« Coffre » : différence entre les versions
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<td> 97</td> | <td> 97</td> | ||
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<td><span id="ancre_scoop"> </span> '''Scoop''' <br/> | |||
'''§.''' L'enquête du célèbre journaliste d'investigation Joe Strombel, consacrée au "Tueur au Tarot" de Londres, tourne court quand il meurt de façon aussi soudaine qu'inexplicable. Mais rien, pas même la mort, ne peut arrêter Joe. (Lire la suite : <ref> | |||
A peine arrivé au purgatoire, il décide de transmettre ses toutes dernières informations à la plus charmante des étudiantes en journalisme : Sondra Pransky. | |||
De passage à Londres, Sondra entend le fantôme de Joe s'adresser à elle durant un numéro de magie de l'Américain Splendini, alias Sid Waterman. Bouleversée et folle de joie à l'idée d'avoir déniché le scoop du siècle, l'effervescente créature se lance avec Sid dans une enquête échevelée, qui les mène droit au fringant aristocrate et politicien Peter Lyman. Une idylle se noue en dépit de troublants indices semblant désigner le beau Peter comme le "Tueur au Tarot". | |||
Le scoop de Sondra lui sera-t-il fatal ? (Source : AlloCiné.)</ref>) (Pitch du film.) </td> | |||
<td>''Scoop''</td> | |||
<td>'''Allen Woody'''</td> | |||
<td>Allen Woody</td> | |||
<td>''' 2006'''</td> | |||
<td>USA</td> | |||
<td>96</td> | |||
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<td>''' Source (La) ''' </td> | |||
<td>''Jungfrukällan'' (littéralement : La Source de la vierge) </td> | |||
<td>''' Bergman Ingmar ''' </td> | |||
<td> Isaksson U.</td> | |||
<td>''' 1960''' </td> | |||
<td>Suède</td> | |||
<td>89</td> | |||
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<td><span id="ancre_theor"> </span> '''Théorème ''' <br/> | |||
'''§.''' Un jeune homme d'une étrange beauté s'introduit dans une famille bourgeoise. Le père, la mère, le fils et la fille succombent à son charme. Son départ impromptu ébranle tous les membres de la famille... (Pitch du film.)<br/> | |||
'''§.''' Vers la 53ème minute.</td> | |||
<td>''Teorema''</td> | |||
<td>'''Pasolini Pier Paolo'''</td> | |||
<td>Pasolini Pier Paolo</td> | |||
<td>''' 1968'''</td> | |||
<td>Italie</td> | |||
<td>98</td> | |||
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<td>''' Vie est belle (La)'''<br/> | |||
'''§.''' Giosué dans le coffre métallique</td> | |||
<td>'' Vita é bella (La)''</td> | |||
<td>''' Benigni Roberto'''</td> | |||
<td>Benigni Roberto et Cerami Vincenzo</td> | |||
<td>'''1997 '''</td> | |||
<td> Italie</td> | |||
<td> 117</td> | |||
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<td>'''[[#ancre_3m3|Viridiana]]'''</td> | |||
<td>''Virdiana''</td> | |||
<td>'''Buñuel Luis'''</td> | |||
<td>Buñuel Luis<br /> | |||
Alejandro J.</td> | |||
<td>'''1961'''</td> | |||
<td>Mexique<br /> | |||
Espagne</td> | |||
<td>90</td> | |||
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===Viridiana de Luis Buñuel=== | |||
====0h 10’ 27’’ – Plans 17 – 22. Don Jaime nostalgique – Le coffre de feue Dona Elvira==== | |||
<span id="ancre_vir23"> </span> | |||
[[Fichier: Viridiana22_Bunuel_10_53_pied_chaussure_1.jpg|300px|thumb|right|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 18.''' Don Jaime tente de passer à son pied une des chaussures de son épouse. | ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 18.''' <br/>Don Jaime tente de passer à son pied une des chaussures de son épouse. ]] | |||
<span id="ancre_17">'''Plan 17. '''</span> ''00h 10' 27"'' : Plan rapproché sur un feu de bois qui brûle dans une cheminée du salon. Panoramique à droite, sur la pendule qui marque deux heures du matin. La mélodie du carillon domine la musique du phonographe qui joue le quatrième mouvement de la Neuvième symphonie de Beethoven. Au fond, la chambre de Don Jaime éclairée par une lampe à pétrole. | |||
