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<span id="ancre_125p"></span>[[Fichier:sacp6.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Sac 5''' : ''Stalker'', '''Plan 125'''. Le professeur sort la bombe. La "Chambre des Désirs" est à droite du cadre. Nous ne verrons que l'entrée de la chambre. Pourquoi ?]] | <span id="ancre_125p"></span>[[Fichier:sacp6.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Sac 5''' : ''Stalker'', '''Plan 125'''. Le professeur sort la bombe. La "Chambre des Désirs" est à droite du cadre. Nous ne verrons que l'entrée de la chambre. Pourquoi ?]] | ||
C'est encore une donnée paradoxale du film, et cela à un double niveau : d'abord au niveau diégétique, à un moment clé du film, lors du passage du "[[Ordalie#Le tirage au sort|tunnel]]" ou "le hachoir" (plans 105 à 108) ; l'Écrivain qui a pénétré le premier, arrive à la fin du tunnel. Il a devant lui une porte, à ce moment-là, il sort un pistolet. Or, le Stalker stupéfait de voir l'arme, lui dit : "''Que tenez-vous ? Surtout pas d'armes ici ! C'est la mort pour vous et pour nous. Rappelez-vous les chars ! Jetez-le…''" L'Écrivain résigné jette son arme dans une flaque d'eau. Le Stalker demande alors au professeur : "''Vous n'avez rien dans le genre, j'espère''" (…) Ce dernier répond : "''J'ai une ampoule, pour le cas où.''" Ainsi, le Professeur prévoyant avait une bombe dans son sac, et une ampoule de cyanure à la porte de ses entrailles, le "mini-hachoir". Et l'Écrivain, pour beaucoup moins que cela, risquait sa mort, et celle des autres. Or, la Zone n'a manifesté aucune inquiétude à l'égard de la bombe, comme si elle souhaitait son propre anéantissement. Le Professeur, devient-il aussi un Stalker ? Une partie de réponse à ce paradoxe est déjà [[Annonciateur (signe)|annoncée]] dans la bâtisse de la Zone (plans 69-74). Le Professeur perd son sac. Le Stalker lui dit : "''On ne revient pas ni en arrière ni par le même [[chemin]]. Au diable ce sac, serait-il rempli de diamants ! Oubliez-vous que la [[chambre]] vous donnera tout ce que vous voulez ?''" Mais, quelques secondes après, au [[Trébuchement#Le trébuchement du Professeur|plan 72]], le Professeur disparaît. Le Stalker et l'Écrivain continuent leur chemin, car ils ne pouvaient pas l'attendre. Mais comble du paradoxe, ils rencontrent de nouveau le professeur (plans 73, 74). <ref>A propos des apparitions/disparitions, cf. | C'est encore une donnée paradoxale du film, et cela à un double niveau : d'abord au niveau diégétique, à un moment clé du film, lors du passage du "[[Ordalie#Le tirage au sort|tunnel]]" ou "le hachoir" (plans 105 à 108) ; l'Écrivain qui a pénétré le premier, arrive à la fin du tunnel. Il a devant lui une porte, à ce moment-là, il sort un pistolet. Or, le Stalker stupéfait de voir l'arme, lui dit : "''Que tenez-vous ? Surtout pas d'armes ici ! C'est la mort pour vous et pour nous. Rappelez-vous les chars ! Jetez-le…''" L'Écrivain résigné jette son arme dans une flaque d'eau. Le Stalker demande alors au professeur : "''Vous n'avez rien dans le genre, j'espère''" (…) Ce dernier répond : "''J'ai une ampoule, pour le cas où.''" Ainsi, le Professeur prévoyant avait une bombe dans son sac, et une ampoule de cyanure à la porte de ses entrailles, le "mini-hachoir". Et l'Écrivain, pour beaucoup moins que cela, risquait sa mort, et celle des autres. Or, la Zone n'a manifesté aucune inquiétude à l'égard de la bombe, comme si elle souhaitait son propre anéantissement. Le Professeur, devient-il aussi un Stalker ? Une partie de réponse à ce paradoxe est déjà [[Annonciateur (signe)|annoncée]] dans la bâtisse de la Zone (plans 69-74). Le Professeur perd son sac. Le Stalker lui dit : "''On ne revient pas ni en arrière ni par le même [[chemin]]. Au diable ce sac, serait-il rempli de diamants ! Oubliez-vous que la [[chambre]] vous donnera tout ce que vous voulez ?''" Mais, quelques secondes après, au [[Trébuchement#Le trébuchement du Professeur|plan 72]], le Professeur disparaît. Le Stalker et l'Écrivain continuent leur chemin, car ils ne pouvaient pas l'attendre. Mais comble du paradoxe, ils rencontrent de nouveau le professeur (plans 73, 74). <ref>A propos des [[Apparition|apparitions]]/[[Disparition|disparitions]], cf. '''E. Morin''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', pp. 61et 70. '''R. Dadoun''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', p. 168. </ref> | ||
- Stalker : "''Comment êtes-vous arrivé ?''"<br/> | - Stalker : "''Comment êtes-vous arrivé ?''"<br/> | ||
- Le Professeur : "''Une grande partie du chemin…Je l'ai faite à quatre pattes.'' "<br/> | - Le Professeur : "''Une grande partie du chemin…Je l'ai faite à quatre pattes.'' "<br/> |