Œuf

De Cinémancie
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Ingmar Berman, L’œuf du Serpent, 1977. Affiche du film.
Ingmar Berman, L’œuf du Serpent, 1977. Affiche du film.

Titres des films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations

Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée
Œuf du Serpent (L') Serpent's Egg (The) [1] Bergman Ingmar Bergman Ingmar 1977 Allemagne, USA 120
Yumurta Yumurta (en turc l'œuf) Kaplanoğlu Semih Kaplanoğlu Semih, Köksal Orçun 2008 Grèce, Turquie 97
Œufs Brouillés (Les) Œufs Brouillés (Les) Santoni Joël Carrière Jean-Claude, Curtelin Jean 1975 France 95
Mort a pondu d'un Oeuf (La) Morte ha fatto l'Uovo (La) Questi Giulio Arcalli Franco, Questi Giulio 1968 Italie 101
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Autres titres de films

Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations

Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée
Alien Alien Scott Ridley Hill Walter, O'Bannon Dan d'après une histoire d'O'Bannon D. et Shusett Ronald 1979 Angleterre, USA 116
Âmes Grises (Les) Âmes Grises (Les) Angelo Yves Angelo Yves, d'après l'oeuvre de Philippe Claudel 2005 France 106
Femmes du 6ème étage (Les) Femmes du 6ème étage (Les) Le Guay Philippe Le Guay Philippe et Tonnerre Jérôme 2011 France 106
Pays de la Violence (Le)

§. L'adjoint Hunnicutt, surveille sa voiture en mangeant un sandwich. Sa femme à l'air agacée : « Tu veux pas arrêter de tourner en rond ? » Il éteint la lumière. Sa femme continue à le harceler : «  Imbécile ! A manger dans le noir, tu vas t'en foutre partout... La mayonnaise va dégouliner sur ton pantalon... Qu'est-ce que tu regardes ? Qu'est-ce qu'il y a à voir ? C'est tout toi, ça. Regarder dans le noir. Imbécile.
- Va te faire cuire un œuf.

- Demain.»
I walk the Line Frankenheimer John Sargent Alvin, d’après la nouvelle de Jones Madison 1970 USA 97
Riaba ma Poule
§. Serioga est poursuivi par la milice de la ville, pour avoir volé de l'argent et un œuf en or
Kurochka Ryaba Konchalovsky Andreï Konchalovsky A.
Merezhko V.
1995 France,
Russie
117
Stalker

§. Propriétés des trois verres du plan 144 Le premier verre est opaque. Le second est transparent et à moitié plein d'un liquide rouge (vin ou sang). Le troisième verre (caché à l'image) contient une coquille d'œuf ouverte vide et une plume.

Stalker Tarkovski Andreï Tarkovski A.
Strougatski A. et B.
1979 URSS 161
Visiteur (Le) Muukalainen Valkeapää Jukka-Pekka Forsström J.
Valkeapää J.-P.
2008 Finlande

Angleterre

Allemagne
98


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Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques du film

Âmes Grises (Les), d'Yves Angelo

0h 00’ 00’’ – Les premiers plan du film

L'ouverture du film est explosive, sur un fond noir, nous entendons en son-off, des nombreux tirs d'obus qui tombent au loin. Nous sommes donc à la frontière d'une guerre de position. C'est la bataille de Verdun : « l'une des batailles les plus dévastatrices et la plus longue de la Première Guerre mondiale et de l'histoire de la guerre. Verdun apparaît comme le lieu d’une des batailles les plus inhumaines auxquelles l’homme s'est livré. » [2] Afin de traduire les déviations inhumaines de l'homme, le réalisateur aura le souci permanent d'une approche réaliste. Il veut être au plus près de l'époque. Il tournera le film dans les environs de la ville de Verdun. (Cf. Carte géographique des lieux de tournage.)

Toujours sur le fond noir se déroule la liste du générique d'ouverture (00h 01' 00").

  • Premier plan du film. 00h 01' 01" : Plan rapproché. Deux hommes, le col relevé, regardent vers le bas, vers la terre de Lorraine, un hors-champ qui a l'air horrible, car dans les yeux noirs de l'homme du fond, nous lisons une expression de dégoût et d'impuissance. (Cf. Photogramme 1. Les Âmes Grises)

La caméra fait un panoramique horizontale à droite de 180°. Il y a là d'autres personnes qui regardent avec le regard triste la même scène, entre autres : un officier de la gendarmerie qui grelotte de froid, le maire (Michel Vuillermoz), le policier en civil, Aimé Lafaille (Denis Podalydès) et enfin le juge Mierck (Jacques Villeret).

