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Pledge (The)

21 405 octets ajoutés, 1 février 2015 à 17:39
*'''[[#ancre_300|Principaux acteurs]]'''
<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
Rapidement la police arrête un suspect. C’est un indien mentalement handicapé, il avoue le meurtre (qu’il n’a pas commis) mais se suicide après sa déclaration. Jerry est persuadé qu’il n’est pas le coupable présumé, il commence alors son enquête, qu’il va le diriger d’une part, dans une zone géographique dans laquelle il y a eu deux cas de viol sur fillette, et d’autre part, vers un dessin que la dernière victime aurait dessiné peu de temps avant de mourir. Ce dessin va devenir l’élément central de son enquête, il décide de chercher (pêcher) un homme qui est grand, un géant, que les fillettes appelaient le « Magicien ».
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** Nous ouvrons une parenthèse pour signaler la grande pudeur et la délicatesse du réalisateur, qui montre les scènes atroces du crime dans des prises de vues de très courtes durée, de l’ordre de quelque secondes, comme des inserts, avec des [[Visiteur (Le)#Autre innovation majeure du film : « les barrages accumulés »|barrages]] (une grande partie de l’image occultée) afin de ne pas heurter la sensibilité des spectateurs. (Cf. ''' Photogrammes – 4 – 6.''' ) De notre côté, nous avons hésité de montrer ces images, mais il faut ajouter que ces images sont la source du film, ce qui va motiver Jerry d’entreprendre son enquête, c’est l’aspect abominable du crime, suivie par une arrestation arbitraire. De plus, dans ces images il y a un indice très intéressant. Il s’agit de la lampe aveuglante dirigée vers les spectateurs qui témoigne d’une signification pertinente : elle représente en quelque sorte Jerry qui compte mettre toute la « lumière » sur cette pénible affaire. (Cf. ''' Photogramme - 5.''' )
** Rapport du médecin légiste : «''Contusions et lacérations visibles à l’intérieur des deux cuisses. Contusions et probablement fracture du poignet due à des entraves. La gorge a été tranchée. Lacérations sur le visage. En plus des signes de lividité, tout indique que le corps n’a pas été déplacé.''»
** <span id="ancre_303a"> </span>Jerry est étonné de trouver un stylo : « ''A qui est ce putain de stylo ?'' » Un policier s’excuse en lui disant que c’était le sien (premier témoignage de l’incompétence de la police locale dans cette affaire). Jerry demande la vérification d’empreinte des boutons de la robe.
* '''7.''' ''0h 15’ 35’’''
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
<span id="ancre_304"> </span>
* '''10.''' ''0h 18’ 06’’''
** Dans la '''[[maison ]]''' des Larsen** La réaction du père de Ginny est très étrange, il n’est pas particulièrement abattu par la tragique nouvelle, puisque son souci est l’atmosphère de la '''[[maison]]''', il demande à un jeune policier (qui est vraisemblablement beaucoup plus stressé que lui) de ne pas fumer dans la maison. (Cf. ''' Photogramme - 8.''' )
<span id="ancre_7"> </span>
<gallery caption="Jerry chez les Larsen">
Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_02_c_Dindes__17_44_.jpg|'' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme - 7.''' ''0h 17’ 44’’''. Le centre des parents, n’était pas, hélas, Ginny, mais, comme l’indique l’image, des centaines de dindes. ''' [[Dessin#ancre_17p|Lire la suite.]] '''
Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_02_d_cigarette_18_48.jpg| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme - 8.''' ''0h 18’ 48’’''. Le père Larsen à un policier de passage : « ''Ne fumez pas dans la maison…'''[[maison]]'''…'' »
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« - ''Je peux vous aider ?''<br/>
- ''Eh bien, en fait, je cherche quelqu’un qui habite le coin : Anne-Lise ou Anna-Lisa Hansen.'' (Cf. ''' Photogramme – 12.''' )<br/>
- ''Oui. Elle habite à côté. Au-dessus de… chez l’électricien. C’est une petite '''[[maison]]'''. 2 portes plus loin sur la gauche, vous voyez ? A votre place, je passerais par-derrière en prenant l’escalier. Vous aurez pas de mal à la trouver. Revenez si vous trouvez pas.''<br/>
- ''Merci de votre aide, madame.'' »
En partant de la boutique, Jerry est surpris par le carillon de la porte d’entrée, sous la forme de petites clochettes qui vont tinter. Jerry n’accorde aucune importance à ce détail. (Cf. ''' Photogramme – 13.''' )
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<span id="ancre_310"> </span>
« - ''Qu’est-ce que vous voulez savoir, exactement ?'' <br/>
- ''Eh bien, j’essaie de… D’y voir clair… D’assembler toutes les pièces, Mme Hansen. Si vous vous étiez rappelée un détail entre-temps… Depuis qu’on vous a interrogée. Quelque chose en particulier qui pourrait…''<br/>
- ''Ce mercredi-là, Ginny n’est pas venue et j’ai su ensuite qu’elle n’avait pas pris le car et n’était pas allée à l’école. Alors j’ai pensé qu’elle était rentrée à la [[maison]].'' <br/>
- ''Mmm… Et… Comment était-elle ? Comment se… passaient les mercredis ? Comment c’était ?'' <br/>
- ''Oh, elle entrait avec son petit sac à dos. Elle le jetait par terre et après elle m’embrassait sur la joue. Elle m’embrassait toujours sur la joue gauche. Et puis on se mettait au travail. A partir du moment où elle était au piano, on ne se laissait plus distraire. Je lui donnais sa leçon, exactement comme je le faisais pour les autres enfants. (…) Comment Dieu peut-il être aussi avide ? ''<br/>
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* '''27.''' ''0h 50’ 11’’''
** Il sort enfin le dessin de Ginny (Cf. ''' Photogramme - 22.''' ) – Après l’avoir écouté, Eric lui réponds répond brutalement : « ''Tu me parles de petits hérissons, de géants… Redescends sur terre. L’affaire est classée'' »… Jerry réponds répond naïvement : « ''J’ai fait une promesse'' » - Le regard significatif de Jerry, les yeux convulsés vers le haut <ref>Cette image particulière, nous l’a rencontrons par exemple, dans le cinéma de Stanley Kubrick dans ''[[Yeux|Orange Mécanique]]'' (dès le premier plan du film, les yeux inquiétants d'Alex), ''Shining'' (Jack Torrance (interprété par Jack Nicholson) qui sombre dans la folie), et ''[[Yeux#Full Metal Jacket, de Stanley Kubrick|Full Metal Jacket]]'' (c’est le moment fatidique ou Léonard Lawrence, dit « Gomer Pyle » (« Grosse Baleine », interprété par Vincent D’Onofrio), bascule dans la folie en tirant avec son fusil sur le sergent Hartman et de commettre l’instant d’après, l’irréparable, se suicider. Dans la seconde partie du film, il est de nouveau question des « yeux convulsés en haut » qui deviennent synonymes des yeux qui ont côtoyés la mort.)</ref> (Cf. ''' Photogramme - 23.''' )
** Le dessin de Ginny a la forme d’un « présage » dessiné, d’un point de vue anthropologique, c’est une protase. '''([[Dessin#Pledge (The), de Sean Penn|Lire la suite.]])'''
