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Chemin

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<th>Durée (min.)</th>
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<td> '''[[#ancre_ame211|Âmes Grises (Les)]]'''</td>
<td>'' [[Les Âmes Grises|Âmes Grises (Les)]]''</td>
<td>'''Angelo Yves'''</td>
<td>Angelo Yves, d'après l’œuvre de Philippe Claudel</td>
<td>'''2005 '''</td>
<td> France</td>
<td> 106</td>
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<td> '''[[#Andreï Roublev, d’Andreï Tarkovski|Andreï Roublev]]'''</td>
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films==
<span id="ancre_ame211"> </span>
===Le policier et le procureur à “contresens” - 0h 19’ 45’’ ===
 
Le policier Aimé Lafaille à vélo, parcourt à “contresens” un chemin de campagne emprunté par un régiment. Il entend des soldats qui ricanent : « '' Tu te trompes de sens, c'est par là-bas qu'on s'amuse.'' (Un autre crie) ''Planqué. ''» Le policier agacé, sort de sa poche le brassard tricolore avec l'inscription : Sûreté Nationale. Cela conduit à exciter encore plus les soldats, l'un d'eux lui dit en s'approchant près de sa figure : « ''Tu fait mieux de te cacher sale flic ! '' »
 
* <span id="ancre_am25">'''Photogramme Chemin 1. '''</span> ''00h 20' 26&quot;'' : Plan général. Dans le vacarme du régiment en marche, nous entendons les roues d'une calèche qui avance en trot sur le bas-côté du sentier. C'est le procureur qui passe d'un air indifférent.
 
<span id="ancre_ame25"> </span>
[[Fichier: Angelo_Ames_Grises_25_0h_20_26_policier_procureur_contresens.jpg|400px|thumb|centre|alt= '' Les Âmes Grises '' d'Yves Angelo. ''' Photogramme Chemin 1.''' Le policier et le procureur à contresens.| '' Les Âmes Grises'' d'Yves Angelo. ''' Photogramme 25.''' <br/>
Le policier et le procureur à contresens. L'image ne suggère-t-elle pas l'opposition de deux mouvements, l'une massive et l'autre linéaire : la flèche bleue (la masse qui représente le peuple), la flèche rouge (le procureur et le policier qui représentent l'exécutif) ? ]]
 
*'''[[Les Âmes Grises#ame212|Lire la suite de la séquence.]]'''
*'''[[Les Âmes Grises|Lire le début du film.]]'''
 
 
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_3m1"></span>
Comme pris par un mal mystérieux, Roublev ne tient pas sur place, il bouge, il gesticule, il arrache un brin d'herbe, il marmonne des mots incompréhensibles. Et au comble de son agitation, il lance ces mots explosifs, comme s'il regrettait déjà de les avoir prononcés : « ''Je ne peux pas peindre ces choses, ça me répugne, tu comprends. (…) Je ne veux pas terroriser le peuple, comprends-moi Daniel.'' »
''' <span id="ancre_147">Plan</span> 147-5 :''' '' 1h 11' 32''&quot; : Tout à coup, apparaît, dans le coin gauche de l'image, un point noir qui grossit rapidement, et qui avance en oblique en direction des deux peintres. C'est un cavalier sur un cheval noir qui galope à toute vitesse. Il arrive à la hauteur des deux peintres, sans ralentir. (Cf. '''Photogramme - Chemin2.''' )
<span id="ancre_147p"></span>[[Fichier: Doute_Andreïroublev_Tarlovsky_plan0147_cavaliernoir_1600p.jpg|400px|thumb|right|alt='''Photogramme - Chemin2''' : ''[[Andreï Roublev]]'', '''plan 147. ''' Le cavalier noir avance rapidement vers les deux peintres, pour disparaître aussitôt.| '''Photogramme - Chemin2''' : ''[[Andreï Roublev]]'', '''plan 147. ''' Le cavalier noir avance rapidement vers les deux peintres, pour disparaître aussitôt.]]
''' <span id="ancre_148">Plan</span> 148-6 :''' '' 1h 12' 25''&quot; : La caméra pivote de 90 degrés de gauche à droite et suit le cavalier qui file en oblique vers le coin droit de l'image. Nous devons nous arrêter sur cet étrange cavalier qui file comme l'éclair. Quelle est sa place dans ce contexte ? Pourquoi ce rappel au [[cheval]] noir ? De plus la question ne concerne pas uniquement le cheval, mais aussi le carrefour. <ref>(...) "Le carrefour est un germes de routes qui fusent vers ailleurs." J. Epstein, tome 1, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|op. cit.]]'', p. 87. </ref> Ici ; nous avons plus précisément à faire à une intersection dite en patte d'oie, ce qui semble avoir encore une autre signification. En ce qui concerne le terme carrefour, il est formé des mots carré et four. Ils expriment, dans leur sens immédiat, le four qui évoque la chaleur, la forge, les forgerons, les métallurgistes. Son sens étymologique dérive du latin "quadrifurcum", composé de "quadrus" (à quatre côtés) et de "furcum" (fourche). C'est un sens quasi topographique, exactement comme aux plans 147-148. Ce qui est troublant dans un carrefour, c'est que : (…) "Dans la mythologie grecque, Hécate, divinité des ténèbres, pouvait prendre la forme soit d'une jument, soit d'un chien. Elle hantait les carrefours suivie d'une meute infernale." <ref>'''E. Pike Royston''', ''Dictionnaire des religions'', adaptation française de Serge Hutin, Paris, 1954. </ref>