« Les Femmes du 6ème étage » : différence entre les versions

Aller à la navigation Aller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 414 : Ligne 414 :


M. Joubert dubitatif, ferme la porte, et va se servir un verre d'eau à la cuisine. Il fait quelques pas en réfléchissant.  
M. Joubert dubitatif, ferme la porte, et va se servir un verre d'eau à la cuisine. Il fait quelques pas en réfléchissant.  
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_fe215"> </span>
====M. Joubert explique à Mme Joubert la vie difficile des bonnes espagnoles====
<span id="ancre_fem24"> </span>
[[Fichier: Le Guay_Femmes du 6e_18a3_0h_32_20_Discussion Joubert.jpg|300px|right|center|alt= '' Les Femmes du 6ème étage '' de Philippe Le Guay.  ''' Photogramme 24.'''  Suzanne Joubert est très étonnée de l'intérêt de son mari aux bonnes espagnoles.| '' Les Femmes du 6ème étage '' de Philippe Le Guay.  ''' Photogramme 24.'''  Suzanne Joubert est très étonnée de l'intérêt de son mari aux bonnes espagnoles.]]
Le couple se prépare à se coucher.  Jean-Louis explique à Suzanne la réalité des bonnes  : « ''Elle vivent dans des chambres minuscules, sans chauffage, ni eau courante, ''  <br/>
- ''Personne n'a été les chercher. '' <br/>
- ''Elles se lèvent à 6h. du matin, elles travaillent dur toute la journée, elles remontent, fatiguées, à 23h. et ne se plaignent jamais. Elles sont contentes. ''<br/>
- ''D'ordinaire, tu te soucies de personne, et là, tout à coup, tu te passionnes pour des bonnes espagnoles. ''  Cf. ''' [[#ancre_fem24|Photogramme 24.]]''' ''0h 31' 20&quot;'') <br/>
- ''Elles vivent au-dessus de nos têtes, et on sait rien d'elles. '' <br/>
- ''C'est bien beau de t'intéresser à toutes ses femmes espagnoles. Mais sais-tu ce que j'ai fait aujourd'hui ?'' <br/>
- ''Quel jour on est ? Mercredi ? '' <br/>
- ''A 11h. tu as été chez la pédicure, à midi, chez ta couturière, tu as déjeuné avec Marie-France, à 16h. tu as acheté des gâteaux, et tu es rentrée pour un bridge avec Colette et Nicole.'' »
Suzanne est stupéfaite de la précision des détails du programme chargée de sa journée, elle regarde son mari, sans lui dire un mot.
Nous pouvons à présent comparer les journées des bonnes espagnoles et celles de Mme Joubert. On se rappelle le réveil difficile de Mme Joubert : « ''Je ne sais pas ce que j'ai. Je suis épuisée. ''»   Cf. ''' [[#ancre_fem20|Photogramme 20.]]''' ''0h 25' 58&quot;'')  Il nous semble que l'esprit de M. Joubert commence à osciller entre les bonnes espagnoles qui travaillent dur, toute la journée et qui ne se plaignent jamais (sauf peut-être Carmen), et son épouse qui est souvent “épuisée”.




Menu de navigation