« Oiseau » : différence entre les versions

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338 octets ajoutés ,  12 février 2015
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==Titres des films==
==Titres des films==
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       <th><em>Titre original</em></th>
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==Autres titres de films==
==Autres titres de films==
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       <th>Scénario</th>
       <th>Scénario</th>
       <th>Année</th>
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       <th>Pays</th>
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       <td> '''Andreï Roublev'''<br/>
       <td> '''Andreï Roublev'''<br/>
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==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films==
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films==


 
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===Les oiseaux dans Les Fraises sauvages, d’Ingmar Bergman===
===Les oiseaux dans Les Fraises sauvages, d’Ingmar Bergman===
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<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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===Le Miroir, d'Andreï Tarkovski===
===Le Miroir, d'Andreï Tarkovski===
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====Est-ce que Le Miroir est un mythe cinématographique ?====
====Est-ce que Le Miroir est un mythe cinématographique ?====


 
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Nous avons une figure majeure du film. Cette figure particulière aborde, aspire et confond trois figures dominantes du film : l'oiseau, le [[feu]] et le [[vent]]. En somme, nous n'avons presque plus affaire à une figure déterminante, non plus à une thématique, mais nous assistons en fin de compte à l'élaboration d'un mythe. Pierre Grimal précise que le mot grec qui sert à désigner le mythe (...) "(&mu;&nu;&theta;&omicron;&sigmaf;) s'applique à toute histoire que l'on raconte. (…) Le mythe s'oppose au "logos" comme la fantaisie à la raison. "Logos et Mythos sont les deux moitiés du langage, deux fonctions fondamentales de la vie et de l'esprit." <ref>'''Pierre Grimal''', ''La Mythologie grecque'', P.U.F. (1953) 1986, pp. 6-7.  </ref> Pierre Lavedan, voit "un ensemble de symboles très anciens, destinés primitivement à envelopper les dogmes philosophiques et des histoires morales, dont le sens se serait perdu ; (…) De la philosophie poétisée." <ref>'''Pierre Lavedan''', ''Dictionnaire illustrée de la mythologie et les antiquités grecque et Romaines'', Paris, 1931, p. 684.  </ref> Mais, Le Miroir est un film, et non une histoire. Son auteur l'a voulu ainsi : (…) " Nous ne pouvons pas percevoir l'univers dans sa totalité. Mais l'image peut exprimer cette totalité." <ref>'''Andreï Tarkovski''', ''Le Temps Scellé'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p. 100.  </ref>  Ainsi, nous comprenons mieux, à présent, cette citation si importante. L'auteur cherche la totalité. Il sait que l'image "peut" exprimer cette totalité ; mais elle ne l'exprime pas d'emblée. Nous pensons que c'est pour cette expression totalisante que l'auteur s'appuie (ici et ailleurs) sur les trois figures citées. Mais nous pensons aussi qu'un seul plan dans le film, à lui seul, exprime l'ensemble des trois figures : c'est le [[Feu#ancre_124p|plan 124]], lorsque Ignat brûle dans la cour, ce que l'on a appelé [[Feu#Variation d’éclairage, le mythe du phénix et l'énigme du coq |"le phénix"]] ( Xème épisode. "Le Buisson ardent."). Nous l'avons vu en insert. Il propose un développement des plans du buisson. Ainsi, le vent, le feu et l'oiseau sont constamment enchaînés, ils se répondent l'un à l'autre. Ils sont même, comme nous allons le voir, l'un dans l'autre, non pas dans un sens matérialisable ou concret, mais dans un sens abstrait, qui converge à notre avis, comme nous l'avons annoncé vers un sens "sacré". Le sens sacré est pris dans le sens de Roger Caillois : "Ce qui se distingue du profane. (…) Le sacré apparaît ainsi une catégorie de la sensibilité. (…) C'est la catégorie sur laquelle repose l'attitude religieuse. " <ref>'''Roger Caillois''', ''L'Homme et le sacré,'' Gallimard, Paris, 1950, p. 23.  </ref>
