« Escalier » : différence entre les versions

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[[Fichier: Escalier_Valkeapaa_visiteur_580p.jpg|center| ''Le Visiteur'', '''plan 4. ''' L'enfant et le surveillant, (curieusement), descendent un escalier, ce qui peut paraître paradoxal, car, il y a un instant, l'Enfant avait la tête plongée dans un « puits » d'eau. Nous descendons donc, ou nous contournons le puits d'eau. ]]
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  <td> Muukalainen</td>
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  <td><strong>Valkeapää Jukka-Pekka</strong></td>
  <td><strong>Valkeapää Jukka-Pekka</strong></td>
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<span id="ancre_177p"></span> [[Fichier:escalierp2.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Escalier 2''' : ''A travers le Miroir'', '''Plan 177'''.  Karen : - ''J’ai vu Dieu.''
Le modèle réduit d'un bateau accroché au plafond n'est-il pas troublant.]]


Bergman, A Travers le Miroir. Photogramme Escalier 2, plan 177. Photogramme Escalier 2. A travers le Miroir,
plan 177.
Karen : _ J’ai vu Dieu.
Le modèle réduit d'un bateau accroché au plafond n'est-il pas troublant.


<span id="ancre_177p"></span> [[Fichier:escalierp2.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Escalier 2''' : ''A travers le Miroir'', '''Plan 177'''. Karen : - ''J’ai vu Dieu.''
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Le modèle réduit d'un bateau accroché au plafond n'est-il pas troublant.]]


===Liens spécifiques du film===
===Liens spécifiques du film===
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[[Lait#A travers le Miroir, d’Ingmar Bergman|lait sur mer]] (plan 19) &rarr;   
[[Lait#A Travers le Miroir, d’Ingmar Bergman|lait sur mer]] (plan 19) &rarr;   
[[Doigt#A travers le Miroir d’Ingmar Bergman|doigt blessé]] (26) &rarr;  [mains du père écartés en croix (32)] &rarr;  [œil ouvert de Karen (59)] &rarr;  [manteau 1 et 2 (62, 70)] &rarr;   
[[Doigt#A Travers le Miroir, d’Ingmar Bergman|doigt blessé]] (26) &rarr;  [mains du père écartés en croix (32)] &rarr;  [œil ouvert de Karen (59)] &rarr;  [manteau 1 et 2 (62, 70)] &rarr;   
[[Danse#A travers le Miroir, d'Ingmar Bergman|danse de Karen]] (plans 73a-d) &rarr;  [tête en bas, Minos (92)] &rarr;   
[[Danse#A Travers le Miroir, d’Ingmar Bergman|danse de Karen]] (plans 73a-d) &rarr;  [tête en bas, Minos (92)] &rarr;   
[[Main#A travers le Miroir, Bergman|main-œil Karen]] cherchant un cahier (94) &rarr;   
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[[Crachat#A travers le Miroir,d’Ingmar Bergman|crachat Minos]] (111) &rarr;  
[[Crachat#A Travers le Miroir, d’Ingmar Bergman|crachat Minos]] (111) &rarr;  
[cheveux de Minos tirés par K. (127)] &rarr;   
[cheveux de Minos tirés par K. (127)] &rarr;   
[[Bateau#A travers le Miroir d’Ingmar Bergman|l'épave]] (plan 132) &rarr;   
[[Bateau#A Travers le Miroir, d’Ingmar Bergman|l'épave]] (plan 132) &rarr;   
[[Escalier#A Travers le Miroir, d’Ingmar Bergman|escalier 1 et  2]] (175 - 177)
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<ref>Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode.</ref>
<ref>Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode, le troisième chiffre aux plans du films depuis le début de la partie. </ref>


===L'escalier dans Andreï Roublev, d’Andreï Tarkovski===
===L'escalier dans Andreï Roublev, d’Andreï Tarkovski===
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====Au IVe épisode====
====Au IVe épisode====


§. Une femme nue qui s'amuse à sauter à travers la fumée d'un petit feu, situé au bas d'un escalier -
§. Une femme nue qui s'amuse à sauter à travers la fumée d'un petit feu, situé au bas d'un escalier.
 