  • 00h 01' 15" : Au bout du panoramique. Gros plan en plongé de la tête d'une fillette couchée sur une terre givrée et glacée, les yeux sont fermés, le teint de la peau de l'innocente est cadavérique. Elle est morte. Nous entendons, au loin, le son puissant et irrégulier de l'artillerie qui continue à bombarder, comme si le “cœur” de la nature, sur un rythme anarchique s'emballe et se détraque. La durée de cette scène insoutenable est de 4 secondes. (Cf. Photogramme 2. Les Âmes Grises)
  • 00h 01' 19" : Plan générale de l'abominable scène. La construction est sophistiquée. Une rivière traverse en diagonale l'image. Un pont métallique sur deux gros piliers, croise la rivière, pour aboutir à une énorme usine qui crache des fumées gris, dans un ciel strié de bandes de nuages avec des nuances de gris. Neuf personnes entourent le corps sans vie de la fillette. Un brancard est disposé à gauche, dans le coin inférieur. (Cf. Photogramme 3. Les Âmes Grises)


0h 01’ 28’’ – Les œufs du juge Mierck - « Tuer dans l’œuf »

  • Photogramme œuf 1. 00h 01' 28" : Plan rapproché. Dans le paroxysme de cette horrible scène, nous entendons le bruit caractéristique d'une coquille d’œuf qui tombe.

 
Les Âmes Grises d'Yves Angelo. Photogramme œuf 1.
Le son et l'image d'une coquille d' œuf qui tombe.
  • Photogramme œuf 2 et Photogramme œuf 3 00h 01' 30" - 00h 01' 32" : Aussitôt, près de la tête de l'innocente victime, la coquille de l’œuf est écrasée par le pied du juge.

 
Les Âmes Grises d'Yves Angelo. Photogramme œuf 2.
La coquille d'œuf écrasée par le pied du juge.

 
Les Âmes Grises d'Yves Angelo. Photogramme œuf 3.
Le reste écrasé de la coquille.

 
Les Âmes Grises d'Yves Angelo. Photogramme œuf 4.
Grâce à un petit marteau à tête ronde, le juge casse un second œuf « mollet ».
  • Photogramme œuf 4. 00h 01' 38" : Mais le juge a encore faim, il n'a pas fini de nous étonner. Sur un plateau livré par un gendarme, le juge prend un second œuf, il sort de sa poche un petit marteau à tête ronde dorée et casse la coquille de l'œuf. Nous entendons le bruit des petits coups contre la coquille de l’œuf.

00h 01' 44" : Un narrateur commence à parler, en voix-off. C'est la voix du policier de la ville, Aimé Lafaille  : « La petite on l'a surnommée : « Belle », et même parfois, « Belle du Jour » [3] Il y avait des morts par milliers, partout, et comme s'il n'y avait pas assez de morts, voilà maintenant qu'on tuait une enfant. La terre devenait folle. »

00h 01' 57" : Le maire du village regarde le juge qui mange son œuf avec un air ahuri. Il ne croit pas ses yeux grands ouverts qui fixent le geste déplacé du geste. Il est comme nous, à notre tour, très désappointés : Comment dans une telle situation, si tragique et si dramatique, un juge continue à manger des œufs mollets, comme si de rien n'était ? Nous voyons la même chose, mais nous n'agissons pas, pareillement, en conséquence. Comment se fait-il qu'il ne déroge pas à ses habitudes ? Est-ce que les scènes d'homicide infantile sont si habituelles pour le juge ?


  • 00h 02' 14" : Deux gendarmes transportent sur la civière le corps de la fillette. L'un des deux gendarmes lève son képi, en signe de respect, (Cf. Photogramme 8. Les Âmes Grises) (le juge, lui, garde sur sa tête, son talpack, le bonnet tronconique d'astrakan. [4]
  • Photogramme œuf 5. 00h 02' 17" : L’œuf à la main, le juge fait quelques pas, comme s'il voulait s'imprégner des lieux. Il s'arrête quelques instant devant une grille et regarde la scène avec un œil étrange.

 
Les Âmes Grises d'Yves Angelo. Photogramme œuf 5.
L'œuf à la main, le juge inspecte la scène du crime qu'il vient de bafouer en écrasant la coquille d'un œuf.



Un flashforward en guise de prologue

Cette séquence du film, il faut le dire choquante, est un flashforward [5] qui appartient au corps du film, nous allons le revoir plus loin, une seconde fois, avec plus de détails.

Le choix du réalisateur est très pertinent, car il est difficile de rester indifférent devant une telle chaîne d'événement aussi dramatique et aussi courte : un peu plus de deux minutes, générique d'ouverture inclut.

L'image de la coquille d’œuf près de la tête de la fillette atteint le comble de l'horreur. Tout d'abord, elle constitue une grande faute professionnelle. En effet, il est important de ne pas modifier une scène de crime, en apportant des éléments étrangers, qui n'appartiennent pas à la scène. Dans The Pledge, dans presque le même contexte, Jerry (Jack Nicholson) est étonné de trouver un stylo sur la scène du crime : « A qui est ce putain de stylo ? » Nous avons déduit que c'est un témoignage de l’incompétence de la police locale. Et il nous semble qu'il en est de même pour le juge Mierck.