Nous avons une figure majeure du film. Cette figure particulière aborde, aspire et confond trois figures dominantes du film : l'oiseau, le [[feu]] et le [[vent]]. En somme, nous n'avons presque plus affaire à une figure déterminante, non plus à une thématique, mais nous assistons en fin de compte à l'élaboration d'un mythe. Pierre Grimal précise que le mot grec qui sert à désigner le mythe (...) "(&mu;&nu;&theta;&omicron;&sigmaf;) s'applique à toute histoire que l'on raconte. (…) Le mythe s'oppose au "logos" comme la fantaisie à la raison. "Logos et Mythos sont les deux moitiés du langage, deux fonctions fondamentales de la vie et de l'esprit." <ref>'''Pierre Grimal''', ''La Mythologie grecque'', P.U.F. (1953) 1986, pp. 6-7.  </ref> Pierre Lavedan, voit "un ensemble de symboles très anciens, destinés primitivement à envelopper les dogmes philosophiques et des histoires morales, dont le sens se serait perdu ; (…) De la philosophie poétisée." <ref>'''Pierre Lavedan''', ''Dictionnaire illustrée de la mythologie et les antiquités grecque et Romaines'', Paris, 1931, p. 684.  </ref> Mais, Le Miroir est un film, et non une histoire. Son auteur l'a voulu ainsi : (…) " Nous ne pouvons pas percevoir l'univers dans sa totalité. Mais l'image peut exprimer cette totalité." <ref>'''Andreï Tarkovski''', ''Le Temps Scellé'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p. 100.  </ref>  Ainsi, nous comprenons mieux, à présent, cette citation si importante. L'auteur cherche la totalité. Il sait que l'image "peut" exprimer cette totalité ; mais elle ne l'exprime pas d'emblée. Nous pensons que c'est pour cette expression totalisante que l'auteur s'appuie (ici et ailleurs) sur les trois figures citées. Mais nous pensons aussi qu'un seul plan dans le film, à lui seul, exprime l'ensemble des trois figures : c'est le [[Feu#ancre_124p|plan 124]], lorsque Ignat brûle dans la cour, ce que l'on a appelé [[Feu#Variation d’éclairage, le mythe du phénix et l'énigme du coq |"le phénix"]] ( Xème épisode. "Le Buisson ardent."). Nous l'avons vu en insert. Il propose un développement des plans du buisson. Ainsi, le vent, le feu et l'oiseau sont constamment enchaînés, ils se répondent l'un à l'autre. Ils sont même, comme nous allons le voir, l'un dans l'autre, non pas dans un sens matérialisable ou concret, mais dans un sens abstrait, qui converge à notre avis, comme nous l'avons annoncé vers un sens "sacré". Le sens sacré est pris dans le sens de Roger Caillois : "Ce qui se distingue du profane. (…) Le sacré apparaît ainsi une catégorie de la sensibilité. (…) C'est la catégorie sur laquelle repose l'attitude religieuse. " <ref>'''Roger Caillois''', ''L'Homme et le sacré,'' Gallimard, Paris, 1950, p. 23.  </ref>
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=====Les trois plans majeurs du film=====
=====Les trois plans majeurs du film=====


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Le Miroir est donc un film de lutte, entre les charges superficielles et les charges ascensionnelles. Il ne s'agit pas de "traverser" le miroir, mais de le "dépasser", c'est-à-dire de dépasser le sens même de l'image. C'est le dépassement d'une proposition qui est en définitive, toujours virtuelle. Et quelles sont les figures qui transcendent au mieux cette ascension sinon les figures citées ? Il ne sera pas difficile de démontrer d'une part, les liaisons entre le feu et le vent sur les buissons (ardents), et d'autre part, entre le feu et l'oiseau. Résoudre la dernière équation, celle du feu et de l'oiseau, c'est résoudre trois plans majeurs du film :
Le Miroir est donc un film de lutte, entre les charges superficielles et les charges ascensionnelles. Il ne s'agit pas de "traverser" le miroir, mais de le "dépasser", c'est-à-dire de dépasser le sens même de l'image. C'est le dépassement d'une proposition qui est en définitive, toujours virtuelle. Et quelles sont les figures qui transcendent au mieux cette ascension sinon les figures citées ? Il ne sera pas difficile de démontrer d'une part, les liaisons entre le feu et le vent sur les buissons (ardents), et d'autre part, entre le feu et l'oiseau. Résoudre la dernière équation, celle du feu et de l'oiseau, c'est résoudre trois plans majeurs du film :
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====Interprétations et symbolismes====
====Interprétations et symbolismes====


