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Barque

617 octets ajoutés, 23 septembre 2011 à 15:33
</tr>
<tr>
<td><strong> [[#1900 (Novecento) , de Bernardo Bertolucci|1900]]</strong></td>
<td>''[[1900|Novecento]]''</td>
<td><strong>Bertolucci Bernardo</strong></td>
<tr>
<td>'''Into the Wild'''<br/>
&#167;. Christopher dans un canoë<br/>'''[[Into the Wild#ancre_71ancre_41|&#934;&#969;. 41. Plan 1352805]]'''</td>
<td> (Voir détail : ''[[Into the Wild]]'')</td>
<td><strong>Penn Sean</strong></td>
<tr>
<td>'''Maître (Le) '''<br/>
&#167;. "Le Maître" flotte dans les airsSur la barque : Démocrite. '''[[Maître (Le)#ancre_41ancre_32|&#934;&#969;. 4132. Plan 128103a.]]'''</td>
<td>(Voir détail : ''[[Maître (Le)#Maître (Le)|Mistrz]]'')</td>
<td><strong> Piotr Trzaskalski </strong></td>
</tr>
<tr>
<td>'''Mathilde'''<br/>&#167;. Misho et le petit bateau 1.<br/>''' [[#ancre_1|&#934;&#969;. Plan 122.] ] '''<br/>&#167;. Misho et le petit bateau 2.<br/>''' [[Mathilde#ancre_24ancre_11|&#934;&#969;. 24. Plan 502137.]] '''</td>
<td>(Voir détail : ''[[Mathilde#Mathilde|Mathilde]]'')</td>
<td><strong>Mimica Nina</strong></td>
</tr>
<tr>
<td><strong>Visiteur (Le)</strong><br/> &#167;. &#934;&#969; 1. Plan 1.Le radeau de l'Enfant <br/> &#167;. &#934;&#969; 15. Plan 28.Le Visiteur vole le radeau</td> <td> [[Visiteur (Le)#Visiteur (Le)|Muukalainen]]</td>
<td><strong>Valkeapää Jukka-Pekka</strong></td>
<td>Forsström J.<br/>
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films==
 
 
===1900 (Novecento), de Bernardo Bertolucci===
 
C'est la [[première]] [[apparitio]]n de l'oncle d'Alfredo. Il représente pour le jeune adolescent, un idéal, de rêve, d'aventure et de voyage. Mais hélas, l'image démontre que cet idéal, ne sera qu'une [[ombre]], un mirage insaisissable. Contrairement à son oncle qui forgeait lui-même son destin, Alfredo subira le sien, sans aucun effort pour changer le cours des choses. Dans le même registre voir l'image de l'[[Escalier#ancre_177p|Escalier]] dans [[A travers le Miroir]], de [[Bergman Ingmar|Bergman]].
 
 
 
[[Fichier:Barque_ombre_Bertolucci__13__0h_58_23_750p.jpg|300px|thumb|right|Photogramme Barque 1 : ''1900 (Novecento)'', '''Plan 309'''. L'ombre de l'oncle d'Alfredo, Ottavio.]]
 
 
<center>*</center>
 
 
====Liens spécifiques du film====
 
Voir :
 
*[[Cape#1900 (Novecento) de Bernardo Bertolucci|Cape]]
*[[Couronne#Novecento de Bernardo Bertolucci|Couronne de grenouilles]]
*[[Thèse:Introduction:La méthode de l'arbre cinémantique#ancre_1|Cheval blanc]]
*[[Cheveux#Novecento de Bernardo Bertolucci|Cheveux]]
*[[Lucarne#La Lucarne dans Andreï Roublev, d'Andreï Tarkovski et Novecento de Bernardo Bertolucci|Lucarne]]
*[[Ombre]]
 