Mais ce qui est terrible, c'est le plaisir qu'il prend pour écraser la coquille. Il aurait pu par exemple, remettre la coquille sur le plateau que le gendarme portait, près de lui. Mais il a préféré l'écraser avec ces chaussures neuves. C'est comme si, par résonance, il écrasait la tête de la fillette une seconde fois. Son acte exprime à la lettre, la locution populaire : « Tuer dans l’œuf ».

Il reste une explication qui peut expliquer le geste du juge : il est superstitieux. En effet, il existe une croyance qu'on peut nuire à une personne en se procurant la coquille (non brisée) d'un œuf qu'elle a mangé. Le seul moyen de se protéger de la sorcellerie est d'écraser les coques des œufs que l'on vient de manger. (Cf. Infra.)

Dans le prologue, le réalisateur insiste sur le comportement inhumain d'un juge, dans le chapitre suivant il présente la folie d'un instituteur.

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Femmes du 6ème étage (Les), de Philippe Le Guay

Introduction : Les Femmes du 6ème étage ou À un étage du 7ème ciel

On peut le dire, Philippe Le Guay est un grand alchimiste du cinéma, très audacieux, il prend le risque de commencer son film avec des toilettes bouchées, et en prime, une image fixe presque en gros plan sur les toilettes. (On peut imaginer le sourire narquois des producteurs quand il devait annoncer l'ouverture de son film !)

Mais le réalisateur maîtrise la situation, car il ne tarde pas à transformer la merde en or, dans une ambiance de subtilité joyeuse, et surtout, d'une grande humanité, avec les conflits inévitables de la proximité. En effet, s'il prend la peine de montrer ce qu'on évite de voir, c'est qu'il se permet de donner une puissante charge à la scène d'ouverture, et on verra que c'est à cause des toilettes bouchées, que M. Joubert va accéder au 7ème ciel. Comme s 'il voulait nous dire, sur un registre spirituel, pour atteindre la joie il faut passer par là (la merde).

En fait, la grande intelligence du réalisateur et de lancer un premier brin (un fil, les toilettes) qu'il va tout de suite, enlacer, tresser avec un second brin (l’œuf coque), les liaisons cinématographiques sont alors d'une très grande poésie et d'un art inventif.

Chez les bonnes – le 1er fil, les toilettes

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Chez la famille Joubert – le 2nd fil, l’œuf coque

 
Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay. Photogramme œuf 6. Jean-Louis remarque qu'il n'a pas un œuf à la coque mais un œuf dur.

Jean-Louis Joubert (Fabrice Luchini), un agent de change, lit son journal en attendant son petit déjeuner, surtout son “œuf à la coque”. Il écoute la radio, son attitude est paisible et soigné, elle propose un contraste fort avec les soucis des femmes du 6é étage.

Mais Jean-Louis est agacé, son petit-déjeuner ne vient pas. Il se lève et sonne à Germaine, qui finit par venir avec le plateau qu'elle dispose devant lui.

Jean-Louis, spécialiste des “œufs à la coque”, constate immédiatement que son œuf n'est pas comme il le souhaitait. (Cf. Photogramme œuf 6. 0h 03' 10")


Il est furieux, il lâche sa cuillère : « Germaine. Pour les œufs coque, c'est 3 minutes et demie. C'est pas 10, ni 5, ni 4.
- C'est pas le moment de m'ennuyer.
- Qu'y a-t-il ?
- C'est madame. Elle veut déménager la chambre de madame. Vous vous rendez compte ?
- Ma mère est morte il y a 6 mois. Le deuil est fini.
- Pas pour moi. Pour moi, elle est toujours là. Madame Suzanne l'a jamais aimée... »

Jean-Louis va mettre fin à la conversation. Et le lendemain, Germaine qui commençait à dépasser les bornes, prétendait que Madame Suzanne a assassinée la mère de Jean-Louis, elle sera donc congédiée et remplacée par une jeune espagnole Maria González (Natalia Verbeke), qui était la nièce de Concepción Ramírez (Carmen Maura), autre espagnole du 6è étage.


Maria est engagée comme bonne chez les Joubert

 
Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay. Photogramme œuf 7. M. Joubert qui pose à Maria sa seule exigence : les œufs coque.

