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Mathilde

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/* Les jeux d’adultes : la question des appâts */
====Les jeux d’adultes : la question des appâts====
Si les jeux des enfants sont innocents et spontanés, les jeux des adultes poursuivent un objectif précis et sont mûrement réfléchis. Dès les [[Premier (pland'un film)|premiers plans]] du film, nous avons une mise en scène (qui est en quelque sorte un jeu de déplacement et de replacement), de la mort de De Petris, au '''[[#ancre_4|plan 35]]''' et '''[[#ancre_6|46]]'''. Ensuite, successivement, aux '''[[#ancre_15|plans 200 – 245]]''', quand De Petris téléphone au général, en lui annonçant : « ''On a l’appât. Si on a l’appât, on tient Paradic'' » ; et au plan 514, la préparation de l’état-major de l’ONU de la mise en scène de l’appât. Cette séquence sera suivie par un épisode burlesque, le sauvetage de la vache Rouja sur un toit, au '''[[#ancre_29|plan 714]]''', cette dernière sera appâtée par des marguerites. Enfin, quand De Petris est relevé de ses fonctions et que le major lance l’opération requin, il va appâté Misho grâce aux chaussons de Mathilde, au '''[[#ancre_57|plan 1376]]'''. Mais tous ces efforts déployés étaient vains et inutiles, car nous l’apprendrons à la fin du film, au plan 1608, que Paradic est mort, et que l’ONU attendait un « ''fantôme'' ».
Ainsi, enfin de compte, ce qui est significatif, c’est le regard critique que la réalisatrice jette sur l’ONU, l’Organisation des Nations Unies. En effet, nous pouvons constater qu’à travers plusieurs séquences, que les apparences sont soigneusement mise en scène, et qui font poser des questions sur la partialité et l’objectivité de l’Organisation. En outre, nous remarquons dans le film, que l’ONU est toujours en retard. Nous l’apprendrons, durant la confession de De Petris sur le bateau de pêche, aux '''[[#ancre_38|plans 816 – 875]]''' et ensuite au plan 1608.