m1b"> </span> ====« L'église inondée » - Pré-figuration et trans-figuration : Le poème, Nostalghiala plume et l'ange : figures ascensionnelles==== '''<span id="ancre_83">Plan</span> 83''' : ''1h 17' 40"'' : C'est un plan rapproché d'une fontaine d'où jaillit une eau abondante (83a). (Cf. '''[[Eau#ancre_83ap|Photogramme Chambre – Eau 5 ]]'''.) Le Poète, visiblement saoul, marche en titubant dans une église en ruine, inondée. Il est mouillé jusqu'au genou. Un [[livre]] à la [[main]], il récite un poème, d'un ton grave, et d'une façon discontinue : (83b)  Un indice va nous intéresser particulièrement : c'est "la plume blanche", qui s'interpose dans le livre, en tant que [[métaphore]] d'une "Aile en mouvement". Nous citerons la fin du poème, car en fin de compte, ce poème est la quintessence même du film, "son hymne invisible". D'autre part, "la plume blanche" est un fait capital, car il est à l'origine du film. (…) <br/>''"Et blanche au pied du lit se trouve l'infirmière'',<br/>''Ailes en mouvement. Et tous sont restés là''.<br/>''Ma mère vint, et fit un signe de sa main'' -<br/>''Elle s'est envolée…''" <ref> '''Andreï Tarkovski''', ''Le Temps Scellé'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p. 85. Les traductions (celles du livre) sont de Claude Ernoult. </ref> D'autre part, Andreï Tarkovski écrit à la suite du poème "Enfant j'étais malade" d'Arseni Tarkovski (Le père d’Andreï) : (…) "Les plans se résument grossièrement ainsi <ref> ''Ibid.'' p. 87.</ref> : (Dans la colonne de droite, on trouve les correspondances entre les plans du film et les plans du livre, colonne de gauche.) <table class="wikitable sortable"> <tr> <th><strong>Les cinq plans du livre : <em>"Le Temps Scellé".</em></strong></th> <th><strong>Plans du film.</strong></th> </tr> <tr> <td><strong>"Plan 1" : </strong> Plan général, Une ville à l'automne (&hellip;) zoom avant lent sur un arbre contre un mur de monastère en crépi blanc." </td> <td><strong>[[Arbre#ancre_3p|Plan 3]] : </strong> L'arbre est au centre de l'image. Et plans 79-[[Rideau#ancre_81cp|81]]. </td> </tr> <tr> <td><strong>"Plan 2" : </strong>Plan rapproché. (&hellip;) Une flaque d'eau, de l'herbe, de la mousse, filmées en gros plan 35b, qui doivent apparaître comme un paysage&hellip;"</td> <td><strong>[[Maison#ancre_44p|Plan VI-44]] : </strong> "Le paysage" dans "La maison de la fin du monde". </td> Photogramme Chambre 5 </tr> <tr> <td><strong>"Plan 3" :</strong>Plan rapproché. Un feu de camp. Une main tend vers la flamme hésitante, presque éteinte, une enveloppe vieille et froissée. Celle-ci prend feu. (&hellip;)"</td> <td><strong>[[Livre#ancre_92p|Plan IX-92]] : </strong>Le feu de camp et la flamme hésitante, presque éteint existent. Le Poète va brûler le livre de poésies.</td> </tr> <tr> <td>"(&hellip;) Le père ravive le feu, &hellip;" </td> <td><strong>Plan X-95 : </strong>Substitution du feu avec le père. </td> </tr> <tr> <td><strong>"Plan 4" : </strong> "Une plume blanche" tombe en tournoyant vers une flaque (&hellip;) Nostalghia ."</td> <td>La plume est représentée deux fois : <strong>[[#ancre17p|Plans I-17]],18</strong> et <strong>[[#ancre_95p|Plan XI-95]]. </strong></td> </tr> <tr> <td><strong>"Plan 35b5" : </strong>Gros plan.(&hellip;) Le fils ramasse la plume." </td>Un <td><strong>[[#ancre_18p|Plan I-18]] : </strong>Le Poète ramasse la plume, en contre-champ, la maison.</td> </tr> <tr> <td>"Dans un plan général, à l'orée du bois, au crépuscule, un ange. (&hellip;)</td> <td><strong>Plans 85-[[Ange#ancre_90bp|90]] : </strong>"La rencontre avec l'ange", qui s'apparente plutôt avec "une pythie".