« Thèse:Introduction:La méthode de l'arbre cinémantique » : différence entre les versions

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<blockquote>{{citation|Le "n'importe quoi" devient alors le comble sophistiqué de la valeur.}}<br />&mdash; Roland Barthes<ref>La chambre claire, Editions de l'Etoile, Gallimard, Le Seuil, Paris, 1980, p. 60.</ref></blockquote>
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<blockquote>{{citation|Le "n'importe quoi" devient alors le comble sophistiqué de la valeur.}}<br />&mdash; '''Roland Barthes'''<ref>''La chambre claire'', Editions de l'Etoile, Gallimard, Le Seuil, Paris, 1980, p. 60.</ref></blockquote>
 
Cette méthode consiste à considérer un film comme un "arbre". Il s'agit de mettre à plat et en évidence les divers constituants du film : titre, épisode, séquence, plan, [[objet]] ou figure. Chaque mise en relief d'un simple élément provoque une constellation de points de vues, qui donne lieu à des [[Combinaison (sémantique)|combinaisons sémantiques]] propices au déchiffrement. Nous parlons de combinaisons, parce que les images d'un film sont toujours incluses à l'intérieur d'une série d'images, contrairement à une photographie qui est presque toujours unique. Le [[Cheval#Les métamorphoses de la figure du cheval noir|cheval noir]] dans ''[[Andreï Roublev]]'' constitue un exemple particulièrement intéressant. A chaque [[apparition]], il acquiert une signification particulière, il s'intègre dans l'épisode pour apporter une nouvelle proposition. C'est peut-être dans les [[Métamorphose|métamorphoses]] des combinaisons symboliques d'un élément donné que nous pouvons découvrir l'une des plus grandes contributions d'[[Tarkovski Andreï|Andreï Tarkovski]] à l'art cinématographique. Ces métamorphoses démontrent qu'un "symbole" n'est pas statique ou immuable, mais, bien au contraire, il est changeant et mobile. Il est organique. Andreï Tarkovski dit à juste titre : (…) "Comme l'infini de l'image… Le film est beaucoup plus qu'il ne paraît (s'il s'agit d'un véritable film) et contient davantage d'idées et de pensées que celle que l'auteur a pu consciemment y introduire."<ref>'''Andreï Tarkovski''', ''Le Temps Scellé'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p. 112.</ref> La thèse présente donc une partie de ce "plus" que l'image provoque, une part de cet infini. Mais, puisque nous allons voir en détail ''[[Andreï Roublev]]'' dans le tome 2, nous avons choisi d'illustrer notre "méthode d'arbre cinémantique" grâce au cheval blanc dans [[1900|Novecento]] de [[Bertolucci Bernardo|Bertolucci]].
 
 
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Cette méthode consiste à considérer un film comme un arbre. Il s'agit de mettre à plat et en évidence les divers constituants du film : titre, épisode, séquence, plan, objet ou figure. Chaque mise en relief d'un simple élément provoque une constellation de points de vues, qui donne lieu à des combinaisons sémantiques propices au déchiffrement. Nous parlons de combinaisons, parce que les images d'un film sont toujours incluses à l'intérieur d'une série d'images, contrairement à une photographie qui est presque toujours unique. Le cheval noir dans Andreï Roublev constitue un exemple particulièrement intéressant. A chaque apparition, il acquiert une signification particulière, il s'intègre dans l'épisode pour apporter une nouvelle proposition. C'est peut-être dans les métamorphoses des combinaisons symboliques d'un élément donné que nous pouvons découvrir l'une des plus grandes contributions d'Andreï Tarkovski à l'art cinématographique. Ces métamorphoses démontrent qu'un "symbole" n'est pas statique ou immuable, mais, bien au contraire, il est changeant et mobile. Il est organique. Andreï Tarkovski dit à juste titre : (…) "Comme l'infini de l'image… Le film est beaucoup plus qu'il ne paraît (s'il s'agit d'un véritable film) et contient davantage d'idées et de pensées que celle que l'auteur a pu consciemment y introduire."<ref>Andreï Tarkovski, Le Temps Scellé, op. cit., p. 112.</ref> La thèse présente donc une partie de ce "plus" que l'image provoque, une part de cet infini. Mais, puisque nous allons voir en détail Andreï Roublev dans le tome 2, nous avons choisi d'illustrer notre "méthode d'arbre cinémantique" grâce au cheval blanc dans Novecento de Bertolucci.


==Le tronc d'un film : le présent==
==Le tronc d'un film : le présent==


<span id="ancre_1">'''Le cheval blanc dans Novecento (1976) de B. Bertolucci'''</span>
<span id="ancre_1">'''Le cheval blanc dans Novecento (1976) de B. Bertolucci'''</span>

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