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Nous sommes tout d'abord tentés de proposer une figure sacrée, qui rappelle le rite de la fête chrétienne de la Pentecôte, celle de la descente du saint-Esprit sur les apôtres. Par ailleurs, Louis Séchan dans "le mythe de Prométhée", s'applique à souligner les modalités de la conquête du feu : (…) "Si le détenteur du feu varie, divinité créatrice, (…) c'est toujours un [[animal]], et généralement un oiseau qui part en quête du trésor. Comme le voyage est bien long, même avec des [[Aile|ailes]], et comme le retour est plein de danger, l'audacieux doit, souvent, appeler à l'aide et confier son butin à des camarades qui se relayent à leur tour, dans une sorte de lampadéphorie <ref>Ainsi, [[Miroir (Le)|Le Miroir]] devient une lampadégraphie destinée à passer le feu au public, du vœu même de réalisateur : "Le travail de former chez les enfants le sens de la dignité et de l'honneur, un devoir." ''Cahier Journal 1970-1986'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p., 18.  </ref> animale." <ref>C'est ce qui explique l'origine des courses du flambeau hellénique. Cf. '''Louis Séchan''', ''Le Mythe de Prométhée'', pp. 4-6.  </ref> D'autre part, Salomon Reinach observe que "l'aigle seul, croyait-on, pouvait regarder le soleil en face, et la puissance de son vol le désignait comme le plus capable d'approcher l'astre flamboyant d'où il eût pris la semence du feu." <ref> '''Salomon Reinach''', ''Cultes, mythes et religions,'' pp. 68-69. </ref> Cette préfiguration animale conduit à Prométhée anthropomorphique, qui se vante d'avoir enseigné aux hommes l'art divinatoire. On énumère ainsi les divers aspects. <ref>Cf. '''Eschyle''', ''Prométhée enchaîné'', vers 488-492.  </ref> En outre, M.M. Davy nous apporte des éclairages supplémentaires : (…) "L'originalité de l'oiseau est de pouvoir échapper à la pesanteur animale. (…) L'oiseau est à la fois un messager et un porteur de signes. La lecture s'effectue sur des claviers différents : direction du vol, couleurs du plumage, chants, etc." <ref>'''M.M. Davy''', ''L'oiseau et sa symbolique'', p. 12.  </ref>
Nous sommes tout d'abord tentés de proposer une figure sacrée, qui rappelle le rite de la fête chrétienne de la Pentecôte, celle de la descente du saint-Esprit sur les apôtres. Par ailleurs, Louis Séchan dans "le mythe de Prométhée", s'applique à souligner les modalités de la conquête du feu : (…) "Si le détenteur du feu varie, divinité créatrice, (…) c'est toujours un [[animal]], et généralement un oiseau qui part en quête du trésor. Comme le voyage est bien long, même avec des [[Aile|ailes]], et comme le retour est plein de danger, l'audacieux doit, souvent, appeler à l'aide et confier son butin à des camarades qui se relayent à leur tour, dans une sorte de lampadéphorie <ref>Ainsi, [[Miroir (Le)|Le Miroir]] devient une lampadégraphie destinée à passer le feu au public, du vœu même de réalisateur : "Le travail de former chez les enfants le sens de la dignité et de l'honneur, un devoir." ''Cahier Journal 1970-1986'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_1|op. cit.]]'', p., 18.  </ref> animale." <ref>C'est ce qui explique l'origine des courses du flambeau hellénique. Cf. '''Louis Séchan''', ''Le Mythe de Prométhée'', pp. 4-6.  </ref> D'autre part, Salomon Reinach observe que "l'aigle seul, croyait-on, pouvait regarder le soleil en face, et la puissance de son vol le désignait comme le plus capable d'approcher l'astre flamboyant d'où il eût pris la semence du feu." <ref> '''Salomon Reinach''', ''Cultes, mythes et religions,'' pp. 68-69. </ref> Cette préfiguration animale conduit à Prométhée anthropomorphique, qui se vante d'avoir enseigné aux hommes l'art divinatoire. On énumère ainsi les divers aspects. <ref>Cf. '''Eschyle''', ''Prométhée enchaîné'', vers 488-492.  </ref> En outre, M.M. Davy nous apporte des éclairages supplémentaires : (…) "L'originalité de l'oiseau est de pouvoir échapper à la pesanteur animale. (…) L'oiseau est à la fois un messager et un porteur de signes. La lecture s'effectue sur des claviers différents : direction du vol, couleurs du plumage, chants, etc." <ref>'''M.M. Davy''', ''L'oiseau et sa symbolique'', p. 12.  </ref>
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====Les présages par les oiseaux====
====Les présages par les oiseaux====
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De son côté, J. Defradas, insiste longuement sur le rang qu'occupent les présages par les oiseaux : (…) "Le nom même de l'oiseau, (&omicron;&iota;&theta;&eta;&omicron;&sigmaf;) est très vite devenu le synonyme du présage, parce que les présages étaient principalement tirés des oiseaux (ou "auspicia" en latin). <ref>Cf. '''Cicéron''', ''De Divinatio'', I, 29.  </ref> Dans l'Iliade, Calchas était qualifié d'&omicron;&iota;&theta;&eta;&omicron;&pi;&omicron;&lambda;&omicron;&sigmaf;, "spécialiste des oiseaux". <ref>''La Divination'', Ouvrage collectif sous la direction de '''A. Caquot et M. Leibovici''', P.U.F. 1968, article de J. Defradas, volume I, p. 69.  </ref> Aussi ne faut-il pas prendre pour de la fantaisie pure les prétentions qu'Aristophane met spirituellement au compte des oiseaux, qui s'attribuent fièrement le rôle le plus éminent dans la divination. <ref>(…) "Nous rendons toute sorte de services aux mortels, nous les oiseaux, (…) D'abord c'est nous qui leur signalons les saisons. (…) Nous sommes pour vous Ammon, Delphes, Dodone, Phaibos Apollon. Car vous recourez aux oiseaux dans toutes vos entreprises, commerce, subsistance, mariage, etc. Et vous estimez oiseau tout signe ayant trait à la divination ; une rumeur, pour vous, est un oiseau ; un éternuement, vous l'appelez oiseau ; une rencontre, oiseau ; une voix, oiseau ; un serviteur, oiseau ; un âne, oiseau ! N'est-il pas évident que nous sommes pour vous l'oracle d'Apollon ?" '''Aristophane''', ''Les oiseaux'', traduction H. Van Daele, vers 708-722.  </ref> J. Defradas constate que les renseignements sur le rôle des oiseaux dans la divination sont dispersés dans toute la littérature ; les écrits techniques sur "l'ornithomancie" sont perdus, mais les scholiastes et les lexicographes, en ont conservé d'importantes observations. : (…) "Le témoignage des poètes et des philosophes montre que le côté favorable, c'est-à-dire la droite, coïncide avec la direction du soleil levant, vers laquelle s'ouvrait la porte des temples…" <ref>J. Defradas, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', p. 168.  </ref>
De son côté, J. Defradas, insiste longuement sur le rang qu'occupent les présages par les oiseaux : (…) "Le nom même de l'oiseau, (&omicron;&iota;&theta;&eta;&omicron;&sigmaf;) est très vite devenu le synonyme du présage, parce que les présages étaient principalement tirés des oiseaux (ou "auspicia" en latin). <ref>Cf. '''Cicéron''', ''De Divinatio'', I, 29.  </ref> Dans l'Iliade, Calchas était qualifié d'&omicron;&iota;&theta;&eta;&omicron;&pi;&omicron;&lambda;&omicron;&sigmaf;, "spécialiste des oiseaux". <ref>''La Divination'', Ouvrage collectif sous la direction de '''A. Caquot et M. Leibovici''', P.U.F. 1968, article de J. Defradas, volume I, p. 69.  </ref> Aussi ne faut-il pas prendre pour de la fantaisie pure les prétentions qu'Aristophane met spirituellement au compte des oiseaux, qui s'attribuent fièrement le rôle le plus éminent dans la divination. <ref>(…) "Nous rendons toute sorte de services aux mortels, nous les oiseaux, (…) D'abord c'est nous qui leur signalons les saisons. (…) Nous sommes pour vous Ammon, Delphes, Dodone, Phaibos Apollon. Car vous recourez aux oiseaux dans toutes vos entreprises, commerce, subsistance, mariage, etc. Et vous estimez oiseau tout signe ayant trait à la divination ; une rumeur, pour vous, est un oiseau ; un éternuement, vous l'appelez oiseau ; une rencontre, oiseau ; une voix, oiseau ; un serviteur, oiseau ; un âne, oiseau ! N'est-il pas évident que nous sommes pour vous l'oracle d'Apollon ?" '''Aristophane''', ''Les oiseaux'', traduction H. Van Daele, vers 708-722.  </ref> J. Defradas constate que les renseignements sur le rôle des oiseaux dans la divination sont dispersés dans toute la littérature ; les écrits techniques sur "l'ornithomancie" sont perdus, mais les scholiastes et les lexicographes, en ont conservé d'importantes observations. : (…) "Le témoignage des poètes et des philosophes montre que le côté favorable, c'est-à-dire la droite, coïncide avec la direction du soleil levant, vers laquelle s'ouvrait la porte des temples…" <ref>J. Defradas, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', p. 168.  </ref>
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====Les liaisons des figures comme déclencheur de métaphores====
====Les liaisons des figures comme déclencheur de métaphores====
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<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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===Nostalghia, d'Andreï Tarkovski===
===Nostalghia, d'Andreï Tarkovski===
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====« L’hôtel Palma » , 2ème partie – Rêves et présages====
====« L’hôtel Palma » , 2ème partie – Rêves et présages====
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Après la visite du Poète de la « Maison de la fin du monde », et de son « initiation » par le « Fou » au Mystère de Sainte-Catherine. (Voir : [[Bougie]].)
Après la visite du Poète de la « Maison de la fin du monde », et de son « initiation » par le « Fou » au Mystère de Sainte-Catherine. (Voir : [[Bougie]].)
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====« L’hôtel Palma », 2ème partie – Le rêve du Poète====
====« L’hôtel Palma », 2ème partie – Le rêve du Poète====
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===Pledge (The), de Sean Penn===
===Pledge (The), de Sean Penn===

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