* <span id="ancre_18">'''[[#ancre_vir23|Photogramme – Plan 18.]] '''</span> ''00h 10' 48"'' : Don Jaime est assis devant un grand coffre de bois sculpté qu'il vient d'ouvrir. Il regarde un vêtement de mariée qui est sans doute celui que portait feue Dona Elvira le jour de ses noces. Nous distinguons posé sur le couvercle du coffre, entres autres, le voile de la mariée. Don Jaime se déchausse et tente de passer à son pied nu une des chaussures de son épouse. | |||
* <span id="ancre_19a">'''[[#ancre_vir24|Photogramme – Plan 19a.]] '''</span> ''00h 10' 51"'' : Gros plan sur le pied droit de Don Jaime chaussé par la chaussure à talon de feue Dona Elvira. Il enlève la chaussure et la jette dans le coffre, pour saisir un bouquet de fleurs artificielles (Cf. ''' [[#ancre_vir25|Photogramme - Plan 19b.]]'''''00h 10' 58"''), il contemple le bouquet quelques secondes (Cf. ''' [[#ancre_vir26|Photogramme - Plan 19c.]]'''''00h 11' 03"''), et le jette sur le lit. | |||
<span id="ancre_vir24"> </span> | |||
[[Fichier: Pied_Viridiana_Bunuel_10_51_chaussure_1500p.jpg|400px|thumb|center|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 19a.''' Gros plan du pied féminin de Don Jaime. | ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 19a.''' <br/>Gros plan du pied féminin de Don Jaime. ]] | |||
<span id="ancre_vir25"> </span> | |||
[[Fichier: Viridiana24_Bunuel_10_58_coffre_habits_mariee.jpg|400px|thumb|center|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 19b.''' Plan rapproché de l'intérieur du coffre.| ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 19b.''' <br/>Plan rapproché de l'intérieur du coffre.]] | |||
<span id="ancre_vir26"> </span> | |||
[[Fichier: Viridiana25_Bunuel_11_03_coffre_bouquet_voile.jpg|400px|thumb|center|alt= ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 19c.''' Don Jaime contemplant le vieux bouquet de fleurs artificielles. | ''Viridiana'' de Luis Buñuel. ''' Photogramme - Plan 19c.''' <br/>Don Jaime contemplant le vieux bouquet de fleurs artificielles. ]] | |||
<span id="ancre_20">'''Plan 20. '''</span> ''00h 11' 06"'' : Gros plan sur le phonographe. Pourquoi y-a-t-il ce plan de transition avec le plan 19c, le moment où Don Jaime jette le bouquet de fleurs sur le lit ? | |||
<span id="ancre_21">''' Plan 21 '''</span> ''00h 11' 14"'' : Retour sur Don Jaime devant le coffre. Il sort du coffre une gaine de satin à rubans qu'il tient en mains, il se lève et se dirige vers un miroir. Il se ceinture de la gaine et contemple son visage. | |||
<center>[[#ancre_1|▲]]</center> | |||
<span id="ancre_vir204a"> </span> | |||
====Le parallélisme d'objet chez Buñuel==== | |||
Nous appelons un parallélisme d'objet ou d'élément, la présence de deux choses différentes qui ont souvent une même morphologie. En langage savant, nous dirons une tautologie, qui veut dire en grec : « la même chose » <ref>Du grec ταὐτολογία, composé de ταὐτό, « la même chose », et λέγω, « dire » : le fait de redire la même chose. Source : wikipédia.</ref> Cet aspect prend chez Buñuel une valeur significative qui doit nous interpeller. Le parallélisme d'objet glisse dans le corps du film d'une façon discrète mais il devient le “ciment” qui relie des blocs d'images avec des concepts différents, comme par exemple la ''' [[Viridiana#ancre_vir04|poignée de la corde à sauter]]''' et la ''' [[Viridiana#ancre_vir18|pis de la vache]]''' , mais encore dans la même période du film, le ''' [[Viridiana#ancre_vir05|clou]]''' sur lequel Don Jaime accroche la corde et les ''' [[Viridiana#ancre_vir16|monumentales clous]]''' des instruments de la crucifixion. De la sorte, cet aspect devient un déclencheur poétique qui anime et stimule l'imagination. | |||
Il est à noter que les deux couples cités sont représentés durant les dix premières minutes du film, ils sont donc inclut dans un temps relativement court, en simplifiant nous obtenons les parallélismes temporelles suivants :<br/> | |||
<br/> | |||
'''[Parallélisme 1]''' : Poignée de Corde (''00h 02' 48"'') / Pis de vache (''00h 07' 52"'')<br/> | |||
