Plateau

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Shining, première rencontre de Jack et de Delbert Grady. Ce dernier fait tomber, malencontreusement son plateau contenant ... trois verres de vin, comme les trois membres de la famille Torrance.
Shining, première rencontre de Jack et de Delbert Grady. Ce dernier fait tomber, malencontreusement son plateau contenant ... trois verres de vin, comme les trois membres de la famille Torrance.

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Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations


Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée
Shining
§. Φω. Première rencontre de Jack et de Delbert Grady.
The shining Kubrick Stanley Johnson D.,
King S.,
Kubrick S.,
1980 USA,
Angleterre
120
Stalker (Voir détail : Stalker) Tarkovski Andreï Tarkovski A.
Strougatski A. et B.
1979 URSS 161


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Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films

Stalker, d’Andreï Tarkovski

Le plateau vibrant

Pour introduire le deuxième protagoniste du film, le Stalker, Andreï Tarkovski choisit de nous le présenter directement dans son appartement.

Plan 5 : 03' 34" : Avec un travelling avant très lent, "la caméra passe entre deux portes-fenêtres et cadre en plan d'ensemble une chambre. Au centre est disposé un lit à baldaquin en fer forgé." [1]

Photogramme - Plateau : Stalker, Plan 6. Le plateau en fer qui vibre.
Photogramme - Plateau : Stalker, Plan 6. Le plateau en fer qui vibre.

Plan 6 : La caméra poursuit son travelling pour venir en plan rapproché et en légère plongée sur un plateau en fer vibrant sur une table. (Cf. Photogramme – Plateau.)

Nous entendons des sons de sifflets de train. Sur la table : (...) "Un verre d'eau, un bout de coton, deux comprimés, une sorte de petite boîte, un morceau de papier froissé." [2] Après la vibration de verre, grâce à un travelling lent à gauche, nous allons apercevoir dans l'ordre : la femme du Stalker, ensuite, une petite fille, Ouistiti, et enfin, un homme au crâne presque rasé, le Stalker. Un travelling repartira à droite, pour s'arrêter de nouveau sur le plateau qui continue de vibrer légèrement. [3]

Donc, le verre vibrant ponctue et isole l'introduction du Stalker et de sa famille. Et à la fin du film, le prodige de Ouistiti, (plan 144, dernier plan du film) ponctue le début et la fin du film. Quel est alors, l'intérêt de ce plan ? Est-ce que le sifflement du train et la vibration du verre sont comme un signal de départ pour le Stalker ? Est-ce que cela veut dire qu'il habite près d'une gare ? S'agit-il d'un centre de départ et d'arrivée imminentes ? Est-ce l'indice sismographique de la météorite ? Cette ponctuation peut être aussi considérée comme une parenthèse. Pour reprendre un terme tarkovskien, elle devient comme une strate supplémentaire, mieux encore, comme une strate cinémantique. Car le plateau devient une représentation métaphorique de la Zone, où tout change à chaque instant, où tout bouge. [4] E. Morin dirait une "représentation cosmomorphique". [5]


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Liens Spécifiques du film

Voir : Stalker


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Notes et références

  1. Andreï Tarkovski, Stalker, L'Avant-Scène Cinéma, op. cit.,p. 14.
  2. Ibid. p. 14.
  3. G. Pangon : (...) " Le signe de la Croix est donc là…", op. cit., p.106.
  4. Une allusion au tremblement de terre que nous avons évoqué ailleurs ? (Voir : Stalker )
  5. (...) "Le cosmomorphisme, c'est-à-dire une tendance à charger l'homme de présence cosmique." op. cit., p. 77.


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