« Son (bande-son) » : différence entre les versions

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Au ''' <span id="ancre_6">Plan</span>  ''' : Nous entendons des sons de sifflets de train. C’est la séquence du [[plateau]] qui continue de vibrer légèrement, et de l’[[ampoule]] qui explose ([[Ampoule#ancre_8p|plan 8]]).
Au ''' <span id="ancre_6">Plan</span>  ''' : Nous entendons des sons de sifflets de train. C’est la séquence du [[plateau]] qui continue de vibrer légèrement, et de l’[[ampoule]] qui explose ([[Ampoule#ancre_8p|plan 8]]).


Nous apercevons qu'à l'intérieur du procédé du "plan à plan", <ref>Comme par exemple, le néon hésitant ([[Néon#ancre_3|plan 3]]), l'ampoule qui implose ([[Ampoule#ancre_8p|plan 8]]), le chauffe-eau à la hauteur de la tête du Stalker (plan 9), le chapeau de l'écrivain ([[Chapeau#ancre_14p|plan 14]]), les poteaux de la Zone (plan 43) et la couronne du Christ ([[Couronne#ancre_120p|plan 120]]).  </ref> Tarkovski engendre des [[Combinaison|combinaisons]] "signe à signe". Il reconvertit par polysémisation de l'image des associations "symbole à symbole". L'écriture et la composition sont presque "symgraphique", si l'on ose dire, par opposition à "symphonique". <ref>D'après ce que nous venons de dire, un signe peut avoir deux ou plusieurs sens différent qui coexistent parfois simultanément (les poteaux en croix). Et, il nous semble que c'est à l'intérieur de ce type de combinaison (Bachelard, dirait de "complexe"), que le cinéma de Tarkovski tourne autour d'une configuration d'une "spirale sans fin". </ref> Nous constatons donc, qu'avec l'[[arrivée]] et l'entrée dans la Zone, nous assistons à une introduction de symboles puissants : la [[croix]] et la [[couronne]] d'épines, qui contrastent avec les symboles "hors-Zone": [[verre]], [[ampoule]], [[serviette]], [[chapeau]]. Andreï Tarkovski établit alors une distinction entre le sacré (la Zone) et le profane (le "hors-Zone"). Ce qui implique que les [[Poteau#ancre_43|plans 43 à 51]], qui correspondent à l'arrivée et aux préparatifs de progression dans la Zone, sont importants.
Nous apercevons qu'à l'intérieur du procédé du "plan à plan", <ref>Comme par exemple, le néon hésitant ([[Néon#ancre_3|plan 3]]), l'ampoule qui implose ([[Ampoule#ancre_8p|plan 8]]), le chauffe-eau à la hauteur de la tête du Stalker (plan 9), le chapeau de l'écrivain ([[Chapeau#ancre_14p|plan 14]]), les poteaux de la Zone (plan 43) et la couronne du Christ ([[Couronne#ancre_120p|plan 120]]).  </ref> Tarkovski engendre des [[Combinaison (sémantique)|combinaisons]] "signe à signe". Il reconvertit par polysémisation de l'image des associations "symbole à symbole". L'écriture et la composition sont presque "symgraphique", si l'on ose dire, par opposition à "symphonique". <ref>D'après ce que nous venons de dire, un signe peut avoir deux ou plusieurs sens différent qui coexistent parfois simultanément (les poteaux en croix). Et, il nous semble que c'est à l'intérieur de ce type de combinaison (Bachelard, dirait de "complexe"), que le cinéma de Tarkovski tourne autour d'une configuration d'une "spirale sans fin". </ref> Nous constatons donc, qu'avec l'[[arrivée]] et l'entrée dans la Zone, nous assistons à une introduction de symboles puissants : la [[croix]] et la [[couronne]] d'épines, qui contrastent avec les symboles "hors-Zone": [[verre]], [[ampoule]], [[serviette]], [[chapeau]]. Andreï Tarkovski établit alors une distinction entre le sacré (la Zone) et le profane (le "hors-Zone"). Ce qui implique que les [[Poteau#ancre_43|plans 43 à 51]], qui correspondent à l'arrivée et aux préparatifs de progression dans la Zone, sont importants.






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====La bande son ou le son de la bande====
====La bande son ou le son de la bande====

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