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====Au VIe épisode====
====Au VIe épisode====


Le cheval noir sur l’escalier (plans 232-233). (Cf. Photogramme – Escalier 3.)
Le cheval noir sur l’escalier (plans 232-233). (Cf. '''Photogramme – Escalier 3'''.)
 
 
 
<span id="ancre_232p"></span> [[Fichier:escalierp5.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Escalier 3.''' : ''Andreï Roublev'', '''Plan 232'''.  Le cheval sur l’escalier. ]]
 
L'escalier, <ref> Cf. '''J. Mitry''', tome 1, Les escaliers permettaient une (...) "symbolique de l'espace", "Les escaliers, éléments essentiels des structures architecturales de Gordon Graig, (…) On devait les retrouver plus tard (…) dans les mises en scène monumentale de Fritz Lang." ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 224-225 ; L'escalier d'Odessa dans le Cuirassé Potemkine, de Serge Eisenstein, pp. 377, 379. '''G. Deleuze''', l'escalier d'Odessa, tome 1, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 52. '''R. Dadoun''', L'escalier dans The servant, de Joseph Losey, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 102. '''Odile Bâchler''', "En Prenant l'escalier", in Cinéma et architecture, Iris N° 12, Editions Méridiens Klincksieck, 1991. pp. 85-94.</ref> est une figure qu'on aperçoit souvent dans les films. Lieu de passage obligé, espace en suite de degrés, espace en arêtes, en dents de scie volumétrique. Il propose une certaine signification : (…) "Symbole ascensionnel classique. (…) Il participe de la symbolique de l'axe du monde, de la verticalité et de la spirale. (…) Comme tous les symboles de ce type, l'escalier revêt un aspect négatif : la descente, la chute, le retour au terre à terre et même au monde souterrain. Car l'escalier relie les trois mondes cosmiques et se prête aussi bien à la régression qu'à l'ascension ; c'est tout le drame de la verticalité qu'il résume." <ref> '''Chevalier/Gherrbrant''', ''Dictionnaire des Symboles'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', pp. 413, 414. Cf. également, '''G. Durand''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', pp. 140 et 279.</ref> A la lumière de ce que nous venons de dire, nous obtenons l'équation suivante : le cheval noir / la foule tombe de l'escalier / axe du monde. Ainsi, le Tatar ne transperce pas uniquement le [[cheval]], il traverse l'ensemble de l'équation. En fait, il croise sa lance dans l'axe du monde. Le centre du croisement est situé dans le cœur de l'animal, qui est, par développement et prolongation par rapport aux plans suivant, le cœur de l'église. Au :
 
''' <span id="ancre_240">Plan</span> 240-57-7''' <ref>Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode et le troisième chiffre aux plans depuis le début d’une partie. </ref>: ''1h 47' 37&quot;'' : La muette est emmenée sur le dos d'un envahisseur à un étage supérieur. Roublev monte à son tour. Nous entendons un coup violent. Un casque dégringole le long de l'escalier. Cette image complète la figure de l'escalier du plan 233. C'est en haut de l'escalier que Roublev commettra un homicide pour délivrer la muette d'un viol certain, de plus, cet homicide est commis à l'intérieur d'une église. Est-ce que Roublev devient un ange exterminateur ? En effet, il monte l'escalier d'un trait, deux marches à la fois, sans aucune [[hésitation]]. Le casque qui dégringole est une représentation de la tête fracassée de l'envahisseur. L'image s'arrête un instant sur le casque au sol.
 
 
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====Liens spécifiques du film====
 
 
Voir : ''[[Andreï Roublev]]''
 
 
 
 
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Andreï Tarkovski, Andreï Roublev. Photogramme Escalier 3. Plan 232. Photogramme Escalier 3 :
Andreï Roublev
Plan 232.
Le cheval sur l’escalier.