Suzanne conseillée par des amis engage Maria au couvent espagnole. Jean-louis va la voir pour la première fois : « Bonjour mademoiselle. Je suis M. Joubert, le mari de madame. Elle m'a parlé de vous, vous êtes Maria, vous venez d'arriver en France, vous venez d'Espagne, et êtes ici à l'essai. Si vous voulez rester dans notre maison, il y a une chose sur laquelle je ne transigerai pas. (temps de silence, presque gêné.) Ce sont les œufs coque. (Cf. Photogramme œuf 7. 0h 11' 54") Je suis très exigent pour ça. Je tiens ça de mon père. Un œuf trop dur, ou pas assez cuit, et la journée est fichue. Vous comprenez. (Regard crédule de Maria. Comme si elle ne comprenait pas très bien ce que M. Joubert voulait dire. D'ailleurs, il enchaîne : Vous comprenez pas du tout ce que je dis ? Alors,... Un œuf parfait, et la journée sera très bonne.
- Ahhh ! (Comme si tout à coup, Maria venait de comprendre.) En Espagne aussi, on a la superstition.
- Non, non, non, c'est pas de la superstition. (Cf. Photogramme œuf 8. 0h 12' 17") (M. Joubert vient de constater que finalement, il est superstitieux, mais il ne vas pas le reconnaître.) Non, ce serait plutôt... (Il ne trouve pas le mot, qu'il vient pourtant d'entendre.) Comment dire ? Ce serait... Non, ça n'a rien à voir avec la superstition. Absolument rien. (Sur ces propos, M. Joubert tourne le dos et s'en va d'un pas pressé, laissant Maria perplexe.) (Cf. Photogramme œuf 9. 0h 12' 21")  »

 
Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay. Photogramme œuf 8. M. Joubert refuse d'admettre que « le rituel (domestique) des œufs coque » est une forme de superstition.

 
Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay. Photogramme œuf 9. La crédulité de Maria.

Maria prépare le petit déjeuner de M. Joubert, elle l'apporte sur un plateau dans la salle à manger, elle dépose le plateau devant M. Joubert et attends de côte “le verdict”. (Cf. Photogramme œuf 10. 0h 12' 40")

 
Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay. Photogramme œuf 10. Maria qui attends « le verdict ».

Il casse le bout de l' œuf avec la petite cuillère. Ce premier geste est significatif car il détermine déjà, si l'œuf est à point. L'air sévère, il prends une petite cuillère et la dépose dans sa bouche, il déglutit, il commence à savourer, il apprécie, il est heureux, il regarde Maria avec “émerveillement” (comme si elle vient lui apporter un élixir de jouvence.) Maria, heureuse, lui réponds : « Trois minutes et demie.  »

Premières conséquences de l'œuf à la coque de Maria

Le lendemain, deux surprises attendent M. Joubert :

  • 1. Maria exige 400 francs de salaire, ce dernier veut lui donner seulement 250, mais il finira par accepter les conditions de Maria, à condition de ne rien dire à sa femme.
  • 2. Dans son agence, il reçoit Madame Bettina de Brossolette (Audery Fleurot) : « Mon dieu, ça y est, c'est le grand jour. Je suis si excitée.

- M. Joubert : Très honoré Madame de Brossolette, voici mon fondé de pouvoir, M. Piquer. Mme de Brossolette nous confie la gestion de son patrimoine. » (Cf. Photogramme 10. Les Femmes du 6ème étage) 0h 19' 16 " et Photogramme 11. Les Femmes du 6ème étage) 0h 19' 29 " )

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Visiteur (Le), de Jukka-Pekka Valkeapää

Résumé du film

Il était une fois, un enfant qui vivait avec sa mère dans le cœur d'une forêt, dans le grand nord, son père était en prison.
L'enfant était muet, il avait comme seul compagnon un cheval blanc qui s'approchait peu de lui, le cheval était toujours caché au fond de l'étable.
L'enfant et le père avaient un secret, il s'agit d'un petit objet mystérieux que l'enfant caché soigneusement dans un double fond d'une petite boîte métallique en forme de coffre. Avant de rendre visite à son père, l'enfant cherchait l'objet mystérieux dans un puits abandonné, au fond de la forêt.
Un jour, un visiteur (mystérieux) apparaît, avec un billet du père, afin de rester un moment avec la mère et l'enfant.

Lire le début du film.

Une journée « or-dinaire » de l'Enfant - 1

Photogramme œuf 11 - Plan 29. 10' 20" : L'Enfant entre dans le poulailler, il ramasse les œufs des poules, et les dépose dans le tablier de sa Mère. L'image est intéressante car le tablier représente comme un second ventre, un ventre supplémentaire, qui vient accueillir les œufs, des embryons en germe. Ne peut-on pas dire que cette image est une métaphore du « complexe d'Œdipe » ?

 
Le Visiteur, (Muukalainen). Photogramme œuf 11, plan 29, l’Enfant entre dans le poulailler, il ramasse les œufs des poules, et les dépose dans le tablier de sa Mère.

Photogramme œuf 12 - Plan 33. 10' 42" : L'Enfant sort du poulailler et veut fermer la porte derrière lui, mais il se heurte la tête au toit du poulailler et un œuf tombe en se cassant.