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* '''36.'''
** Jerry sert un client – ''1h 03’ 10’’'' Une break noire (comme la voiture du dessin) s’arrête – Jerry est méfiant, il pose des questions – Le conducteur lui réponds répond qu’il a toujours acheté des breaks noires car on voit moins la poussière
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=== 1h 03’ 50’’ - Une forêt d’émotions ===
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** Jerry se rend chez la mère du pasteur (Cf. ''' Photogramme - 34.''' )– Il pose des questions – Il semble que ses doutes se confirment : le Magicien pourrait être le pasteur Gary : Un géant, qui roule dans une grande voiture noire et qui appâtent les filles avec des hérissons – Il achète une brosse à chaussure – En partant, il rencontre le pasteur dans une break noire
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** Ambiance chaleureuse de Noël – Jerry raconte des contes à Chrissy -
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* '''50.'''
** Des oiseaux – Des fleurs – C’est le printemps – Jerry commence à mettre son terrible plan en exécution, première étape, l’installation d’une balançoire à pieds – Lori est étonné que la balançoire soit près de la route, Jerry lui dit qu’ils auront ainsi un œil sur Chrissy (Cf. ''' Photogramme - 39.''' ) - Mais, hélas, dans l’esprit de Jerry, la [[balançoire]] constitue l’hameçon avec lequel il va attraper le Magicien, elle lui indique qu’il y a un enfant dans la '''[[maison]]'''
* '''51.'''
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** Jerry raconte, encore une fois, un conte à Chrissy, mais ce conte concerne un géant, c'est une transition avec la séquence précédente : « ''Boum, bam, boum ! Ils entendirent les pas du géant. Rapide comme l’éclair, le garçon bondit dans le four pour se cacher. Le géant entra pour la seconde fois et s’écria : Fri ! Fra ! Fro ! JE SENS LA BONNE CHAIR FRAICHE D’UN PETIT GALOPIN. MORT OU VIVANT, JE LE VEUX SUR MON PAIN. JE VAIS L’ECRASER DE MES PROPRES MAINS…'' » Lori est dans le lit, dans la chambre à côté, elle soupire.
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** Jerry sert un client à une pompe - Chrissy se balance innocemment sur la balançoire – La longue attente continue.
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* '''57.'''
** Jerry est à la pêche – Il retourne à la [[maison]] avec deux poissons - Il est heureux de montrer sa prise à Chrissy, mais il apprend de le pasteur Jackson l’a invitée à une fête de l’église – Jerry s’anime brusquement d’une rage folle, il dépose les poissons qu’il vient de pêcher, il monte les [[Escalier|escaliers]] deux par deux, il entre dans sa [[chambre]], il ouvre l’[[armoire]], il allume une petite [[ampoule]], il se dirige vers une étagère, il soulève une petite [[serviette]], à l’intérieure de laquelle était enveloppé un pistolet, il saisit l’arme, (Cf. ''' Photogramme - 44.''' ) descends descend les escaliers et prends prend sa voiture. ([[Armoire#ancre_93c|Lire la suite.]])
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<span id="ancre_344"> </span>
 
=== 1h 35’ 13’’ - Jerry fonce chez le pasteur – Les hallucinations ===
** Jerry n’hésite pas une seconde – Il fonce dans les prairies, et il défonce successivement trois clôtures (Cf. ''' Photogramme - 46.''' ) ([[Clôture#The Pledge de Sean Penn|Lire la suite]])
* <span id="ancre_tau"> </span> '''60.'''
** Il arrive à l’église, il imagine le pire, il a des hallucinations : le pasteur tenant une faucheuse (Cf. ''' Photogramme - 47.''' ), le corps de Chrissy ensanglanté sur l’autel de l’église – Il sort son pistolet qu’il cache derrière le dos – Il ouvre la [[porte]] de l’église – Mais, surprise, rien de telle, c’est bel et bien, une gentille petite fête – Le pasteur se précipite pour l’accueillir, Jerry est crédule, il a compris son erreur, il n’a pas dit un seul mot.
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
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** Jerry est à la pêche dans sa petite barque – Il enlève sa montre, il l’a range dans une pochette de son gilet de pêche.
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* '''67.'''
** Le lendemain, Chrissy se rend à la clairière sur son vélo – Jerry est ses anciens collègues de la police sont cachés en position d’observation – Chrissy s’installe sur la table de pique-nique – Jerry est anxieux : « ''Vous n’êtes pas au bon endroit.'' » Stan lui réponds répond sèchement « ''Jerry, la brigade est venue au grand complet pour te faire plaisir, alors reste où tu es.'' » - Chrissy chante des chanson sur Jésus – Stan constate que l’attitude de Jerry est curieuse :
« ''Jerry !''<br/>
- (En parlant avec une petite voix) ''Il arrive.'' <br/>
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- ''En tout cas, sache qu’il faut que je prévienne sa mère.'' (Jerry ne dit rien.)
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* '''71.'''