<span id="ancre_vir203d"> </span> | |||
'''[Parallélisme 2]''' : Clou de Corde (''00h 03' 22"'') / Clous de la crucifixion (''00h 07' 23"'')<br/> | |||
====Le parallélisme entre la valise de Viridiana et le coffre de Don Jaime==== | |||
Il s'agit, sous la forme d'un tableau du : <br/> | |||
'''[Parallélisme 3]''' : Valise de Viridiana (''00h 07' 23"'') / Coffre de Don Jaime (''00h 10' 48"'') | |||
<span id="ancre_vir206b"> </span> | |||
<table class="wikitable sortable"> | |||
<tr> | |||
<th> </th> | |||
<th> Valise de Viridiana</th> | |||
<th> Coffre de Don Jaime</th> | |||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><span id="ancre_vir206b1"> </span>''' Taille '''</td> | |||
<td>Petit</td> | |||
<td>Grand</td> | |||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><span id="ancre_vir206b2"> </span>''' Espace '''</td> | |||
<td>Mobile</td> | |||
<td>Immobile</td> | |||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><span id="ancre_vir206b3"> </span>''' Temps '''</td> | |||
<td>'''[[Viridiana#ancre_vir06| Photogramme 6 – Plan 3c.]] ''' ''00h 03' 32"'' : La voiture à cheval s'arrête devant le perron de la maison. Viridiana descends, c'est le cocher qui sort la petite valise banale de Viridiana.</td> | |||
<td>C'est un coffre de bois sculpté, il fait partie des meubles. Il est posé dans la chambre depuis le décès de Dona Elvira, depuis plus de vingt ans. '''[[#ancre_vir23|Photogramme 23 – Plan 18.]] ''' ''00h 10' 48"'' : Don Jaime est assis devant le coffre qu'il vient d'ouvrir. </td> | |||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><span id="ancre_vir206b4"> </span>''' Contenant '''</td> | |||
<td>Instruments de crucifixion : objets de souffrance et de douleur.</td> | |||
<td>Habits de mariage : Enveloppe de bonheur, le scellement dans la joie, d'une union.</td> | |||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><span id="ancre_vir206b5"> </span>''' Objets'''</td> | |||
<td>Un crucifix en bois, une '''[[couronne#ancre_3m4|couronne]]''' d'épines, un marteau, des clous, une éponge. </td> | |||
<td>Nous distinguons un vêtement de mariée, un voile, un bouquet de fleurs artificielles, une chaussure à talon.</td> | |||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><span id="ancre_vir206b6"> </span>''' Position des objets '''</td> | |||
<td>L'ensemble est posé sur un coussin à même le sol. </td> | |||
<td>Les accessoires cités sont jetés avec une certaine négligence. </td> | |||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><span id="ancre_vir206b7"> </span>''' Situation des personnages '''</td> | |||
<td>Viridiana est à genoux, en signe de vénération et de soumission.</td> | |||
<td>Don Jaime, au contraire, cherche plutôt à s'amuser avec les contenants du coffre, comme s'ils étaient des jouets sexuels. Est-ce un travestisme inconscient, inavoué ?</td> | |||
</tr> | |||
</table> | |||
A travers la comparaison et la description du tableau nous obtenons un calque psychologique relativement précis des deux personnages. En effet, Gaston Bachelard, dans un chapitre consacré à la question du coffre, considère, avec raison, que nous pénétrons dans les “images du secret”. <ref>Cf. '''G. Bachelard,''' ''La Poétique de l'Espace'', chapitre III, "Le Tiroir, les coffres et les armoires, P. U. F. Paris, (1957) 1998, p. 82. </ref> Un peu plus loin, il précise : “Le coffre est un objet qui s'ouvre. Quand il se ferme, il est rendu à la communauté des objets ; il prend sa place dans l'espace extérieur. Mais il s'ouvre ! Alors, cet objet qui s'ouvre est, dirait un philosophe mathématicien, la première différentielle de la découverte. (…) Le dehors est rayé d'un trait, tout est à la nouveauté, à la surprise, à l'inconnu. Le dehors ne signifie plus rien. Et même, suprême paradoxe, les dimensions du volume n'ont plus de sens parce qu'une dimension vient de s'ouvrir : la dimension d'intimité.” <ref>''Ibid'', p. 88. </ref> Mais chez Buñuel la