</td> </tr> </table>  Il y a trop de chose à dire à propos "des cinq plans" de travail du livre, de leurs correspondances avec le poème, et enfin, des correspondances visuelles qui constituent en définitive la "charpente du film". <ref>D'où le grand avantage du ''Cahier Journal'' : la précision de la date de la réflexion du cinéaste.<br/>Constatons par ailleurs, que certains détails "des cinq plans" constituent les lignes de forces du ''[[Miroir (Le)|Miroir]]'', par exemple : la valeur de lla figure du père et du petit-fils, le feu ravivé, la valeur de la "flamme hésitante", etc. Par ailleurs, ce qui est pertinent dans "les cinq plans", c'éclairage particulier est la translation du poème en image filmique, une "méta-poésie" si l'on ose dire. Cette translation jette les bases des possibilités et des difficultés de réalisations cinématographiques, car le cinéma est, avant tout, une technique, une lumière, des appareils. Un poème en vers ou en prose peut se permettre tous les caprices formels ; un film ne le peut pas, pour différentes raisons. Il a toujours des limites. Ce grand caractère est un argument de plus au profit de la [[Thèse:Résumé#cinémancie|cinémancie]] : l'exactitude (relative) des mouvements d'objets et d'individus dans un film est tributaire de l'articulation spatio-temporelle des "faits filmiques". </ref> Dans le livre, nous décelons à travers la plume un certain nombre d'indices "d'image ascensionnelle" : l'escalier d'honneur (vers 6) <ref>Cf. Le poème, ''Enfant quand j'étais malade'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'',p. 85. </ref>, les sept pas (v. 12 et 14), les cheveux aux galops (v. 18), le pont (v. 19), les ailes en mouvement (v. 26). Ces indices sont à mettre au rang des principes fondamentaux que Bachelard a appelé "psychologie ascensionnelle" (…) : "L'invitation au voyage aérien, si elle a, comme il convient, le sens de la montée, est toujours solidaire de l'impression d'une légère ascension." <ref>'''G. Bachelard''', ''Air et les songes'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', p. 16. </ref> Le philosophe cite Ramon Gomez de la Serra : (…) "Dans l'homme tout est [[chemin]]." Et il ajoute pour sa part, (…) "Tout chemin conseille une ascension. Le dynamisme positif de la verticalité est si net qu'on peut énoncer cet aphorisme : qui passe ne monte pas tombe. " <ref>''Ibid''. p. 18. </ref> Andreï Tarkovski représente dans le livre l'ascension par "la plume blanche" qui tombe: grâce à sa subtile légèreté, à sa douceur, elle exprime "sa mère qui vole". Cet aspect est vrai pour la plume qui tombe au [[#ancre_17p|plan 17]], en revanche ça ne peut être le cas, au [[#ancre_95p|plan 95]]. En effet, comme nous allons le voir, la plume tombe en tournant en spirale. Ce qui n'implique plus la même ascension. Mais le chemin de l'ascension dans l'imagination tarkovskienne est multiple. D'abord, "le chemin physique", topographique, "sans cesse je vais, je vais", qui a comme équivalent visuel les petits sentiers, nombreux dans le film. <ref>Au [[Attente#ancre_18cp|plan 18]], le petit sentier au bout du noir regard du Poète ; au [[#35bp|plan 35b]], la femme enceinte, son ventre devient comme un globe terrestre rond, qui suggère des sentiers ; au plan 41, le petit sentier parallèle à "la maison du fin du monde" ; au [[Maison#ancre_44p|plan 44]], etc. Mais le chemin le plus significatif sera certainement, l'aller-retour du Poète, dans la Piscine de Sainte Catherine. C'est à la troisième fois qu'il réussit à toucher l'autre bord de la piscine, sans que la [[Bougie#Nostalghia, d’Andreï Tarkovski|bougie]] s'éteigne. </ref> Ensuite, "le chemin familial", naturel, biologique et social : le père, le