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<span id="ancre_com3"></span>En somme, nous apercevons que le cinéma d'Andreï Tarkovski est un cinéma de '''combinaisons sémantiques parallèles'''. C'est-à-dire que des séquences disparates détachées de leurs contextes diégétiques sont à tout moment susceptibles d'intervenir dans un sens déterminé. Il en est ainsi pour le parallélisme en chaîne des séquences suivantes : celle de l'ouverture du ventre de la Vierge ([[Oiseau#ancre_10bp|plan 10b]]), du lait qui se renverse ([[Lait#ancre_65p|plan 65]]), du sein dénudé ([[Lait#ancre_74cp|plan 74c]]), ou la suite répétitives des séquences de la cigarette, jusqu'à "l'eau qui fume", ou encore la bougie. De même nous avons pu constater tous les parallélismes, parfois contraires dans cet épisode.
<span id="ancre_com3"></span>En somme, nous apercevons que le cinéma d'Andreï Tarkovski est un cinéma de '''combinaisons sémantiques parallèles'''. C'est-à-dire que des séquences disparates détachées de leurs contextes diégétiques sont à tout moment susceptibles d'intervenir dans un sens déterminé. Il en est ainsi pour le parallélisme en chaîne des séquences suivantes : celle de l'ouverture du ventre de la Vierge ([[Oiseau#ancre_10bp|plan 10b]]), du lait qui se renverse ([[Lait#ancre_65p|plan 65]]), du sein dénudé ([[Lait#ancre_74cp|plan 74c]]), ou la suite répétitives des séquences de la cigarette, jusqu'à "l'eau qui fume", ou encore la bougie. De même nous avons pu constater tous les parallélismes, parfois contraires dans cet épisode.


''' <span id="ancre_75">Plan</span> 75 :''' '' 1h 08' 34 ''&quot; : Le Poète tourne ses talons, et sort dans le couloir (plan 76). Tout un coup, le sang coule du nez. Le Poète s'assied sur un [[banc]], sort son [[mouchoir]] pour s'essuyer (76c). Il s'incline vers le sol, essuie le sang qui est tombé sur les dalles du couloir (plan 77). L'image semble plutôt suggérer "le mariage de sang" du Poète, avec le lieu sur lequel il se trouve. <ref> Ce qui appuie l'interprétation du [[Chambre#ancre_27cp|plan 27c]], l'inclinaison du poète. D'autre part, les gouttes de sang deviennent une métaphore "sacralisante" des [[Miroir#ancre_47|gouttes d'huiles]] du "Fou".</ref> Le Poète n'était absolument pas concerné par les vicissitudes de la Traductrice. Il est encore bouleversé par le discours du Fou, "avoir des grandes idées", "il ne suffit pas de sauver sa famille, il faut sauver le monde, le monde entier." Comment ? Grâce à la bougie qui est restée tout ce temps-là dans sa poche. Comme une flamme de la résurrection ? Le début d'un nouvel âge d'or ?
''' <span id="ancre_75">Plan</span> 75 :''' '' 1h 08' 34 ''&quot; : Le Poète tourne ses talons, et sort dans le couloir (plan 76). Tout un coup, le sang coule du nez. Le Poète s'assied sur un [[banc]], sort son [[mouchoir]] pour s'essuyer (76c). Il s'incline vers le sol, essuie le sang qui est tombé sur les dalles du couloir (plan 77). L'image semble plutôt suggérer "le mariage de sang" du Poète, avec le lieu sur lequel il se trouve. <ref> Ce qui appuie l'interprétation du [[Hésitation#ancre_1|plan 27c]], l'inclinaison du poète. D'autre part, les gouttes de sang deviennent une métaphore "sacralisante" des [[Miroir#ancre_47|gouttes d'huiles]] du "Fou".</ref> Le Poète n'était absolument pas concerné par les vicissitudes de la Traductrice. Il est encore bouleversé par le discours du Fou, "avoir des grandes idées", "il ne suffit pas de sauver sa famille, il faut sauver le monde, le monde entier." Comment ? Grâce à la bougie qui est restée tout ce temps-là dans sa poche. Comme une flamme de la résurrection ? Le début d'un nouvel âge d'or ?


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