 
Le Visiteur, (Muukalainen). Photogramme œuf 12, plan 33, l'Enfant sort du poulailler et veut fermer la porte derrière lui, mais il se heurte la tête au toit du poulailler.

Photogramme œuf 13 - Plan 34. 10' 49" : Gros plan de l'œuf cassé, mais hélas, nous apercevons l'embryon d'un petit poussin en formation. L'Enfant est perplexe. Et, en fonction de ce que nous venons de dire précédemment, ne peut-on pas voir dans cet œuf cassé une espèce d'avortement maternel ?

 
Le Visiteur, (Muukalainen). Photogramme œuf 13, plan 34, gros plan de l'œuf cassé, mais hélas, nous apercevons l'embryon d'un petit poussin en formation.

C'est par ailleurs, la première image d'une série qui représente un organisme vivant. Nous en aurons d'autres dans le film.

Une journée « or-dinaire » de l'Enfant – 2

 
Le Visiteur, (Muukalainen), photogramme 19, plan 36, l’Enfant saisit l'œuf et le porte à l'oreille, comme s'il voulait vérifier le contenu.

Plan 35 : L'Enfant est assis autour de la table de cuisine, il a devant lui un plat creux avec un œuf. Il est hésitant et dubitatif. Très doucement, il approche la main vers l'œuf.

Photogramme œuf 14 - Plan 36. 11' 17" : L'Enfant saisit l'œuf et le porte à l'oreille, comme s'il voulait vérifier le contenu.

 
Le Visiteur, (Muukalainen). Photogramme œuf 14, plan 36, dans sa cachette, l'Enfant va disposer l'œuf à côté de la plume striée. Soulignons qu'il dispose les objets de droite à gauche.

Plan 37. 11' 26" : Il emprunte l' escalier (4ème représentation), et se dirige vers sa cachette.

Photogramme œuf 15 - Plan 39. 11' 42" : Dans sa cachette, l'Enfant va disposer l'œuf à côté de la plume striée. Soulignons qu'il dispose les objets de droite à gauche.

 
Le Visiteur, (Muukalainen). Photogramme œuf 15, plan 36, dans sa cachette, l'Enfant va disposer l'œuf à côté de la plume striée. Soulignons qu'il dispose les objets de droite à gauche.

La séquence de l'œuf est un autre indice significatif, puisqu'il sera à la fin du film (plan 552), « l'objet » de la libération de l'Enfant, en substituant la tête d'une poule à « l'objet mystérieux ». C'est en fait, « un objet de substitution ».

Photogramme œuf 16 - Plan 40. 12' 01" : L'Enfant se dirige vers le trou-oeilleton (3ème fois), il regarde à travers, et cette fois-ci nous allons voir ce qu'il regarde.

 
Le Visiteur, (Muukalainen). Photogramme œuf 16, plan 40, l'Enfant se dirige vers le trou-oeilleton (3ème fois), il regarde à travers, et cette fois-ci nous allons voir ce qu'il regarde.

Photogramme œuf 17 - Plan 41. 12' 10" : En fait, il regarde sa Mère qui dort. Et il nous semble que c'est elle, le véritable « trésor ».

 
Le Visiteur, (Muukalainen). Photogramme œuf 17, plan 41, il regarde sa Mère qui dort. Et il nous semble que c'est elle, le véritable « trésor ».

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Conclusion : La forme du film

Le Visiteur : « un film-coffre »

Nous avons vu ailleurs, qu'il y a des variations dans la forme générale d'un film. Habituellement, les films sont des « films-flèches » (une suite linéaire avec un début, un milieu et une fin). Cependant, il y a des exceptions, comme par exemple, « le film-éventail » , (Mathilde, Mimica Nina), ou alors, « le film-cloche » , (Andreï Roublev d'Andreï Tarkovski), et, il nous semble qu'avec Le Visiteur, nous avons affaire à un « film-coffre ».

En effet, au fur et à mesure de nos commentaires, nous avons souvent parlé des innovations du film (les barrages, le cadrage et la bande-son). En fait, ces innovations participent à l'émergence d'une qualité qui résume la forme générale du film : Le Visiteur est un « film-coffre ».

Cette forme-coffre, consolide les vœux du réalisateur : 1. Le film conte ; 2. Inspiration d'une peinture-image d'Andrew Wyeth, Christina's World.


Description d'un coffre

En principe, un coffre est un ouvrage fabriqué à partir de différents matériaux (bois, métal, céramique). Dans le film, c'est un coffre en fer, cette matière s'associe avec la cellule de prison où se trouve « coffrer » le Père.

Un coffre peut avoir plusieurs formes. Dans le film, il a une forme traditionnelle, en miniature : « c'est un meuble en forme de caisse ». (Dictionnaire Hachette) muni d'un couvercle mobile, attaché sur un côté à la caisse.