fils et le petit-fils. Enfin, "le chemin-éthéré" des flammes du feu, qui doit être constamment revivifié. Nous pouvons ajouter dans ce registre la figure de l'arbre, grande figure d'ascension : (photogramme précédent...) "Ainsi de la racine s'élance plus légère la verte tige ; de celle-ci sortent les feuilles plus aériennes ; enfin la fleur parfaite exalte ses esprits odorants. Les fleurs et leur fruit, nourriture de l'homme, volatilisés dans une échelle graduelle, aspirent aux esprits vitaux, animaux, intellectuels." <ref>'''Milton''', ''Le paradis perdu'', I, V. Traduction Chateaubriand, p. 195. Citée par '''G. Bachelard''', ''L'Air et les songes'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', p. 51. </ref> Il reste encore "une [[Combinaison (sémantique)|combinaison]]", celle d'une "échelle graduelle" qui est suggérée par l'équation suivante : mère → plume → ange. Cette combinaison s'engage, comme le décrit Bachelard, dans une espèce "d'opération spirituelle". <ref>''Ibid''. p. 55. </ref> Dans ''Le Temps Scellé'' Tarkovski subsume l'être originel, la mère en plume, pour devenir dans ''[[Nostalghia]]'', un [[ange]]. Nous verrons qu'au plan 95, l'opération est encore plus étrange, et plus mystique, puisque le plan de la plume qui tombe est précédé par un dialogue entre "le Seigneur" et "une Sainte". Regardons de près comment s'effectuent les transitions de plan à plan à partir du poème jusqu'à la lumièreplume qui tombe. (Plans 83 – 95.) '''<span id="ancre_84">Plan</span> 84''' : ''1h 18' 30"'' : Intérieur de l'église inondée. D'un côté d'un mur en ruine [[Apparition|apparaît]] une petite fille qui se cache aussitôt que le Poète entre dans l'église. (84a) Sous un autre angle, et d'un autre côté de l'église, la petite fille apparaît de nouveau. (84b) '''<span id="ancre_85">Plan</span> 85''' : ''1h 19' 06"'' : Le contraste Poète ne s'aperçoit pas de la lumière présence de la petite fille. Il laisse tomber le livre. Il fait un petit [[feu]], il boit de la vodka. Il pose le gobelet près du feu, le gobelet vacille, il le retient à la dernière seconde. Soudain, il remarque la petite fille : (85b) " ''Que fais-tu ici, tu as peur.'' (Plan 86.) <span id="ancre_87cp"></span>[[Fichier:poteaup1.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme Poteau''': ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 87c.''' Le Poète saoul au milieu de l'église inondée, près d'un petit poteau.|'''Photogramme Poteau''': ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 87c.''' Le Poète saoul au milieu de l'église inondée, près d'un petit poteau.]] '''<span id="ancre_87a">Plan</span> 87a''' : ''1h 20' 25"'' : "''C'est moi qui devrais avoir peur de toi.''" Le Poète est saoul. Lui, d'habitude si réservé, si laconique, se met à parler sans arrêt. Il commence par raconter une caractéristique filmique histoire à la petite fille : "''Un homme en sauve un autre qui se noyait dans un étang, au risque de sa vie… Les voilà tous deux allongés au bord de l'étang, haletants et épuisés.'' (Il allume une [[cigarette]].) (87b) ''Celui qui a été sauvé dit : "Idiot, pourquoi as – tu fait ça? " Le sauveur lui répond : "C'est là que je vis''". Adossé à un petit [[poteau]] au milieu de l'église, le Poète pose son gobelet de vodka au bout d'un poteau flanqué au milieu de l'église, sans aucune raison apparente. Comme si le poteau (axe du monde) au plan 1 commençait à émerger ? (87c) (Cf. '''Photogramme – Poteau'''.) Il se met à parler seul (…) Il s'adresse à la petite fille (87d) :-" ''Comment t'appelles-tu ?'' "<br/>- La petite fille (off) : " ''Angela.'' "<br/>- Le Poète : "''Angela, bravo…''"(89) Il veut se débarrasser de la [[cigarette]] suspendue à sa bouche, mais, cette dernière étant humide, le bout de la cigarette se détache du filtre, qui reste collé dans sa bouche. Ce bout de cigarette ne suggère-t-il pas le bout de la [[bougie]] ? <span id="ancre_90bp"></span>[[Fichier:eaup3.