** Le Magicien continue à rouler, mais à un moment, à un virage, peut-être perdu dans ses pensées, il ne voit pas arriver à sa gauche un [[#ancre_37|camion eighteen wheels]], qui se manifeste pourtant avec grand bruit, nous entendons un klaxon et des crissements de pneus – Jerry en embuscade – Stan sort de la station d’essence, après avoir tout raconté à Lori. Il ferme la porte de la boutique, en ayant le soin mettre la pancarte sur « fermé », et en entrant dans la voiture, il dit à un de ses collègues de la brigade : « ''Ah, si t’avais connu Jerry…'' » Storm (une inspectrice de police) lui réponds répond : « ''C’était un bon flic.'' » Stan renchérit : « ''C’était un super flic. » Mais, il ajoute : « Je trouve que… Je trouve ça triste. C’est devenu un alcoolique et un guignol… Un putain de guignol…'' » Il porte ses lunettes de soleil et s’installe confortablement dans le véhicule.
* '''72.'''
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<span id="ancre_352"> </span>
** Au même moment, Jerry, la bouche entrouverte, le regard hagard, attend toujours la venue du Magicien, il chuchote : « ''Il arrive, je le sais.'' » - Gros plan du [[vélo]] de Chrissy qui rouille par endroit, signe qu’un certain temps est passé, le vélo est abandonné au pied de bûches de chauffage
<span id="ancre_53ancre_56"> </span>
<gallery caption=" « Le Magicien en feu » ">
Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_12g_3_accident_tueur_1h_51_02.jpg|'' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme - 56.''' ''1h 51’ 09’’''. L’accident du Magicien.
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* Colonne 3 : Nouveautés dans le film.
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* Ordre fut donné à l’agent Riesen de surveiller von Guten à l’auberge du « Cerf »</td>
<td>
* Toby découvre le corps et prends prend la fuite. '''[[#ancre_302|Ch. 2.]]'''</td>
<td> </td>
</tr>
</table>
<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_104"> </span>
* G. : « ''Tout à fait par hasard que je me suis amené par là ! Tout à fait par hasard !'' » </td>
<td>
* Toby, prends prend la fuite, ce qui fait de lui le suspect idéal. '''[[#ancre_302|Ch. 2.]]''' </td>
<td> </td>
</tr>
<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_105"> </span>
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<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
== Conclusion ==
 
<center>* * *</center>
Il nous semble que Sean Penn ne cherche pas le « sens » d’un film (du point de vue de l’histoire) ; mais bien plutôt « l’émotion » d’un film. Une émotion pure qui jaillit exclusivement du rythme et du montage des images. <ref> Montage des images par Jay Cassidy qui a travaillé sur ''Crossing Guard'', ''The Pledge'' et ''[[Into the Wild]]''. </ref> Nous pouvons constater, qu’au fur et à mesure, les liaisons et les objets qui s’enchaînent dans ''The Pledge'' sont remarquables, avec des associations de valeur et de fonctions qui se croisent d’une manière fine, subtile et nouvelle, surtout dans un sujet délicat et difficile : l’homicide sur mineure.
<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
À partir de ''La Promesse'', l’œuvre de Dürrenmatt, nous obtenons en fait, une double thématique : La '''promesse''' et l’'''homicide'''. Mais l’ordre premier c’est l’homicide. Il y a eu une promesse, parce qu’il y a eu un homicide. À son tour, l’homicide déclenche deux axes : 1. La '''disparition tragique''' et brutale d’un '''enfant''' ; 2. La '''douleur''' continue des '''parents'''.
 
<span id="ancre_501p"> </span>
La promesse sur une '''croix en allumettes''' n’existe pas dans le roman, c’est donc une innovation du réalisateur et des scénaristes qui projette le film, dès le début (dès la vingtième minute), dans des nouvelles directions. La croix accordera une solennité sacrée à la promesse. <ref> Dans ''[[Andreï Roublev]]'' quand le frère du Grand Prince [[Croix#Croix embrassé et pied piétiné|embrasse la croix]], dans une église, devant le corps du clergé, le frère ne tiendra pas ces engagements politiques et il va finir par trahir le Grand Prince en s’alliant avec les tatars.</ref>
La '''croix en allumettes''' fabriquée par l’enfant assassinée, introduit d’une part, le sacré et la foi ; et, d’autre part, l’allumette va, au fur et à mesure s’étoffer. En passant par la '''cigarette''', et les camions '''eighteen wheels''' transportant des '''troncs d’arbre''', elle va prendre de l’ampleur et aboutir par syllogisme <ref> Syllogisme est emprunté au grec συλλογισμός, composé de σύν (syn, « avec ») et λόγος (logos, « parole », « discours », « fable », « bruit », « lettres »). Syllogisme signifie donc littéralement « parole (qui va) avec (une autre) ». Définition du syllogisme par Aristote : « Le syllogisme est un raisonnement où, certaines choses étant prouvées, une chose autre que celles qui ont été accordées se déduit nécessairement des choses qui ont été accordées. » (Source : Wikipédia) </ref>, à une explosion finale. Comme si Jerry va, une à une, vider (utiliser, fumer) les allumettes de croix jusqu’à l’issue finale. Ainsi le choix original d’une croix en allumettes n’est pas banal.
Nous obtenons la suite (l’équation) suivante :
 
 
* Homicide &harr; Disparition &harr; Tragédie &harr; Enfant &harr; Douleur &harr; Parents
<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_502"> </span>
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>  
<span id="ancre_502a"> </span>
Voilà qui risque de soulever des objections. Tout d’abord, cette idée peut être une allusion au film de Martin Brest, ''Rencontre avec Joe Black'' (''Meet Joe Black'', 1998), dans lequel Joe Black (Brad Pitt) est un personnage qui représente la mort « corporisé », si l’on ose dire. Ensuite, et c’est justement là, un des points forts du film (un de plus). Les noms (et les objets) ont un développement important : il n’y a pas que le nom et le prénom de Jerry Black qui porte un « nom-valise ». Mais d'abord, c’est quoi un « nom-valise » ?
