Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Objet oscillant

353 octets ajoutés, 31 mai 2012 à 18:35
<span id="ancre_1"></span>[[Fichier: objetoscillantandreirouvlevp1.jpg|600px500px|thumb|centerright|alt=''[[Andreï Roublev]]'', '''plan 384.''' Le son du balancement du battant de la [[cloche]], avant qu'elle émette un son intense, clair et présent, qui remplira tout l'espace. |''[[Andreï Roublev]]'', '''plan 384.''' Le son du balancement du battant de la [[cloche]], avant qu'elle émette un son intense, clair et présent, qui remplira tout l'espace. ]]<br/>  <center>* * *</center>
'''<span id="ancre_241">Plan</span> 241-58-8''' <ref>Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode.</ref>: ''1h 48' 09"'' : Changement de plan. Plan général du chef tatar-centaure admiratif devant les fresques de Roublev. Panoramique sur le prince. A la hauteur de sa tête, nous distinguons trois encensoirs qui oscillent sans arrêt. <ref>Cf. Le thème de l'encensoir oscillant chez '''Jung''', ''Sur l'interprétation des rêves'', Editions Albin Michel. </ref> C'est une autre figure de l'[[hésitation]] du prince qui est toujours dubitatif. Les plans fixes avec un objet en mouvement sur place sont toujours des grands moments dans le cinéma. Nous pensons par exemple aux plans de Mizoguchi, qui "papillotent" avec des éventails dans ''Les Contes des Chrysanthèmes Tardifs''. Il y a aussi l'usage qui peut paraître excessif dans les films noirs, d'une lampe qui oscille dans une chambre obscure : le changement de valeurs optiques, clair et sombre s'effectue rapidement. Les cadres décadrent et les bords débordent. Dans un tel cas de figure, il y a souvent une sortie fracassante d'un état paroxystique, qui se traduit par les changements violents de l'éclairage. <ref> Cf. également, '''R. Dadoun''', l'ampoule qui oscille dans l'une des scènes finales de ''Psychose'' (1961) d'Alfred Hitchcock : (…) "Le cadavre modifié de la mère basculant sur un fauteuil, dans le va-et-vient éclairant sidérant métronomique d'une sale ampoule." ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|Op. cit.]]'', p. 49. '''F. Cesarman''', l'ampoule oscillante dans ''Le chien Andalou'' de Luis Buñuel (…) "représentation de sensations internes par des objets concrets." ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|Op. cit.]]'', p. 72. </ref>
<span id="ancre_241p"></span> [[Fichier:ObjetoscillantAndreïroublev_Tarlovsky_plan241_encensoir_1600p2.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Encensoir oscillant''' : ''[[Andreï Roublev]]'', '''Plan 241'''. Panoramique sur le prince. A la hauteur de sa tête, nous distinguons trois encensoirs qui oscillent sans arrêt. |'''Photogramme - Encensoir oscillant''' : ''[[Andreï Roublev]]'', '''Plan 241'''. Panoramique sur le prince. A la hauteur de sa tête, nous distinguons trois encensoirs qui oscillent sans arrêt. ]]