représentation des images d'intimité se complique un peu, puisqu'il associe deux contenants différents ayant des contenus également différents. Ainsi, nous ne pouvons pas dire dans la comparaison, qu'avec les contenants ouverts, “le dehors ne signifie rien”. Nous avons vu la [[#ancre_vir206b6|place des contenants]] quand les objets sont dehors, et la différence de comportement entre [[#ancre_vir206b7|Viridiana et Don Jaime]] devant les objets. N'y-a-t-il pas ici une dialectique influente et communicative entre le dedans et le dehors ? Nous ne pouvons pas non plus dire, dans notre cas, que “les volumes n'ont plus de sens”. Il nous semble, qu'au contraire, ils vont acquérir un caractère de monumentalité, surtout avec la situation de Viridiana, quand Ramona regarde par le trou de la serrure '''[[Viridiana#ancre_vir14|(Plan 8)]]''', à ce moment là, c'est la chambre de Dona Elvira qui devient un coffre monumental, dont Ramona souhaite percer le secret. Et si nous allons jusqu'au bout de notre raisonnement, au plan 8, Viridiana elle-même devient comme un objet, qu'on va bientôt manipulé. Du côté de Don Jaime, le cadrage du plan est significatif, puisque nous assistons à toute la scène, en restant au seuil de la chambre, devant une porte sculptée ouverte. Autre représentation d’un coffre à l’intérieur d’un coffre (monumental). | |||
Toutefois il y a un dénominateur commun qui relie les deux contenants, il s’agit de feue Dona Elvira, Viridiana est dans sa chambre au moment où elle ouvre sa propre valise, Don Jaime est dans sa chambre quand il ouvre le coffre des habits de mariage. Et justement ce qui est frappant dans la comparaison du tableau, c’est le comportement des deux personnages, Viridiana en prière et Don Jaime qui s’amuse, seul, à faire la noce. En somme, grâce à ces deux passages nous entrons dans ce que Bachelard appelle « la topo-analyse des espaces intimes ». <ref>''Ibid'', p. 89. </ref> | |||
Enfin, le coffre n’a pas fini de nous livrer des surprises que nous allons voir plus loin. A présent nous revenons à la suite de la séquence : Don Jaime devant le coffre, plan 21. | |||
<span id="ancre_22">''' Plan 22 '''</span> ''00h 11' 19"'' : Plan américain. Don Jaime se ceinture de la gaine, nous apercevons seulement le buste de Don Jaime. Il contemple son visage. | |||
Soudain, un bruit le fait tressaillir. Il cache la gaine et demande d'une voix angoissée : « ''Qui est là ? '' » Il range rapidement la gaine et d'autres accessoires dans le coffre, et il avance vers la porte. | |||
*'''[[Viridiana|Lire le début du film.]]''' | |||
*'''[[Viridiana#ancre_vir207|Lire la suite de la séquence.]]''' | |||
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center> | |||
Version du 1 juin 2015 à 15:16
« Le coffre est un objet qui s'ouvre. Quand il se ferme, il est rendu à la communauté des objets ; il prend sa place dans l'espace extérieur. Mais il s'ouvre ! Alors, cet objet qui s'ouvre est, dirait un philosophe mathématicien, la première différentielle de la découverte. (…) Le dehors est rayé d'un trait, tout est à la nouveauté, à la surprise, à l'inconnu. Le dehors ne signifie plus rien. Et même, suprême paradoxe, les dimensions du volume n'ont plus de sens parce qu'une dimension vient de s'ouvrir : la dimension d'intimité. »
— Gaston Bachelard. [1]
Titres des films
Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations
Titre | Titre original | Réalisation | Scénario | Année | Pays | Durée (min.) |
---|---|---|---|---|---|---|
Têtes Vides Vherchent Coffres Vleins §. Boston, 1950. Escroc à la petite semaine, Tony Pino vit de petits larcins et d'arnaques plus ou moins minables. (Lire la suite : [2] (Pitch du film.) |
Brink's Job (The) | Friedkin William | Green Walon, d'après le livre de Behn Noel, Big Stick Up At Brink's | 1978 | USA | 104 |
Autres titres de films
Titre | Titre original | Réalisation | Scénario | Année | Pays | Durée |
---|---|---|---|---|---|---|