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
<span id="ancre_502a1"> </span>
Il est à noter enfin, que cette considération des noms et prénoms est absente dans le roman. (Voir la [[#ancre_300|Correspondances des noms entre le film et le roman]].)
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
<span id="ancre_502b"> </span>
<center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center> 
<center>*</center>
<span id="ancre_503"> </span>
Cependant, au moment où Jerry devait prendre l’avion. Il décide d’associer ses deux passions et d’aller pêcher dans la comté de Monash, le territoire géographique dans lequel sévit un assassin d’enfant. (Cf. ''' [[#ancre_26|Photogramme - 26.]]''' ) Il réunit de la sorte, sa passion pour la pêche des poissons dans l’eau, et à la pêche d’assassin de fillette sur terre qui va devenir un terrain glissant.
<center>[[#ancre_1|▲]]</center>
<center>*</center>
<span id="ancre_503a"> </span>
Quand il pêche le poisson, Jerry applique une sorte de rituel : il est habillé du gilet de pêcheur avec des nombreuses poches.<ref> En principe, le gilet est affublé de nombreux petits outils ou accessoires. Il permet de stocker les différentes boîtes à mouches, les bobines de fils, les lunettes polarisantes trouveront également leurs places, elles permettront de pouvoir observer le poisson en cas de clarté de l'eau et d'ensoleillement suffisant. On pourra trouver dans le gilet une pince pour écraser un ardillon ou ôter un hameçon maladroitement planté dans un vêtement (ou dans la main), une pince coupe-fil, une aiguille pour déboucher un œillet, un produit hydrophobe pour permettre aux mouches sèches de flotter. (Source : Wikipédia)</ref> Il porte une casquette et des lunettes sombres et larges (polarisantes ?). (Cf. ''' Photogramme - 24. (bis)''' ) Il commence par enlever sa montre (représentée deux fois), c’est un signe qu’il suspend le temps, comme s’il est en dehors du temps, seule compte, la vibration soudaine au bout de sa main de la canne, annonçant la capture imminente d’une proie. C’est un acte ancestrale et primitif. L’instinct en éveil et le savoir en action : sur la barque, au milieu du lac, Jerry choisit l’endroit qui convient au mieux, il ancre la barque ; ensuite, il choisit scrupuleusement l’appât. (Cf. ''' Photogramme - 25. (bis)''' ) Enfin, il faut savoir attendre.
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center> 
<span id="ancre_503b"> </span>
===== La pêche du « Magicien » =====
Et, au cours d’un documentaire à la télévision, sur la pêche, il comprend que pour pêcher le Magicien, l’appât devrait être un appât vivant. Dans le roman, c’est un enfant qui lui souffle l’art de pêcher. (Cf. '''[[#ancre_122|Ch. 22.]])''' Par un concours de circonstances invraisemblable, Lori, la grande « chaperon rouge », s’engouffre dans la « gueule du loup ».
 <center>* * *[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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==== Les Objets : ====
Les objets significatifs qui déclenchent des « résonances » multiples sont nombreux. Ils sont pris en considération d’une part, en fonction d’une très forte présence (la [[#ancre_9|croix]], le [[#ancre_16|dessin]]) ; et d’autre part, en fonction de la répétition d’un plan qui cadre un objet spécifique (la [[#ancre_17|cigarette]], le [[#ancre_37|camion eighteen wheels]]).
* 1. La croix en allumettes ;
* 2. Le dessin de Ginny ;
* 3. La robe rouge (l'appât);
* 4. La cigarette ;
* 5. L’appâtLa balançoire (l'hameçon).
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
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De plus, la croix de ''The Pledge'', n’est pas une croix quelconque. C’est une croix fabriquée par la victime elle-même : des allumettes rassemblées et collées par l’enfant, une à une. Le meurtre de la petite fille implique, qu’une à une, l’esprit juvénile, la foi naissante, la joie frétillante d’une enfant vont disparaître, pour devenir un socle rigide et figé, sur lequel Jerry va sceller l’effigie regrettable d’un « Ange déchu ».
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
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La croix déclenche la promesse. Le dessin déclenche l’enquête. <ref> Il en est de même dans le roman.</ref> Nous avons formulé ailleurs, l’hypothèse que Ginny a projeté l’image d’une enfant qui n’est pas au centre de la famille. Puisque nous avons vu au '''[[#ancre_7|Photogramme - 7.]]''' que le centre de la famille, c’est les dindes. Tandis que le centre géométrique du ''' [[#ancre_16|dessin de Ginny]] ''' exprime une main tendue (Cf. ''' Photogramme – 16b. ''' ). Cette main accepte, vraisemblablement, d’une autre main étrangère, des petits présents sous la forme d’étoiles noires, un rond et des traits tout autour. En réalité, d’après l’enquête, les « étoiles » sont des petits hérissons en chocolat que l’étranger (qui se donne comme surnom : le Magicien), offre aux petites filles pour les appâter.
<center>*[[#ancre_1|▲]]</center>
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Mais, nous commençons d’abord par souligner l’ensemble des plans de la robe rouge selon l’ordre chronologique d’apparition, ensuite, nous allons suivre l’évolution des principaux plans de la couleur rouge dans le film.
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[[Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_03_b_Luane rotz_0h_43_20.jpg|300px|thumb|right|alt='' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 61.''' ''0h 43’ 20’’''. La photo de Luane Rotz que Jerry va dérober.| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 61.''' ''0h 08’ 44’’43’ 20’’''. La photo de Luane Rotz que Jerry va dérober.]]
* 1. '''[[#ancre_4|Photogramme 4]]''', ''0h 14’ 13’’'', le lieu du crime : le corps de Ginny dans la forêt (plan rapproché, avec barrage);
* 11. Chrissy près de la clairière. ''1h 41’ 10’’''.
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[[Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_02_c_banderolle_gonna fishing Jerry_0h_12_36_.jpg|300px|thumb|right|alt='' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 62.''' ''0h 08’ 44’’''. . Lors de la fête organisé par ses collègues, pour le départ à la retraite de Jerry, une banderole annonce : « ''GONE FISCHING JERRY'' » (''Tu vas pêcher Jerry'')| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 62.''' ''0h 08’ 44’’''. Lors de la fête organisé par ses collègues, pour le départ à la retraite de Jerry, une banderole annonce : « ''GONE FISCHING JERRY'' » (''Tu vas pêcher Jerry'').]]