Un coffre sert à ranger des objets précieux, des souvenirs, des images, des objets auxquels on tient. Le mot dérive du grec « kophinos » (corbeille), latinisé en « cophinus ».

Double-coffre : Double-emploi : Double-vision

Dans Le Visiteur, l'objet coffre a un double-empoi :

  • 1. Il sert à déposer un objet mystérieux ;
  • 2. Il sert à passer illicitement « l'objet mystérieux » à l'intérieur du coffre, grâce à un dispositif simple.

Il nous semble que cette dernière caractéristique, participe également dans la construction filmique, dans le sens que le film s'articule sur deux registres :

  • 1. Un registre connu (le tabac) ;
  • 2. Un registre inconnue (l'objet mystérieux).

 
Le Visiteur (Muukalainen), schéma des deux registres du coffre dans le film.

Cette qualité du double est largement distribuée tout au long du film. A commencer par les deux mondes : le monde du Père (la prison) et de la Mère (la maison), les deux « Pères » (le Père et le Visiteur - ce qui implique un double complexe d'Œdipe), les deux étages de la maison, les deux édifices (la maison et l'étable), les deux puits (le puits de la maison et le puits en ruines), les deux types de cordages (l'une traditionnelle, la seconde fabriquée), les deux handicaps (la Mère qui boîte, l'Enfant qui est muet), la forêt divisée en deux (par la rivière), les deux manivelles (celle du puits et du phonographe).

Le Visiteur : « un film poético-hypnotique »

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Au niveau de la bande-image

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Au niveau de la bande-son

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(30 décembre 2011)

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La valeur de l'œuf

Éléments symboliques de l'œuf

  • L'œuf, considéré comme contenant le germe à partir duquel se développera la manifestation, est un symbole universel et qui s'explique de lui même. La naissance du monde à partir d'un œuf est une idée commune aux Celtes, aux Grecs, aux Égyptiens, aux Phéniciens, aux Cananéens, aux Tibétains, aux Hindous, aux Japonais, et à bien d'autres encore. [6]
  • Le processus de manifestation revêt toutefois plusieurs aspects : l'œuf de serpent celtique, figuré par l'oursin fossile, l'œuf craché par le Kneph égyptien. Plus fréquemment encore, l'œuf cosmique, né des eaux primordiales, se sépare en deux moitiés pour donner naissance au Ciel et à la Terre : c'est la polarisation de l'Androgyne. Ainsi l'œuf de Léda donne naissance aux deux Dioscures. Dans la mythologie grecque, Castor et Pollux (en grec ancien Κάστωρ καὶ Πολυδεύκης / Kástôr kaì Poludeúkês), appelés Dioscures (en grec ancien Διόσκουροι / Dióskouroi (« jeunes garçons de Zeus »)) sont les fils de Léda. Chacun né d'un œuf différent, ils sont respectivement, pour Castor, frère de Clytemnestre et fils de Tyndare, roi de Sparte, et pour Pollux, frère d'Hélène et fils de Zeus. [7]
  • Ce symbolisme général, liant l’œuf à la genèse du monde et à sa différenciation progressive, mérite d'être précisé. L'œuf est une réalité primordiale, qui contient en germe la multiplicité des êtres. [8]
  • Dans la structure de toutes ces cosmogonies (tibétaines, chinoises, chez les Dogons, dans le Kalevala (Finlande) , l'œuf joue le rôle d'une image-cliché de la totalité.[9] Mais il succède en général au chaos, comme un premier principe d'organisation. La totalité des différences procède de lui, non le magma indifférencié des origines. [10]
  • L'œuf apparaît également comme un des symboles de la rénovation périodique de la nature : tradition de l'œuf de Pâques, des œufs colorés, dans de nombreux pays. Il illustre le mythe de la création périodique. Mircea Eliade s'élève contre une interprétation empirico-rationaliste de l'œuf considéré comme germe,... le symbole que l'œuf incarne (d'après les ensembles mystico-rituels de maintes religions) ne se rapporte pas tant à la naissance qu'à une renaissance, répétée suivant le modèle cosmogonique... L'œuf confirme et promeut la résurrection qui... n'est pas une naissance, mais un retour, une répétition.[11] Mais il semble selon Chevalier/Gherrbrant, que les deux interprétations de Mircea Eliade ne sont pas incompatibles. Il est bien claire que l'œuf symbolise la renaissance et la répétition ; il ne l'est pas moins que, d'après les textes les plus anciens, l'œuf est, aux origines, un germe ou une réalité primordiale. Sa fonction cyclique est consécutive à son rôle premier. S'il y a construction rationaliste, nous la voyons plutôt dans une conception inspirée d'un modèle cosmogénique, qui se répéterait. Ce qui n'empêche que l'œuf symbolise aussi un cycle biologique.[12]