Bright Star §. La romance passionnée au XIXème siècle, à la fin de la vie du poète anglais John Keats (1795-1821) et de Fanny Brawne |
Bright Star | Campion Jane | Campion Jane | 2010 | Angleterre, Australie, France, USA | 120 |
Corde (La) §. Deux étudiants en suppriment un troisième, pour la seule beauté du geste. Défi suprême, le meurtre précède de peu une soirée où ils reçoivent les parents de la victime et leur ancien professeur. |
Rope | Hitchcock A. | Laurents A. | 1948 | USA | 80 |
Da Vinci Code §. Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles... (Lire la suite : [3]) (Pitch du film.) |
Da Vinci Code (The) | Howard Ron | Goldsman Akiva, d'après le roman éponyme de Dan Brown | 2006 | USA | 149 – 174 (V.L.) |
Or des Mers (L') §. Parce qu'il a trouvé une caisse au contenu mystérieux rejeté par la mer, un vieux pêcheur méprisé se voit courtisé par la habitants de l'île d'Hoédic. (Pitch du film.) |
Or des Mers (L') | Epstein Jean | Epstein Jean | 1933 | France | 72 |
Pays de la Violence (Le) | I walk the Line | Frankenheimer John | Sargent Alvin, d’après la nouvelle de Jones Madison | 1970 | USA | 97 |
Scoop §. L'enquête du célèbre journaliste d'investigation Joe Strombel, consacrée au "Tueur au Tarot" de Londres, tourne court quand il meurt de façon aussi soudaine qu'inexplicable. Mais rien, pas même la mort, ne peut arrêter Joe. (Lire la suite : [4]) (Pitch du film.) |
Scoop | Allen Woody | Allen Woody | 2006 | USA | 96 |
Source (La) | Jungfrukällan (littéralement : La Source de la vierge) | Bergman Ingmar | Isaksson U. | 1960 | Suède | 89 |
Théorème §. Un jeune homme d'une étrange beauté s'introduit dans une famille bourgeoise. Le père, la mère, le fils et la fille succombent à son charme. Son départ impromptu ébranle tous les membres de la famille... (Pitch du film.) |
Teorema | Pasolini Pier Paolo | Pasolini Pier Paolo | 1968 | Italie | 98 |
Vie est belle (La) §. Giosué dans le coffre métallique |
Vita é bella (La) | Benigni Roberto | Benigni Roberto et Cerami Vincenzo | 1997 | Italie | 117 |
Viridiana | Virdiana | Buñuel Luis | Buñuel Luis Alejandro J. |
1961 | Mexique Espagne |
90 |
Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques du film
Pays de la Violence (Le), de John Frankenheimer
Résumé du film
Henry Tawes (Gregory Peck)[5], la cinquantaine passée, est le shérif d’une petite ville du Tennessee (centre est des États-Unis). C’est un homme honnête et bon. Un jour, il rencontre une jolie jeune femme, Alma McCain (Tuesday Weld), qui pourrait être sa fille. Le père d’Alma tient une distillerie clandestine, c’est la seule ressource de la famille. Alma, transformé en « Lolita », séduira le sérieux shérif afin qu’il « ferme les yeux » sur l’activité illégale de son père. Le shérif ne résistera pas longtemps aux charmes irrésistibles de la jeune fille, il va finir par succomber à cette douce folie amoureuse, non seulement en protégeant son père, mais aussi en décidant d’enlever sa fille, de quitter sa femme et son travail.
0h 03’ 40’’ – Alma et Buddy « jouent » avec une camionnette - Première rencontre du shérif et d’Alma
À un virage, une vieille camionnette déboule d’une manière inquiétante, en dépassant largement les limites réservées à sa trajectoire, la voiture enjambe un talus, revient sur la route. La conduite est dangereuse. Nous devinons aisément que le conducteur ne sait pas conduire.
Photogramme 1 . 03' 46" : Gros plan sur le conducteur et son coéquipier. Il s’agit du jeune Buddy et de sa sœur Alma, son aînée. Buddy est fou de joie de conduire une vraie voiture. Sa sœur lui demande d’aller plus vite.
A cet instant précis, le shérif en embuscade, voit passer la conduite bizarre de la « camionnette ivre » et immédiatement se lance à sa poursuite.
Photogramme 2. 04' 30" : L’enfant est pris de panique, la camionnette s’enfonce dans un près, aussitôt Buddy sort du véhicule, sans s’inquiéter de sa sœur, et prend la fuite. Le shérif s’arrête sur le bas-côté, il observe la scène.