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* 8. '''[[#ancre_12|Photogramme 12]]''', ''0h 33’ 50’’'', le bonnet rouge de la gérante du « Land of Christmas » (plan poitrine) ;
* 9. '''[[#ancre_12|Photogramme 13]]''', ''0h 34’ 19’’'', la porte rouge au carillon de l’entrée de la boutique (1ère fois) (plan moyen en plongée) ;
* 10. '''Photogramme - 64.''', ''0h 34’ 30’’'', la porte rouge de la [[maison ]] de la grande-mère de Ginny (plan ensemble) ;
* 11. ''0h 38’ 35’’'', les ballons rouges des enfants qui jouent dans la cour, lors de la rencontre avec Becky Fiske (plan ensemble) ;
* 12. '''[[#ancre_17|Photogramme 17]]''', ''0h 42’ 05’’'', Jerry écrase sa cigarette dans l’épluchure d’une orange (plan poitrine) ;
D’autre part, les petites zones de présence, parfois minuscule de la couleur rouge sont contrastées par la couleur dominante du film, de couleur bleu presque foncée, une lumière bleu des pays nordiques, sauf pour les séquences du début et de la fin, nous passons à une couleur jaune sable, qui confère à l’ambiance psychologique, comme il se doit, une atmosphère désertique. C’est en fait, deux « parenthèses » de couleur jaune sable.
Par ailleurs, la couleur rouge annonce une transition significative avec l’objet suivant : la cigarette.
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<center>* * *</center>
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===== La cigarette=====
Nous l’avons signalé à plusieurs reprises, Sean Penn privilégie à un haut niveau, pour ne pas dire exclusivement, le « langage des images » au détriment du « langage verbale »,<ref> C’est le contraire par exemple, chez Quentin tarentinoTarentino.</ref> c’est une constante dans le film : très peu de démonstration verbale, l’expression, l’émotion et l’interprétation passe par le canal des images. C’est une marque d’ouverture des champs significatifs.
Commençons d’abord par souligner les plans de cigarette selon l’ordre chronologique d’apparition :
* 1. ''' Photogramme - 66.''', ''04’ 25’’'', c’est la première apparition de la cigarette dans le film, mais dans l’ordre chronologique, c’est la dernière apparition. C’est en fait, un flashforward, Jerry est de retour de sa petite cabane, il traverse en voiture le tunnel sombre, c’est la dernière image du film.
* 2. '''[[#ancre_7|Photogramme 8]]''', ''18’ 48’’'', le père Larsen demande à un policier de passage : « Ne fumez pas dans la maison… [[maison]]… » ;
* 3. '''[[#ancre_17|Photogramme 17]]''', ''42’ 05’’'', Jerry fume une cigarette et l’écrase dans l’épluchure d’une orange ;
* 4. '''[[#ancre_17|Photogramme 18]]''', ''42’ 22’’'', Stan qui prend la cigarette écrasée dans l’épluchure pour les jeter dans la poubelle ;
Nous constatons que le plan le plus révélateur est le photogramme 28 : Jerry qui allume une cigarette avec une autre cigarette qu’il vient de fumer. La doctoresse pose la question, mais Jerry reste évasif.
Le roman de Dürrenmatt fournit une explication directe, elle est livrée par le gamin rouquin, qui explique à Matthieu l’art de pêcher, d’ailleurs c’est grâce à la cigarette qui qu'ils vont discuter ensemble.  : « Le rouquin remonte du bord de l’eau vers Matthieu et lui dit : « <br/>
- ''Dites, m’sieu, vous n’auriez pas une cigarette ? ''<br/>
- ''A ton âge ? Tu vas bien, mon gaillard ! ''<br/>
- ''J’aurais juré que vous m’en donneriez une ! ''<br/>
- ''Alors, je dois y passer. '' (Il lui tend son paquet. Le gamin en prend une. « ''Merci. '' ») <br/>- ''Ouf ! Cela fait du bien pour se consoler d’être bredouille''…»<ref> Dürenmatt, ''op. cit''. pp. 163-164.</ref>
Le roman accorde une valeur de consolation à la cigarette : doit-on y voir la même valeur dans le film ? Les images concordent à souligner cette valeur. Toutefois, il est à noter, quand Jerry était « en famille » avec Lori et Chrissy, il fumait rarement.
