Abeille

De Cinémancie
Aller à la navigation Aller à la recherche

Titres des films

Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée (min.)
Abeilles Sauvages (Les) Divoké vcely Slama Bhodan Slama B. 2001 Rép. Tchèque 94
Guêpier pour trois abeilles The Honey Pot Mankiewicz Joseph L. Mankiewicz J. L. 1967 USA 135

Autres titres de films

Titre Titre original Réalisation Scénario Année Pays Durée (min.)
Apiculteur (L’) Ο Μελισσκομος Angelopoulos Theo Angelopoulos T.
Guerra Tonino
1986 Grèce 140
Miel Bal Kaplanoglu Semih Kaplanoglu S.
Köksal O.
2010 Turquie 103
Viridiana Virdiana Buñuel Luis Buñuel L.
Alejandro J.
1961 Mexique
Espagne
90

Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques du film

Viridiana de Luis Buñuel

C'est le début du film. Viridiana reproche à don Jaime, son oncle, d'avoir abandonné son fils :"Vous auriez dû recueillir cet enfant." A ce moment, don Jaime regarde avec attention un bassin, sur le bord duquel une abeille s'est posée. L'abeille s'enfonce dans l'eau. Don Jaime, tout en parlant, essaye de sortir l'abeille de l'eau, grâce à un petit bâton. Il réussit à sauver l'insecte.(Cf.Photogramme - Abeille 1)

Photogramme Abeille 1 : Viridiana, Plan 15. Don Jaime essaye de sauver une abeille qui se noie dans un bassin.

Le lendemain, désirant coûte que coûte garder Viridiana dans la ferme. Il accomplira un acte incompréhensible : se pendre avec une corde.

Ce film nécessiterait une étude attentive, car il est débordant de richesse sémantique. Nous retiendrons seulement quelques aspects pertinents. Ainsi, Don Jaime sauve l'abeille, mais ne se sauve pas, pourquoi ? La question n'est pas facile.[1] Il faut d'abord suivre les péripéties de la dernière nuit du malheureux. Mais, est-il vraiment malheureux puisque grâce à Viridiana, il a retrouvé, en quelque sorte, sa défunte épouse dans l'au-delà ?[2]

Notes et références

  1. Cf. F. Cesarman, (…) "Les insectes et les animaux sont des représentations du désir sexuel : ici don Jaime, en sortant l'abeille de l'eau, revit son propre désir submergé par le temps." Luis Buñuel,traduit de l'espagnol par Annie Morvan, Editions du Dauphin, Paris, 1982, p.152.
  2. Cf. Viridiana, L'Avant-Scène cinéma, préface de Georges Sadoul, N° 428, janvier 1994.