 
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''' <span id="ancre_3">Plan</span> 3 :''' '' 00' 40&quot;'' : Plan rapproché fixe sur un tronc d'[[arbre]] qui occupe toute la moitié gauche du cadre, la moitié droite est occupée par les bords de la rivière, léger mouvement de la caméra vers la gauche, le tronc de l'arbre est à droite. Efim passe derrière l'arbre sur une petite barque sculptée dans un tronc d'arbre. Il rame rapidement, devant lui se trouve les harnais. (Cf. '''Photogramme Barque 12''')
<span id="ancre_3p"></span> [[Fichier:Barque_Andreïroublev_Tarlovsky_plan003_1600p.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme - Barque 12''' : ''Andreï Roublev'', '''Plan 3'''. La barque d'Efim taillée dans un [[arbre]], devant lui se trouve les harnais. ]]
Dans le plan 3, il y a une proposition cinématographique significative. Nous l'avons évoquée, à propos du plan rapproché sur l'énorme tronc d'arbre, qui occupe toute la moitié gauche de l'écran, laissant entrevoir la rivière dans la moitié droite. En fait, la composition plastique développe "un passage" d'une forme verticale, statique et puissante (l'arbre) à une forme horizontale, dynamique et légère (la barque). Cet argument est un point de plus à mettre au compte de la notion de passage cinématographique.
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''' <span id="ancre_127">Plan</span> 127-21 <ref>Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode.</ref> :''' '' 1h 02' 18&quot;'' : Roublev rejoint son groupe. Certains sont dans la grande barque, d'autres au bord de l'eau. Il s'approche tout près ; tout le monde le dévisage. Il leur dit : "''pourquoi me regardez-vous ainsi ?''"
''' <span id="ancre_128">Plan</span> 128-22 : ''' ''1h 02' 52&quot;'': Daniel lui offre un [[oignon]]. C'est une figure qui nous relie au bouffon.
''' <span id="ancre_130">Plan</span> 130-24 :''' '' 1h 03' 24&quot;'' : Plan général sur tout le groupe. Tout à coup, la petite barque de procession traverse l'écran, sur les ondes de l'eau, de gauche à droite.
''' <span id="ancre_131">Plan</span> 131-25 :''' '' 1h 04' 01&quot;'' : Elle touche la grande barque des compagnons de Roublev. (Cf. '''Photogramme Barque 23'''.) Gênée par l'obstacle, elle s'immobilise quelques instants, puis elle continue son chemin.
<span id="ancre_131p"></span> [[Fichier:barques_Andreïroublev_Tarlovsky_plan131_1600p.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme - Barque 23''' : ''Andreï Roublev'', '''Plan 131'''. La petite barque de procession vient heurter la grande barque, celle de l'atelier d'Andreï Roublev. ]]
Fin du 4ème épisode.
D'un point de vue [[Thèse:Résumé|cinémantique]], la confluence des actions, culmine avec la petite barque de procession qui heurte doucement la grande barque des compagnons de Roublev. ('''Photogramme Barque 23'''.) Ce qui est remarquable dans ce plan, c'est que Daniel parlait. Il disait : "''la journée sans histoire, indéfiniment...''" à l'[[Instant (précis)|instant précis]], à la fin de la phrase, où la petite barque cogne la grande. La petite barque qui voguait librement sur le fil de l' [[eau]], vient heurter la grande barque, comme un "[[choix]]", une espèce de décision divine. Au fil de la séquence, nous assistons à une [[métamorphose]] de la barque de procession qui se transforme en "vierge aquatique" (plan 141), quand la naïade, qui veut échapper aux cavaliers, s'approche de la barque des peintres, pour rejoindre aussitôt après l'immensité de la rivière. Comme la petite barque, la naïade s'approche vite, pour vite disparaître.
Plusieurs conclusions s'imposent. Il y a d'abord le message de paix délivré à l'origine par la double chaîne humaine (plan 117) qui pousse dans les flots une petite barque qui transporte en quelques sorte "l'enfance de la fraternité". Mieux encore, c'est un désir de retour à l' enfance. En effet, n'oublions pas qu'il y avait, dans la petite barque, une petite figurine, comme une poupée en paille.(Cf. '''Photogramme - Barque 34''')
<span id="ancre_117ap"></span> [[Fichier:Barque_Andreïroublev_Tarlovsky_plan117a_1600p.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme - Barque 34''' : ''Andreï Roublev'', '''Plan 117a'''. La petite barque de procession. ]]
Par la suite, nous allons voir d'une part, le poids de l'enfance dans le film (qui est d'ailleurs une grande constante dans le cinéma de Tarkovski), et d'autre part, le rôle de la [[paille]]. Par ailleurs, grâce à la [[Nostalghia#L'importance des objets : aspect de miniaturisation/monumentalisation |miniaturisation]] de la barque, il y a aussi une idée de "modélisation", d'un projet en moule, en gestation, qui va échoir à Roublev.
*'''Pivin Aude ''', ''Jean-Luc Godard : transport, transfert, métaphore'', mémoire de maîtrise DEA, Paris III, sous la direction de Alain Bergala, 1999. </ref> dans la profondeur de la terre, d'un terrible brassage d'un magma en formation. S'il y a une nette importance de la terre-mère, sa sœur-l'eau l'est aussi. L'[[eau]] devient une limite, mais une limite translucide et franchissable, comme une [[barrière]] ouverte, accueillante. La naïade dans l'eau (plan 141) est une autre idée de la femme nue à la clôture ([[Baiser#ancre_123p|plan 123]]). A cette différence près que la naïade ne fait que passer dans l'eau.
En résumé, nous devons considérer les deux grands moments de la petite barque de procession (plans 117 et 130). Au cours du premier moment, nous observons des gestes légers, sans heurts, des moments de toucher tendre et délicat, mais aussi des gestes doubles.(Cf. '''Photogramme - Barque 35''' )
<span id="ancre_117ap"></span> [[Fichier:Barque_Andreïroublev_Tarlovsky_plan117b_1600p.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme - Barque 45''' : ''Andreï Roublev'', '''Plan 117b'''. L’étrange procession de la petite barque. ]]
Cette petite barque poussée par toutes ces mains innombrables va disparaître dans la nuit noire et sombre pour réapparaître subitement, au moment où Roublev apparaît. Nous pouvons considérer ce moment (l'[[apparition]] de la barque de procession) comme un accomplissement spirituel dans la future apothéose de la peinture d'Andreï Roublev, comme une décision inflexible !
 
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''' <span id="ancre_30">Plan</span>
 
''' ''
''&quot;
 
<span id="ancre_1"></span> [[Fichier:p.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Génuflexion 1''' : ''Andreï Roublev'', '''Plan '''. ]]
 
 
<span id="ancre_1"></span> [[Fichier:genuflexionp1.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Génuflexion 1''' : ''Nostalghia'', '''Plan 6'''. ]]
 
<span id="ancre_1"></span> [[Fichier:eaup1.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Réalité''' : ''Le Miroir'', '''Plan 25'''. L'eau qui ruisselle le long des murs de l'appartement. ]]
 
<span id="ancre_107ap"></span>[[Fichier:eaup5.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Sac 6''' : ''Stalker'', '''Plan 107a'''. ]]
 
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====Liens spécifiques du film====
Voir : ''[[Andreï Roublev]]''
 
 
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====Liens spécifiques du film====
 
 
Voir : ''[[Miroir (Le)|Miroir (Le)]]''
== Voir aussi ==
*[[OiseauBateau]]