<center>[[#ancre_1|▲]]</center> <span id="ancre_504d1"> </span> ====== La valeur des combinaisons de la cigarette====== D’abord, nous mentionnons la première suite (équation) concernant la promesse : *'''[[#ancre_501p|Promesse &harr; Croix en allumettes &harr; Sacré &rarr; Cigarette]]''' En résumant, la cigarette va prendre place dans une autre « équation » qui va combiner plusieurs éléments significatifs du film, à savoir : * '''Allumettes (de la croix - la promesse) &rarr; Cigarettes &rarr; Troncs d’arbre (les camions eighteen wheels) &rarr; le Magicien dans le feu (la promesse accomplie) ''' <span id="ancre_cig"> </span><gallery caption=" « Des allumettes au feu du Magicien » ">Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_02_Croix_allumettes_20_55.jpg | '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 9 (bis.)''' ''0h 18’ 06’’''. En retrouvant ses esprits, la mère de la victime présente devant Jerry, une [[croix]] en allumettes que sa fille avait fabriquée, et elle lui fait promettre, sur la croix, de retrouver l’assassin cruel de sa petite fille. ''' [[Croix#ancre_20|Lire la suite.]]Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_04b_dessin_1h_03_42.jpg| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 28 (bis.)''' ''1h 06’ 42’’''. Jerry fume beaucoup trop de cigarette. Pourquoi ? [[Cigarette#The Pledge de Sean Penn|Lire la suite. ]] Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_08_c_camion troncs arbre_1h_22_52.jpg | '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 37 (bis.)''' ''1h 22’ 52’’''. Premier passage d’un camion (eighteen wheels) porteur d’énormes troncs d’arbres.Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_12g_3_accident_tueur_1h_51_02.jpg|'' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 56 (bis.)''' ''1h 51’ 09’’''. L’accident du Magicien.</gallery> Cette « combinaison » va contribuer à accroître les possibilités significatives du film. Nous l’avons rencontré, dans le film d’[[Tarkovski Andreï|Andreï Tarkovski]], ''[[Nostalghia]]'', il s’agit d’un aspect particulier sur l’importance des objets dans un film : l’[[Nostalghia#L'importance des objets : aspect de miniaturisation/monumentalisation|aspect de miniaturisation/monumentalisation]] qui consiste à faire passer un objet d’un état minuscule (l’allumette et la cigarette) à un état monumental (un tronc d’arbre).  Dans ''The Pledge'', cet aspect est situé de part et d’autre du film, les allumettes, au '''Photogramme - 9'''. ''0h 18’ 06’’'' ; et le final, l’accident, '''Photogramme - 56.''' ''1h 51’ 09’’''. Entre ses deux moments forts, la cigarette sera un agent de liaison, à la fois, au niveau de sa morphologie et de ses marques d’évidence directes (il faut une allumette pour allumer une cigarette). Enfin, les trois objets ont comme dénominateur commun le feu, qui sera la dernière enveloppe du Magicien dans ses métamorphoses.  <center>[[#ancre_1|▲]]</center> <span id="ancre_504e"> </span> ===== La balançoire ===== <span id="ancre_66"> </span> [[Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_11_tueur_Magicien_balancoire_1h_37_05.jpg|300px|thumb|right|alt='' The Pledge '' de Sean Penn. '''Photogramme – 49 (bis).''' ''1h 37’ 05’’''. Surimpression de la voiture du Magicien et de Chrissy qui se balance sur la balançoire.| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme 49 (bis).''' ''1h 37’ 05’’''. Surimpression de la voiture du Magicien et de Chrissy qui se balance sur la balançoire.]] Nous arrivons enfin à la balançoire ou devons-nous dire « l’hameçon-balançoire », objet décisif et polyvalent : il devient « objet de bonheur » pour Chrissy et Lori, mais « objet-piège » pour Jerry. C’est un jouet pour Chrissy, un « outil de travail » pour Jerry.  Il est aussi un [[objet oscillant]], il indique par ses mouvements la présence d’enfant. Il devient ainsi une indication, une certitude. Sa présence est aussi forte qu’un panneau de signalisation. Jerry est persuadé qu’au bout de la balançoire, il va rencontrer le Magicien. (Cf. ''' Photogramme – 49 (bis). ''' ) Il est à noter que l’emplacement de l’objet a également son importance, comme le précise l’enfant rouquin dans le roman de Dürrenmatt : « ''Vous croyez peut-être qu’on jette son aiche n’importe où comme cela, dans le courant ? (…) L’emplacement et l’amorce, voilà les deux choses à connaître avant tout quand on veut pêcher.'' » De la sorte la route devant la station d’essence devient un fleuve.   Tableau récapitulatif des objets : <span id="ancre_504t"> </span>[[Fichier: The_Pledge_Faire_un film_04_Objets.jpg|600px|thumb|center |alt=| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Faire un film : 4ème idée principale'''. Des objets : 1. La croix en allumettes ; 2. Le dessin de Ginny ; 3. La robe rouge (l’appât) ; 4. La cigarette ; 5. La balançoire (l’hameçon). | '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Faire un film : 4ème idée principale'''. Des objets : 1. La croix en allumettes ; 2. Le dessin de Ginny ; 3. La robe rouge (l’appât) ; 4. La cigarette ; 5. La balançoire (l’hameçon).]]    <center>[[#ancre_1|▲]]</center> <span id="ancre_505"> </span> ==== Un animal : Le hérisson==== Le hérisson est un animal avec des poils durs qui peuvent piquer quand il se sent menacer. Mais, en général, « l’animal est peu farouche, il n’hésite pas à s’introduire dans les jardins, jusque dans les villes. Attendrissant quand il est apprivoisé mais redoutable quand il hérisse ses piquants et se met en boule. »<ref> Source : Wikipédia. </ref>  <center>[[#ancre_1|▲]]</center>  <span id="ancre_505a"> </span> ===== Symbolisme de le hérisson =====  Cet animal occupe une place éminente dans de nombreux mythes d’Asie centrale, il est considéré comme l’inventeur du feu. « L’explication provient du fait que « la brûlure » provoquée par ses piquants est sans doute à l’origine de ce symbolisme igné, solaire, et donc civilisateur. <ref> '''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', p. 498.