<span id="ancre_1"></span> [[Fichier:p.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Génuflexion 1''' : ''Andreï Roublev'', '''Plan '''.  ]]
===Nostalghia, d’Andreï Tarkovski===


L'escalier, [1] est une figure qu'on aperçoit souvent dans les films. Lieu de passage obligé, espace en suite de degrés, espace en arêtes, en dents de scie volumétrique. Il propose une certaine signification : (…) "Symbole ascensionnel classique. (…) Il participe de la symbolique de l'axe du monde, de la verticalité et de la spirale. (…) Comme tous les symboles de ce type, l'escalier revêt un aspect négatif : la descente, la chute, le retour au terre à terre et même au monde souterrain. Car l'escalier relie les trois mondes cosmiques et se prête aussi bien à la régression qu'à l'ascension ; c'est tout le drame de la verticalité qu'il résume." [2] A la lumière de ce que nous venons de dire, nous obtenons l'équation suivante : le cheval noir / la foule tombe de l'escalier / axe du monde. Ainsi, le Tatar ne transperce pas uniquement le cheval, il traverse l'ensemble de l'équation. En fait, il croise sa lance dans l'axe du monde. Le centre du croisement est situé dans le cœur de l'animal, qui est, par développement et prolongation par rapport aux plans suivant, le cœur de l'église. Au :


Plan 240-57-7 : 1h 47' 37" : La muette est emmenée sur le dos d'un envahisseur à un étage supérieur. Roublev monte à son tour. Nous entendons un coup violent. Un casque dégringole le long de l'escalier. Cette image complète la figure de l'escalier du plan 233. C'est en haut de l'escalier que Roublev commettra un homicide pour délivrer la muette d'un viol certain, de plus, cet homicide est commis à l'intérieur d'une église. Est-ce que Roublev devient un ange exterminateur ? En effet, il monte l'escalier d'un trait, deux marches à la fois, sans aucune hésitation. Le casque qui dégringole est une représentation de la tête fracassée de l'envahisseur. L'image s'arrête un instant sur le casque au sol.
====L’escalier de « La Maison de la fin du monde »====


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C'est la séquence de la libération de "la maison de la fin du monde"de la famille du "Fou" par les gendarmes. Elle se déroule de la manière suivante : la femme du "Fou", tenant son enfant, sort enfin de la [[maison]]. Ils descendent un escalier (plan 61). Plan rapproché de Zoé, la [[Chien|chienne]] (plan 62). Les gendarmes empêchent les gens de s'approcher de la maison (plan 63). C'est au tour du Fou de descendre tristement les escaliers (plan 64).


[1] Cf. J. Mitry, tome 1, Les escaliers permettaient une (...) "symbolique de l'espace", "Les escaliers, éléments essentiels des structures architecturales de Gordon Graig, (…) On devait les retrouver plus tard (…) dans les mises en scène monumentale de Fritz Lang." op. cit., p. 224-225 ; L'escalier d'Odessa dans le Cuirassé Potemkine, de Serge Eisenstein, pp. 377, 379. G. Deleuze, l'escalier d'Odessa, tome 1, op. cit., p. 52. R. Dadoun, L'escalier dans The servant, de Joseph Losey, op. cit., p. 102. Odile Bâchler, "En Prenant l'escalier", in Cinéma et architecture, Iris N° 12, Editions Méridiens Klincksieck, 1991. pp. 85-94.
''' <span id="ancre_30">Plan</span> 65 :''' '' 1h 00' 13&quot;'' : (8ème flash-back, en noir et blanc.) La femme du "Fou" se jette aux [[pieds]] d'un gendarme. Près des pieds du gendarme, une [[bouteille]] de [[lait]] tombe, et le lait se répand dans la rue.
[2] Chevalier/Gherrbrant, Dictionnaire des Symboles, op. cit., pp. 413, 414. Cf. également, G. Durand, op. cit., pp. 140 et 279.
[*] Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode et le troisième chiffre aux plans depuis le début d’une partie.


