« Rideau » : différence entre les versions

Aller à la navigation Aller à la recherche
51 octets ajoutés ,  1 avril 2012
(Page créée avec « <span id="ancre_1"> </span> [[Fichier: Rideau_Tarkovski_lemiroir_plan29_1600p.jpg|600px|thumb|center| ''Le Miroir'', '''plan 29. ''' La disposition particulière des rideau... »)
 
Ligne 200 : Ligne 200 :
<span id="ancre_81cp"></span> [[Fichier:soleilp1.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - "Soleil"''' : ''Nostalghia'', '''Plan 81c'''.  Le soleil émerge de derrière la maison. C'est une seconde [[Représentation (métaphorique)|représentation métaphorique]] du Poète.]]
<span id="ancre_81cp"></span> [[Fichier:soleilp1.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - "Soleil"''' : ''Nostalghia'', '''Plan 81c'''.  Le soleil émerge de derrière la maison. C'est une seconde [[Représentation (métaphorique)|représentation métaphorique]] du Poète.]]


Le 10ème flash-back propose une redéfinition, une re-[[combinaison]] du [[premier]] plan du film. Un retour, le dixième, vers l'âge mythique du Poète. Il y a en effet une incise déstructurante de la linéarité filmique par un gonflement du temps (celui du Poète <ref>Qui est en fait, toujours individuel. Ce qui signifie qu'à travers la notion d'un temps cosmique homogène, s'installe un temps individuel, propre à chaque individu. </ref>), et l'introduction de trois rêves successifs. Cela démontre par ailleurs que le début du film n'est pas le prologue, mais l'arrivée de la Traductrice et du Poète en voiture ([[Arbre#ancre_3p|plan 3]]). Le plan des trois fenêtres (78a) précède en fait le prologue. Enfin, l'aspect [[Triangle|trinitaire]] <ref>Cf. '''F. Cesarman''', les relations triangulaires chez L. Buñuel, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|op. cit.]]'', p. 74 et 87 ; ''El'', 122 ; ''Nazarin'', 137 ; ''Viridiana'', 149. </ref> est une constante tarkovskyenne.
Le 10ème flash-back propose une redéfinition, une re-[[Combinaison (sémantique)|combinaison]] du [[Premier (plan d'un film)|premier plan du film]]. Un retour, le dixième, vers l'âge mythique du Poète. Il y a en effet une incise déstructurante de la linéarité filmique par un gonflement du temps (celui du Poète <ref>Qui est en fait, toujours individuel. Ce qui signifie qu'à travers la notion d'un temps cosmique homogène, s'installe un temps individuel, propre à chaque individu. </ref>), et l'introduction de trois rêves successifs. Cela démontre par ailleurs que le début du film n'est pas le prologue, mais l'arrivée de la Traductrice et du Poète en voiture ([[Arbre#ancre_3p|plan 3]]). Le plan des trois fenêtres (78a) précède en fait le prologue. Enfin, l'aspect [[Triangle|trinitaire]] <ref>Cf. '''F. Cesarman''', les relations triangulaires chez L. Buñuel, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|op. cit.]]'', p. 74 et 87 ; ''El'', 122 ; ''Nazarin'', 137 ; ''Viridiana'', 149. </ref> est une constante tarkovskyenne.


Dans [[Plume#« L'église inondée » - Pré-figuration et trans-figuration : Le poème, la plume et l'ange : figures ascensionnelles |l'épisode suivant]] nous allons rejoindre le Poète dans une église. Mais cette église est inondée. Est-ce un présage de sa future mission ? La piscine de [[Bougie#La bougie du Mystère de Sainte-Catherine|Sainte Catherine]].
Dans [[Plume#« L'église inondée » - Pré-figuration et trans-figuration : Le poème, la plume et l'ange : figures ascensionnelles |l'épisode suivant]] nous allons rejoindre le Poète dans une église. Mais cette église est inondée. Est-ce un présage de sa future mission ? La piscine de [[Bougie#La bougie du Mystère de Sainte-Catherine|Sainte Catherine]].

Menu de navigation