</ref> « Dans l'Égypte antique, on croyait que le hérisson protégeait les morts. De nombreuses représentations de cet animal ont été trouvées dans plusieurs tombes. » « Pour les Romains de l'Antiquité, le hérisson était un animal d’une grande importance lors d’une coutume qui est encore familière aujourd’hui. » « Au Moyen Âge le hérisson apparaît dans de nombreux Bestiaires. » <ref> Source : Wikipédia. </ref> D’autre part, l’iconographie médiévale a fait du hérisson un « symbolisme de l’avarice et de la gourmandise. <ref> En raison de l’habitude qu’on lui prête de se rouler sur les figues, les raisons et les pommes et, tout couvert de ces fruits au bout de ses piquants, d’aller se cacher au creux des arbres, pour entasser ses richesse et en nourrir ses petits. '''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', p. 499. </ref> <center>[[#ancre_1|▲]]</center>   <span id="ancre_505b2"> </span> ===== Superstition de le hérisson ===== S’il est, chez les tziganes, « l’animal porte-bonheur par excellence » <ref> Bing Maxim, Démonologie médicale des Tziganes de Transylvanie, Revue Ciba, Bâle, déc. 1939, p. 168.</ref> le hérisson, considéré ailleurs comme un carnassier dangereux, est accusé de mille maux : il dévore les bébés dans leur berceau (Marne), les canards (Bretagne), les poules (Vivarais), saccage les arbres fruitiers et les vignes, et se roule dans les figues et les raisins qu’il emporte accrochés sur des épines (Provence). <ref> '''Éloïse Mozzani''', ''Le Livre des Superstitions. Mythes, Croyances, Légendes, op. cit.,'' p. 257 sq.</ref> Le hérisson connaît une herbe « maîtresse du fer » qui a la propriété d’ouvrir serrures, cadenas ou fermetures métalliques. <ref> Pour se la procurer, il faut enfermer dans une cage un bébé hérisson : la mère viendra le délivrer à l’aide de la plante magique. Il suffit de s’ouvrir l’index de la main gauche et d’enfermer l’herbe dans sa chair pour être capable d’« ouvrir toutes les fermetures en fer ». Pedrazzani Jean-Michel, ''Le Mystérieux sixième sens des animaux'', Paris, Belfond, 1984, p. 94.</ref> <center>[[#ancre_1|▲]]</center> <span id="ancre_505c"> </span> ===== Le complexe du hérisson===== Le complexe du hérisson est particulièrement utile à notre propos, il est susceptible d'apporter des indices pertinents sur la personnalité du Magicien. Pour cela, nous allons nous appuyer sur un personnage d’un manga japonais : Shinji Ikari.<ref> Source : Wikipédia.</ref> « Shinji Ikari est un personnage de l'anime <ref>Anime, parfois japanime (mot-valise composé de Japon et animation), est un terme du genre masculin communément défini pour désigner un film d'animation en provenance du Japon. Anime est le diminutif du mot animēshon, lui-même transcription de l'anglais Animation. (Source : Wikipédia.)</ref> Neon Genesis Evangelion (litt. l'évangile du nouveau siècle). Shinji est abandonné par son père alors qu'il n'avait que quatre ans, après la mort de sa mère. C'est pourquoi Shinji est un personnage toujours renfermé sur lui-même qui fuit toujours les situations difficiles. » « Shinji ne croit plus en l'amour, ni aux sentiments et à l'affection depuis le rejet de son père. Il va alors plonger pendant toute son enfance dans la tristesse, les larmes et le désespoir... On comprend que la personne qui comptait le plus l'aura "tué" de l'intérieur... Il va fuir le monde qui l'entoure. La fuite et le silence seront ce que le définira par peur d'être blessé encore. » « Shinji souffre du complexe du hérisson. Il a préféré garder une certaine distance avec ses proches par peur de trop souffrir de ces relations. » La personnalité de Shinji offre des similitudes avec le Magicien sauf que ce dernier quand il réussit à établir un contact avec des petites filles habillées en rouge et en les appâtant avec des hérissons en chocolat inoffensifs, il se transforme en un tueur sanguinaire et barbare.  <center>[[#ancre_1|▲]]</center> <span id="ancre_505d"> </span> ===== Le dilemme du hérisson ===== <span id="ancre_12b"> </span>[[Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_04_a_4_33_50.jpg|300px|thumb|right |alt='' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 12 (bis).''' ''0h 33’ 50’’''. Jerry cherche l’adresse d’Annalisa Hansen. Nous apercevons Oliver dans le fond… | '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 12 (bis).''' ''0h 33’ 50’’''. Jerry cherche l’adresse d’Annalisa Hansen. Nous apercevons Oliver dans le fond…]]  Ou parfois le dilemme de porc-épic, est une analogie sur les défis de l'intimité humaine . « Elle décrit une situation dans laquelle un groupe de hérissons cherchent tous à se rapprocher les uns aux autres afin de partager la chaleur par temps froid. Ils doivent rester cependant à l'écart, car ils ne peuvent éviter de se blesser l'un l'autre avec leurs fortes épines. Bien qu'ils partagent tous l'intention d'une relation étroite réciproque, cela peut ne pas se produire pour des raisons qu'ils ne peuvent pas éviter. » <ref>Source : Wikipédia.</ref> Le dilemme du hérisson est utilisé pour justifier ou expliquer l'introversion et l'isolationnisme. <ref><em>Ibid.</em></ref> Il correspond à la personnalité du Magicien, sauf que chez lui, les épines se transforment en des couteaux meurtriers.  Sean Penn nous donne l’occasion de rencontrer le Magicien, subrepticement, pendant quelques secondes. Cette technique de mise en scène subtile et rare dans le cinéma est à souligner. En effet, le Magicien était là, devant Jerry (et nous spectateurs), à la première seconde de son retour dans le paysage du crime, dans [[#ancre_309|la boutique de « Land of Christmas »]], mais il n’a pas fait et ne fera jamais attention de cette éventualité (comme nous d’ailleurs, au début). (Cf. ''' Photogramme – 12 (bis). ''' )  Et pourtant, dès le début de l’enquête, les gâteaux étaient le seul indice en possession de la police. À sa sortie de la boutique, Jerry saura par l’intermédiaire d’[[#ancre_310|Annalise Hansen]], qu’après les leçons de piano : « <em>(On) mangeait des petits gâteaux. Quand j’en faisais. Ou il m’arrivait de l’envoyer au « Land of Christmas », la boutique qui est en dessous, pour s’acheter ce qu’elle aimait. </em> » Il est curieux que Jerry n’avait pas fait le rapprochement. Nous constatons que le Magicien au fond de l’image, dans le bureau de la boutique, est comme un animal, derrière une cage en verre. Nous aurons l’occasion de revoir le bureau, au [[#ancre_53|photogramme 54.]]  