Il sort de sa voiture de fonction et se dirige calmement, vers la camionnette, la contourne, s’approche de la porte du conducteur.
Photogramme 3. 04' 52" : Alma est tapie au fond du véhicule, elle a l’air craintive. Le shérif s’incline légèrement à l’intérieure de la camionnette et demande : «
- Ca va ?
- Oui, shérif.
- Sortez de là.
- Bien, shérif.
- C’est qui dans les taillis ?
- Hein !
- Quelqu’un s’est échappé.
- Ça c’est Buddy. Mais c’est qu’un gamin.
(…) (Elle raconte l'incident des chaussures de crocodiles de grande taille.)
- Votre nom ?
- Alma McCain. (Cf. Photogramme - 4. 05' 55")
- Où habitez-vous ?
- Gatesboro Road. On est arrivés récemment. Avant, on était à Loomis Canyon.(Cf. Carte géographique.)
- Qui ça, « on » ?
- Mon père, Buddy, Clay et moi. Clay a presque 18 ans. Mais ils sont pas à la maison, ils bossent.
- Où ça ?
- A l’usine. Mais c’est du travail quand même. Ca fait rentrer de l’argent, c’est bien. (Elle sourit. Henri est dubitatif. )
- C’est très bien (Elle sort de la camionnette.)
- Ils sont chez Kingman. Ils fabriquent des cafetières.
- Et votre mère ?
- J’en ai pas. Je fais la cuisine et je m’occupe de Buddy.
- Moi, je vous dis ce que j’ai vu : c’était un petit garçon qui conduisait. Et vous êtes pas un petit garçon à ce que je sache. (Elle rit.)
- Non, shérif. (Temps de silence prolongé.) N’arrêtez pas Buddy. Je suis responsable de lui. Il est encore petit. (Elle lui prend le chapeau de Buddy des mains. (07' 17") Je vous en serais vraiment reconnaissante.
- Montez. (Cf. Photogramme - 5. 05' 55")
- Dites à votre père que le shérif Tawes a dit : que les gens qui conduisent doivent avoir leur permis…
- Entendu shérif. Je vous remercie infiniment.
- Et dites aussi à votre frère de mettre des chaussures à sa taille.
- Oui shérif. »
Par la suite, grâce à une manœuvre habile d'Alma, le shérif va tomber amoureux de sa grâce juvénile. Mais un inspecteur fédéral, Bascomb, aura comme mission d'enquêter sur les distilleries clandestines que le shérif par ailleurs va découvrir chez les McCain. Inquiet, le shérif prend la décision grave, et contre la loi, d'arracher une page du registre du comté.
0h 28’ 53’’ – La page arrachée du registre
Photogramme 6. 28' 53" : Gros plan de la main du shérif qui ouvre un coffre métallique en faisant tourner le code d'une combinaison. Il sort un grand livre du genre registre. Il s’installe à son bureau et commence à consulter le registre. Est-ce le registre des arrivées dans la comté, comme l’a prétendu Alma ?Il arrive à la page McCain. (Cf. Photogramme - 7. 29' 21") Il boit un verre de whisky. Il déchire la page.(Cf. Photogramme - 8. 29' 38")
29' 43" : Au même moment, en face du commissariat, Hunnicutt est en civile dans une salle de jeux où l’on joue au billard, il mange des pop-corn. Mais d’une nature fouineuse, il monte de la cave de la salle de jeux, pour observer le shérif qui est encore dans son bureau. Il continue à manger ses pop-corn pour voir que le shérif sort de son bureau, monte dans sa voiture, et part.
0h 30’ 53’’ – Le shérif chez lui - 2
De retour, le shérif passe voir son père qui est assis paisiblement dans une véranda vitrée qui ressemble à une cage en verre. Le shérif derrière la porte vitrée de la véranda sourit à son père : « T’es pas couché ? (Cf. Photogramme - 9. 31' 19")
- Ils ont coupé l’arbre du vieux Linton.
- Oui, je sais.
- Il essayait de se raccrocher à quelque chose.
- C’était pas son arbre.
- J’ai eu vision. Je dormais. Le chien a aboyé et je me suis réveillé. Les filles vont revenir. Ta mère aussi. On ira pêcher tous ensemble.
- D’accord, papa.