  • L'œuf participe également du symbolisme des valeurs de repos, comme la maison, le nid, la coquille, le sein de la mère. [13] Mais au sein de la coquille, comme en celui, symbolique, de la mère, joue la dialectique de l'être libre et de l'être enchaîné. De cette douce sécurité, le vivant aspire à sortir : le poussin brise sa coque douillette et tiède.
  • Un manuscrit hermétique anonyme, cité par Monod-Herzen, parle de l'œuf philosophique en ces termes : Voici ce que les anciens disent sur l'œuf : les uns l'appellent la pierre de cuivre, la pierre d'Arménie, d'autres la pierre encéphale, d'autres la pierre qui n'est pas une pierre, d'autres la pierre égyptienne, d'autres l'image du monde. L’athanor, fourneau des alchimistes, était traditionnellement comparé à l'œuf cosmique. L'œuf symbolise le siège, le lieu et le sujet de toutes les transmutations. [14]


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Éléments superstitieux de l'œuf

En fonction de ce que nous venons de dire : l'œuf étant un symbole universel, de la rénovation périodique, de la renaissance, du retour, du repos, de la protection, l'œuf aura une grande valeur supestitieuse, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest. En voici quelques-unes :

  • Selon une croyance très répandue, commune à des nombreuses populations, le monde naquit d'un oeuf : c'est l'oeuf cosmique qui se sépare en deux pour produire le ciel et la terre ;
  • Selon une tradition britanique, le jaune de l'œuf représente le globe terrestre, le blanc le firmamant et l'atmosphère. La coque, figure la voûte céleste à laquelle sont accrochées les étoiles. [15]
  • Les anciens Grecs tiraient des oracles de la manière dont un œuf placé sur le feu éclatait. Selon un moyen divinatoire attribué par certains à Orphée, les devins lisaient surtout l'avenir dans la forme extérieure et dans les formes intérieures d'un œuf. L'examen du germe de l'œuf à des fins divinatoires, appelé ovomancie, est décrit ainsi au XIXe siècle : L'opération de l'œuf est pour savoir ce qui doit arriver à quelqu'un qui est présent lors de l'opération. On prend un œuf d'une poule noire, pondu du jour ; on le casse, on en tire le germe ; il faut avoir un grand verre bien fin et bien net, l'emplir d'eau claire et y mettre le germe de l'œuf ; on met ce verre au soleil de midi dans l'été, en récitant des oraisons et des conjurations, et avec le doigt on remue l'eau du verre pour faire tourner le germe ; on le laisse ensuite reposer un instant et on regarde sans toucher. On voit ce qui aura rapport à celui ou à celle pour qui l'opération se fait. Il faut que ce soit un jour de travail, parce qu'alors les objets s'y présentent dans leurs occupations ordinaires. [16] Nous avons un exemple similaire mais qui concerne la lécanomancie, la divination par l'huile, dans le film de Spike Lee, Miracle à Sainta-Anna.
  • La divination par les blancs d'œufs, appelée oomancie ou ooscopie, consiste généralement à casser un œuf frais dont on fait écouler le blanc dans un verre d'eau et à interpréter les divers figures qu'il forme. Les signes qui apparaîtront seront expliqués comme pour le marc de café.
  • Les Romains, au dire de Pline, pensaient que les magiciens vidaient les œufs et traçaient à l'intérieur de la coquille des caractères magiques très maléfiques. La croyance selon laquelle les œufs peuvent servir à un envoûtement a traversé les siècles, d'où l'utilisation autrefois des coquetiers en fer, métal qui rompt les charmes. On peut nuire à une personne en se procurant la coquille (non brisée) d'un œuf qu'elle a mangé à la coque et en urinant dedans : “Au fur et à mesure que l'urine s'évapore, la personne tombe malade de consomption (amaigrissement et dépérissement progressifs dans certaines maladies, en particulier la tuberculose. - Larousse.)” [17]