*
''' <span id="ancre_66">Plan</span> 66 :''' '' 1h 00' 22&quot;'' : La mère s'[[génuflexion|agenouille]] devant le gendarme. Le père poursuit son petit enfant le long du perron de l'église : l'action commence en fait par la montée de quelques marches d'escalier. (66a) L'enfant court non pas directement sur le perron de l'église, mais le long d'une marche d'escalier. Enfin, le père et le fils descendent l'escalier opposé. <ref>Il faut noter du point de vue "topologique" la ressemblance de ce plan avec le 1er plan du prologue. </ref> (Cf. '''Photogramme – Escalier 4'''.)






<span id="ancre_1"></span> [[Fichier:genuflexionp1.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Génuflexion 1''' : ''Nostalghia'', '''Plan 6'''.   ]]
<span id="ancre_66cp"></span> [[Fichier:escalierp3.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Escalier 4.''' : ''Nostalghia'', '''Plan 66c'''.  Le père et le fils descendent l'escalier de l'église. ]]






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L'image du père qui poursuit son enfant, semble suggérer "la poursuite de l'enfance", de l'innocence, de la pureté, comme l'évoque d'ailleurs la blancheur du lait , et cela malgré la brièveté des plans en flash-back, (moins de 2 minutes) qui s'oppose à la longueur de "la maison du fin du monde" (presque 20 minutes). C'est grâce à une technique remarquable dans le rendu d'un souvenir douloureux, que le réalisateur présente l'absurdité du "Fou" ; celui ci a emprisonné sa famille pendant sept ans. Cette technique s'appuie essentiellement sur deux figures : le [[lait]] et l'escalier. Cette dernière figure est récurrente dans les plans en flash-back. En effet, les plans nous montrent les protagonistes qui descendent quelques marches d'escalier, jusqu'au plan 66. Le plan 66 est en somme une synthèse de "la maison de la fin du monde". Une courte ascension, un long plateau et une descente. Ici se dessine une courbe "visuelle" de l'état psychologique du Fou. <ref>Il en est de même dans le prologue. </ref>
 
''' <span id="ancre_67">Plan</span> 67 : ''' ''1h 01' 04&quot;'' : Une petite note d'espoir émerge de ces flots de souvenirs : passage du noir et blanc en couleur. La voiture de la Traductrice qui descend le flanc d'une colline. En voix-off, nous entendons l'enfant qui dit à son père : "''papa, c'est ça la fin du monde ?''" Transition avec le plan suivant, en couleur, de la petite fille qui regarde son père, espérant une réponse. C'est peut-être ici qu'éclate l'absurdité du "Fou" : avoir persuadé ses enfants de sa sinistre obsession, ou encore, rendre l'enfant témoin de sa névrose.


====Liens spécifiques du film====


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Voir : ''[[Andreï Roublev]]''
====Passages et messages====




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''' <span id="ancre_103">Plan</span> 103 :''' '' 1h 38' 18&quot;'' : Rome. Dans une place publique, nous entendons d'abord, en voix-off, le "Fou" discourir. L'auditoire est peu nombreux, les gens sont éparpillés, les uns sont loin des autres. Plan général d'un escalier monumental, les gens sont disposés en diagonale. (Cf. '''Photogramme – Escalier 5.''')




====Liens spécifiques du film====


<span id="ancre_103bp"></span> [[Fichier:escalierp4.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Escalier 5.''' : ''Nostalghia'', '''Plan 103bp'''. La disposition particulière des gens sur l'escalier monumentale : c'est une suggestion d'une "diagonale des fous".]]


Voir : ''[[Miroir (Le)|Miroir (Le)]]''


Il y a ici une suggestion de "la diagonale des fous". "Le Fou" se tient en hauteur sur un échafaudage qui est destiné à la rénovation d'une statue équestre monumentale représentant Marc Aurèle. Il se tient comme le conducteur de cette foule hétéroclite. Après un long discours, il jette des feuilles de papier (plan 104).(Voir : [[Bougie]].)


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====Liens Spécifiques du film====


Voir : [[Nostalghia]]


== Voir aussi ==


*[[Oiseau]]




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