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme Angela''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 90b. Elle participe ''' La disposition particulière de la petite fille, assise sur un petit rocher.|'''Photogramme Angela''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 90b.''' La disposition particulière de la petite fille, assise sur un petit rocher.]]  '''<span id="ancre_90">Plan</span> 90''' : ''1h 24' 01"'' : La petite fille s'installe dans une structure de l'ordre d'une "annonciation", d'une "apparition". (Cf. '''Photogramme – Angela'''.) '''[[Livre#ancre_92p|<span id="ancre_92">Plan</span> 92]]''' : ''1h 25' 10"'' : Second panoramique droite/gauche et gros plan de la représentation tête du concept Poète allongé, près du feu. La caméra dépasse la tête du Poète et cadre le feu. Transition avec "le rêve du Poète". ''' <span id="ancre_93">Plan</span> 93 : ''' ''1h 25' 45&quot;''": Dans une rue jonchée de feuille, le Poète endormi au milieu de la chaussée se redresse. Il se relève. Il marche droit vers nous. Il traverse un petit carrefour. Il continue de marcher droit devant lui. Il passe devant une [[armoire]] à [[miroir]].(93b) Il est devant l'hésitationarmoire.Il ouvre la porte de l'armoire. En reflet dans le miroir, nous distinguons "le Fou", sans son [[bonnet]] (93d). ''' <span id="ancre_94">Plan</span> 94 :''' '' 1h 28' 34&quot;''": Plan général et en plongée du Poète à l'intérieur d'une immense cathédrale en ruine, sans toit. Une cathédrale à ciel ouvert, comme l'est "l'esprit ouvert" du Poète. Il parcourt transversalement et de gauche à droite les trois nefs. <ref>La cathédrale en ruines c'est celle qui correspond au dernier plan du film. </ref> Nous entendons le chant d'un enfant. C'est le chant modifié lors de la procession de la Madone del Parto. Nous écoutons aussi deux voix-off : - Voix féminine : "''Seigneur ne vois-tu pas comme il implore ? Dis-lui quelque chose.''"<br/>- Voix masculine : "''S'il entendait ma voix que se passerait-t-il ?''"<br/>- Vois féminine : "''Fais-lui sentir ta présence.''"<br/>- Voix masculine : "''Je la fais sentir, c'est lui qui ne s'en aperçoit pas.'' <span id="ancre_95p"></span>[[Fichier:plumep6.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Plume 6''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 95.''' La plume blanche tombe dans une flaque d'eau à la fin de son parcours.|'''Photogramme - Plume 6''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 95.''' La plume blanche tombe dans une flaque d'eau à la fin de son parcours.]] ''' <span id="ancre_95">Plan</span> 95 :''' '' 1h 30' 11&quot;'': Retour dans l'église en ruines. La plume tombe en tournoyant, traverse une portion de toit ajouré, (Cf. '''Photogramme - Plume 6.''') et finit par tomber dans une flaque d'[[eau]].  ''' <span id="ancre_96">Plan</span> 96 :''' '' 1h 30' 28&quot;'' : Retour à la position du Poète, celle du plan 92. Panoramique contraire gauche/droite. Les flammes du petit [[feu]] embrasent à présent un coin du livre de poésies. Nous sommes de nouveau en face d'une "'''[[Combinaison (sémantique)|combinaison]] parallèle'''" : l'histoire de "l'objet [[livre]]" touche à sa fin. En résumé, cette "combinaison parallèle" est en fait une constante dans le cinéma d'Andreï Tarkovski. Les éléments proposent à présent la formule suivante : Enfant &rarr; Ange &rarr; [[Plume]] &rarr; Mère. Les éléments ne sont pas alignés, ils sont dispersés. Pourquoi ce désir de dispersion ? Il semble que c'est pour indiquer que "la vérité" n'est pas un élément saisissable immédiatement. Tarkovski cite Hermann Hesse dans "Le jeu des perles de verres" : (…) "La vérité se vit, elle ne s'enseigne pas ex cathedra. Prépare-toi à des luttes." <ref>'''Andreï Tarkovski''', ''Le Temps Scellé'', traduit du russe par Anne Kichilov et Charles H. de Brantes, Éditions de l'Étoile/Cahier du Cinéma, 1989, p. 83. </ref> Des luttes, nous en aurons deux : celle du Poète qui traversera la piscine de Sainte Catherine, lutte avec les éléments primordiaux ; celle du Fou, lutte avec le feu. Nous anticipons sur les derniers propos du long discours Fou, à Rome, avant son dernier "voyage incandescent" : "''Ça j'ai oublié ... Oh mère ! l'air est cette chose légère qui flotte autour de la tête et devient plus claire quand on rit.''" (Plan 109b.) Cette "chose légère" suggère "la [[plume]]". Mais il faut voir aussi dans la mère, la nature.Enfin, le songe dans la crypte de l'église, à l'appui de certains indices révélés dans le film, peut être assimilé aussi à une "oniromancie" ([[divination]] par le songe). Il est d'abord établit, qu'avant une consultation oraculaire, le consultant devait effectuer une série de rites sacrificiels et purificateurs. <ref>'''Raymond Bloch''', ''La divination dans l'Antiquité'', P.U.F. 1984. </ref> Le Poète entre dans l'église avec ses [[Habit|habits]], il aura la tête aspergée d'eau, comme un "baptême oraculaire". De plus, il buvait de la vodka, ce qui propose "une initiation dionysiaque". Il y a enfin l'étrange présence de la petite fille : hallucination ou [[réalité]] ? <center>* </center> ====L'importance des objets : aspect de miniaturisation/monumentalisation====  [[Nostalghia#L'importance des objets : aspect de miniaturisation/monumentalisation |Lire la page]]  <center>* </center> ====Liens spécifiques du film==== Voir : [[Nostalghia]]
Le sens s'établit à partir de la chevelure de la Traductrice, en passant par la grossesse de la femme du Poète et donc de la fertilité créatrice, pour culminer dans le fond noir, laissant illuminé le ventre gonflé de sa femme, comme une montagne magique avec à son sommet l'auréole de son espoir ! En outre, le plan 35b constitue une seconde "image-clé", car il résume "la mission" du Poète. En effet, comme nous le présentons dans le Bilan du film, dans une synthèse partielle, le Poète est partagé entre deux grandes aspirations : 1. retrouver sa famille (représentée par "la maison"), 2. "sauver le monde", en traversant la piscine. Or, le plan 35b, nous présente en une seconde, les deux pôles de cette alternative : les fenêtres "fermées", qui correspondent à la 1ère mission, et la porte "ouverte" de la salle de bains, qui représente la 2nde mission. Cela explique le fait mystérieux de la sortie impromptue du chien de la salle de bain, qui annonce le dernier plan du film. De plus, l'épisode suivant du film s'attache à montrer le lien qui va unir la salle de bain et la piscine sainte-Catherine.
== Voir aussi ==
*[[Synchronicité#Oiseaux|Oiseau]]
<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>   [[Accueil|Accueil - Dictionnaire de la Cinémancie]]   [[Thèse:Résumé|Résumé de la cinémancie]] [[Thèse:Introduction|Introduction à la cinémancie]]  *[[Dictionnaire:Liste des mots|Liste des mots]]*[[Dictionnaire:Liste des films|Liste des films]]*[[Dictionnaire:Liste des réalisateurs|Liste des réalisateurs]]*[[Dictionnaire:Liste des photogrammes|Liste des photogrammes]]*[[Dictionnaire:Liste géo-chronologique|Liste géo-chronologique]]