  • Le seul moyen de se protéger de la sorcellerie est d'écraser les coques des œufs que l'on vient de manger, de les percer avec un couteau ou encore de frapper trois coups dessus. S'en abstenir porte malheur. [18] C'est peut-être cette superstition qui pousse le juge Mierck a écrasé sa coquille d'œuf, près de la tête innocente de “Belle du Jour”.
  • Selon une croyance relevée surtout chez les Anglo-Saxons, prononcer le mot « oeuf » en mer porte-malheur ; les marins le remplacent habituellement par le mot « manège ».
  • En Belgique, une jeune fille qui veut se faire aimer doit se procurer trois ou sept cheveux d'un homme et de les glisser dans un œuf qu'elle enterre. [19]
  • Au Japon, une femme qui enjambe une coquille d’œuf deviendra folle.
  • En règle générale, il est déconseillé de mettre au feu les coquilles d’œufs car on ferait brûler une deuxième fois saint-Laurent qui a été martyrisé sur un feu alimenté de coques d’œufs.
  • Dans la plupart des provinces françaises, on présentait autrefois un œuf à un bébé en guise de symbole de perfection et de croissance. [20]
  • Enterrer des œufs dans les fondations d'une maison que l'on construit assure bonheur et prospérité. Au Vème siècle, le Talmud babylonien mentionne (et condamne) cette pratique. [21]
  • L’œuf peut-être une amulette : vers 1914, les soldats suisses en portaient dans la poche de leur pantalon.[22]
  • Pour les Américains, jeter derrière soi le premier ou le dernier œuf de la saison porte bonheur. Si on le lance par-dessus son épaule droite, il faut faire un vœu : il se réalisera à condition que l'oeuf ne se casse pas.[23]
  • Des deux côtés de l'Atlantique, les petits œufs de poule, tout comme ceux qui n'ont pas de jaune, portent malheur : on prétend qu'ils ont été pondus par un coq, d'où leur nom d'« œuf de coq ». [24]
  • Qui casse un œuf pourrait bien se casser une jambe, au nombre de trois doit redouter un malheur mais au nombre de deux, cela signifie fidélité de son amoureux. C'est pourquoi quand on brise un, mieux vaut en jeter un autre au sol. [25]
  • Rêver d’œufs annonce un procès et des chicanes (Bretagne), de grandes contrariétés (Vendée), une dispute dans la journée (Creuse), du chagrin (Côte d'Or), voire la mort d'un proche (Cantal). En Alsace, où rêver que l'on fait tomber des œufs présage également une mort, des œufs vieux vus en songe sont signes de soucis et, s'ils sont pourris, il faut redouter des infortunes ; mais on peut s'attendre à du plaisir s'ils sont frais. [26]


Voir aussi

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Notes et références

  1. Le titre fait référence à une tirade de Brutus dans Jules César de Shakespeare : And therefore think him as a serpent's egg / Which hatch'd, would, as his kind grow mischievous; / And kill him in the shell. La traduction en français de ce vers par François-Victor Hugo : Et, en conséquence, regardons-le comme l'embryon d'un serpent qui, à peine éclos, deviendrait malfaisant par nature, et tuons-le dans l'œuf. (Source : Wikipédia.)
  2. L'artillerie y causa 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre — et mourir — dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul. (Source : Wikipédia.)
  3. C'est la jeune fille de l'aubergiste Bourrache (Joséphine Japy)
  4. Coiffure militaire des chasseurs à cheval du Second Empire (1852 – 1870). (Source : Wikipédia.)
  5. Un flashforward est une anticipation, un saut en avant, il exprime un fait qui aura lieu plus tard dans l'intrigue. Un flashforward s'oppose à un flashback qui est un retour en arrière.
  6. Chevalier/Gherrbrant, Dictionnaire des Symboles, op. cit., p. 689.
  7. William Jones, Credulities Past and Present, Londres, Chatto and Windus, 1880.
  8. Ibid, p. 690.
  9. Mircea Éliade, in, Source Orientales, La Naissance du Monde, I, Paris, 1959, p. 489.
  10. Ibid, p. 691.
  11. Mircea Éliade, Traité d'histoire des religions, Paris, Éditions Payot, Paris, (1949) 1964. pp. 347-348.
  12. Chevalier/Gherrbrant, Dictionnaire des Symboles, op. cit., p. 692.
  13. Gaston Bachelard, L'Eau et les rêves. Essai sur l'imagination de la matière, Librairie José Corti, Paris, 1942, p. 51 - 130.
  14. G.-E., Monod-Herzen, L'Alchimie méditerranéenne, ses origines et son but, la Table d’Émeraude, op. cit., pp. 63 - 64.
  15. William Jones, Credulities Past and Present, Londres, Chatto and Windus, 1880, p.445.
  16. Collin de Plancy, Dictionnaire..., op. cit..
  17. Camille Fraysse, Folklore du Baugeois. Recueil de légendes, traditions, croyances et superstitions populaires, Baugé, R. Dangin, 1906. p. 165.
  18. Gratien de Semur, Traité des erreurs et des préjugés, Paris, A. Levasseur, 1843.
  19. Paul Sebillot, Le Folklore de France, op. Cit.. Volume V. p. 246.
  20. Éloïse Mozzani, op. cit., p. 1254.
  21. Ibid, p. 1255.
  22. Albert Dauzat, Légendes, prophéties et superstitions de la guerre, Paris, La Renaissance du livre, s.d. p. 257.
  23. Éloïse Mozzani, op. cit., p. 1256.
  24. Ibid, p. 1256.
  25. Ibid.
  26. Ibid. p. 1260.


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Résumé de la cinémancie

Introduction à la cinémancie