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===Stalker, d'Andreï Tarkovski=== | ===Stalker, d'Andreï Tarkovski=== | ||
''[[Stalker]]'' est un film paradoxal (il commence par un obscur [[météorite]] qui [[tombe]], et il termine avec une jeune fille qui fait tomber mystérieusement un [[verre]]). En définitive, à partir de ce paradoxe (qui n'est pas le seul), nous pouvons supposer que c'est pour souligner le drame de l'être que Tarkovski accentue le poids et la tension paradoxale dans la structure du film. Cela nous conduit, d'une part, dans le cadre du film Stalker ; et d'autre part, dans un cadre [[cinémantique]] plus large, de nous intéresser à plusieurs questions. Il s'agit du caractère d'incertitude et de l'indéterminé. Ces questions appartiennent aux registres (peu connus) de l'[[hésitation]] et de la [[détermination]], que nous verrons à l'appui de plusieurs exemples dans deux films : ''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'' et ''[[Andreï Roublev]]''. Par ailleurs, il reste la question si importante de la "faute". Elle s'inscrit également de plain-pied dans la cinémancie, puisqu'elle s'annonce comme un fait téléologique malheureux. En effet, la faute est l'aboutissement d'un certain nombre d'actes et de décisions qui n'ont pas abouti au résultat espéré, ou du moins, suite à un "accident", il y a eu une déviation inconsidérée qui est intervenue dans la chaîne des faits. Mais là encore, la faute est variable, elle est soit consciente, soit inconsciente, comme par exemple, dans le 5ème épisode du Miroir, "[[Mot#La coquille dans l’imprimerie – Mot et maux ; page et grillage|La Coquille à l'imprimerie]]". | ''[[Stalker]]'' est un film paradoxal (il commence par un obscur [[météorite]] qui [[tombe]], et il termine avec une jeune fille qui fait tomber mystérieusement un [[verre]]). En définitive, à partir de ce paradoxe (qui n'est pas le seul), nous pouvons supposer que c'est pour souligner le drame de l'être que Tarkovski accentue le poids et la tension paradoxale dans la structure du film. Cela nous conduit, d'une part, dans le cadre du film Stalker ; et d'autre part, dans un cadre [[cinémantique]] plus large, de nous intéresser à plusieurs questions. Il s'agit du caractère d'incertitude et de l'indéterminé. Ces questions appartiennent aux registres (peu connus) de l'[[hésitation]] et de la [[Déterminisme|détermination]], que nous verrons à l'appui de plusieurs exemples dans deux films : ''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'' et ''[[Andreï Roublev]]''. Par ailleurs, il reste la question si importante de la "faute". Elle s'inscrit également de plain-pied dans la cinémancie, puisqu'elle s'annonce comme un fait téléologique malheureux. En effet, la faute est l'aboutissement d'un certain nombre d'actes et de décisions qui n'ont pas abouti au résultat espéré, ou du moins, suite à un "accident", il y a eu une déviation inconsidérée qui est intervenue dans la chaîne des faits. Mais là encore, la faute est variable, elle est soit consciente, soit inconsciente, comme par exemple, dans le 5ème épisode du Miroir, "[[Mot#La coquille dans l’imprimerie – Mot et maux ; page et grillage|La Coquille à l'imprimerie]]". | ||
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