Enfin, cette technique de mise en scène : montrer furtivement la personne (ou l’objet) recherchée, sera utilisée par le réalisateur dans [[Into the Wild]]<ref>Avec le [[Into the Wild#ancre_livre|livre bâton]] </ref>. Il nous semble que cette technique orchestre et organise l’ensemble du film, elle agence son rythme, sa « respiration », son montage, elle confère au film des qualités supérieures.  <center>[[#ancre_1|▲]]</center> ====Un cadre : La comté de Monash====  <small><blockquote>{{citation| Tout lieu, (…), est porteur de valeurs, qu’elles soient sociales ou individuelles, d’ordre public ou privé, acceptées ou refusées. }}<br />&mdash; André Gardies. <ref>''L’Espace au cinéma, [[Thèse:Bibliographie#ancre_8|op. cit.]]'' p. 141.</ref></blockquote></small> Le terme cadre ne doit pas être considérer dans son sens restreint et technique, comme étant la « limite de l’image » <ref>''Esthétique du film'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_5|op. cit.]]'' p. 11.</ref>, mais dans un sens élargit, comme étant les « limites du film », les espaces du film. <ref>Cf. André Gardies, ''Ibid'', chapitre II, « Matière plurielle », ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_8|op. cit.]]''</ref> Au cours de notre étude, nous avons souvent souligné les différentes valeurs des cadres dans les photogrammes proposés. Nous n’allons pas revenir dessus.  Par ailleurs, dès le début, le film est ancré dans le cadre grandiose de la comté de Monash. En somme, nous quitterons rarement la comté. En termes de pourcentage, cela représente plus de 85% du film, et qui implique 46 séquences sur 53, seulement 7 séquences concernent l’extérieur de la comté, principalement des plans du commissariat. Ces séquences sont les suivantes :  * [[#ancre_302|2 0h 04’ 53’’ - Jerry prend sa retraite]]* [[#ancre_303|3 0h 12’ 48’’ - Homicide sur mineure]]* [[#ancre_306|6 0h 22’ 00’’ - Arrêt d’un suspect]]* [[#ancre_307|7 0h 29’ 00’’ - Fin de l’interrogatoire]]* [[#ancre_308|8 0h 30’ 50’’ - L’aéroport]]* [[#ancre_313|13 0h 40’ 35’’ - Jerry chez Stan Prolack (I. de police)]]* [[#ancre_315|15 0h 48’ 24’’ - Jerry chez Eric Pollack (C. de police)]]   Le schéma suivant donne une idée des cadres du film : <span id="ancre_506t"> </span>[[Fichier: The_Pledge_Faire_un film_06_Cadre.jpg|500px|thumb|center |alt=| '' The Pledge '' de Sean Penn. Schéma des cadres du film.|'' The Pledge '' de Sean Penn. Schéma des cadres du film.]]  <center>[[#ancre_1|▲]]</center> =====La station d’essence===== <span id="ancre_67"> </span> [[Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_14_dernier plan.jpg|300px|thumb|right|alt='' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 67.''' ''Dernier plan du film''. La station abandonnée. Nous apercevons Jerry qui parle à lui même.| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 67. ''' ''Dernier plan du film''. La station abandonnée. Nous apercevons Jerry qui parle à lui même.]] Le film commence et termine avec la station d’essence. Nous partons d’une station abandonnée, pour repartir avec Jerry dans le cœur de l’enquête ([[#ancre_66|Jerry dans le tunnel]]). L’œuvre est cyclique, elle tourne en rond, comme elle le fait dans l’esprit répétitif et tourmenté de Jerry. Les images de la station abandonnée à l’ouverture et la fermeture du film (Cf. ''' Photogramme – 67. ''' ), contrastent fortement avec la station animée dans l’ensemble de la seconde partie du film.  <center>[[#ancre_1|▲]]</center> =====Le tracé graphique des mentions écrites===== <span id="ancre_68"> </span> [[Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_13_banderole_1h_53_03.jpg|300px|thumb|right|alt='' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 68. ''' ''1h 53’ 03’’''. La banderole d’adieu du début du film : « Gonna fishing Jerry », traîne au sol. Jerry, titubant, la ramasse et la cache.| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 68. ''' ''1h 53’ 03’’''. La banderole d’adieu du début du film : « Gonna fishing Jerry », traîne au sol. Jerry, titubant, la ramasse et la cache.]] <span id="ancre_62b"> </span> [[Fichier: The_Pledge_Sean_Penn_02_c_banderolle_gonna fishing Jerry_0h_12_36_.jpg|300px|thumb|right|alt='' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 62 (bis). ''' ''0h 08’ 44’’''. Lors de la fête organisé par ses collègues, pour le départ à la retraite de Jerry, une banderole annonce : « ''GONE FISCHING JERRY'' » (''Tu vas pêcher Jerry'')| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Photogramme – 62 (bis). ''' ''0h 08’ 44’’''. Lors de la fête organisé par ses collègues, pour le départ à la retraite de Jerry, une banderole annonce : « ''GONE FISCHING JERRY'' » (''Tu vas pêcher Jerry'').]]  L’image de la banderole qui traîne au sol est révélatrice. (Cf. ''' Photogramme – 68. ''' ) Dans une perspective sémiologique, Christian Metz suivant les analyses de Louis Hjelmslev <ref> ''Prolégomènes à une théorie de langage'', Paris, Éd. de minuit, 1968.</ref> a proposé une répartition en distinguant : « l’image, le son musical, le son phonétique des « paroles », le bruit et le tracé graphique des mentions écrites. » <ref> ''Langage et cinéma'', Paris, Larousse, 1971 (Ch. X en particulier). </ref>  Ce dernier point est une belle illustration sur l’évolution de la personnalité de Jerry. Durant le fête de départ, la banderole était en plein lumière, entourée de monde, visiblement heureux, (Cf. ''' Photogramme – 62 (bis). ''' ) et à la fin du film, la même banderole traîne dans la poussière. Jerry trouve un moment de lucidité pour la ramasser et la cacher.   Il reste le [[#ancre_312|dessin de Ginny]] et les [[#ancre_26|plans topographiques des lieux]], ils confirment à Jerry son idée sur le Magicien, et vont le pousser à s’établir dans la comté. Le tableau général subit un changement, la 6ème idée englobe les cinq autres. <span id="ancre_506ta"> </span>[[Fichier: The_Pledge_Faire_un film_06_02_Cadre.jpg|450px|thumb|center |alt=| '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Faire un film : 6ème idée principale'''. Un cadre : La comté de Monash. | '' The Pledge '' de Sean Penn. ''' Faire un film : 6ème idée principale'''. Un cadre : La comté de Monash.]]   <center>[[#ancre_1|▲]]</center>    
''La suite est en préparation''
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