- Le chien aboie. La campagne est en feu. Je reste assis. J’entends tes sœurs. Elles vont revenir, je le sais.
- C’est possible, papa, (Il se déplace vers la porte d’entrée de la maison.) tarde pas à aller te coucher.»
32' 09" : La femme du shérif est couchée dans le lit, comme l’autre nuit : «
- T’as finis ta paperasserie ?
- (Le shérif, les mains croisées derrière la tête.) Oui.
- T’as l’air crevé…»
Cut.
Viridiana de Luis Buñuel
0h 10’ 27’’ – Plans 17 – 22. Don Jaime nostalgique – Le coffre de feue Dona Elvira
Plan 17. 00h 10' 27" : Plan rapproché sur un feu de bois qui brûle dans une cheminée du salon. Panoramique à droite, sur la pendule qui marque deux heures du matin. La mélodie du carillon domine la musique du phonographe qui joue le quatrième mouvement de la Neuvième symphonie de Beethoven. Au fond, la chambre de Don Jaime éclairée par une lampe à pétrole.
- Photogramme – Plan 18. 00h 10' 48" : Don Jaime est assis devant un grand coffre de bois sculpté qu'il vient d'ouvrir. Il regarde un vêtement de mariée qui est sans doute celui que portait feue Dona Elvira le jour de ses noces. Nous distinguons posé sur le couvercle du coffre, entres autres, le voile de la mariée. Don Jaime se déchausse et tente de passer à son pied nu une des chaussures de son épouse.
- Photogramme – Plan 19a. 00h 10' 51" : Gros plan sur le pied droit de Don Jaime chaussé par la chaussure à talon de feue Dona Elvira. Il enlève la chaussure et la jette dans le coffre, pour saisir un bouquet de fleurs artificielles (Cf. Photogramme - Plan 19b.00h 10' 58"), il contemple le bouquet quelques secondes (Cf. Photogramme - Plan 19c.00h 11' 03"), et le jette sur le lit.
Plan 20. 00h 11' 06" : Gros plan sur le phonographe. Pourquoi y-a-t-il ce plan de transition avec le plan 19c, le moment où Don Jaime jette le bouquet de fleurs sur le lit ?
Plan 21 00h 11' 14" : Retour sur Don Jaime devant le coffre. Il sort du coffre une gaine de satin à rubans qu'il tient en mains, il se lève et se dirige vers un miroir. Il se ceinture de la gaine et contemple son visage.
Le parallélisme d'objet chez Buñuel
Nous appelons un parallélisme d'objet ou d'élément, la présence de deux choses différentes qui ont souvent une même morphologie. En langage savant, nous dirons une tautologie, qui veut dire en grec : « la même chose » [6] Cet aspect prend chez Buñuel une valeur significative qui doit nous interpeller. Le parallélisme d'objet glisse dans le corps du film d'une façon discrète mais il devient le “ciment” qui relie des blocs d'images avec des concepts différents, comme par exemple la poignée de la corde à sauter et la pis de la vache , mais encore dans la même période du film, le clou sur lequel Don Jaime accroche la corde et les monumentales clous des instruments de la crucifixion. De la sorte, cet aspect devient un déclencheur poétique qui anime et stimule l'imagination.
Il est à noter que les deux couples cités sont représentés durant les dix premières minutes du film, ils sont donc inclut dans un temps relativement court, en simplifiant nous obtenons les parallélismes temporelles suivants :
[Parallélisme 1] : Poignée de Corde (00h 02' 48") / Pis de vache (00h 07' 52")
[Parallélisme 2] : Clou de Corde (00h 03' 22") / Clous de la crucifixion (00h 07' 23")
Le parallélisme entre la valise de Viridiana et le coffre de Don Jaime
Il s'agit, sous la forme d'un tableau du :
[Parallélisme 3] : Valise de Viridiana (00h 07' 23") / Coffre de Don Jaime (00h 10' 48")
Valise de Viridiana | Coffre de Don Jaime | |
---|---|---|
Taille | Petit | Grand |
Espace | Mobile | Immobile |
Temps | Photogramme 6 – Plan 3c. 00h 03' 32" : La voiture à cheval s'arrête devant le perron de la maison. Viridiana descends, c'est le cocher qui sort la petite valise banale de Viridiana. | C'est un coffre de bois sculpté, il fait partie des meubles. Il est posé dans la chambre depuis le décès de Dona Elvira, depuis plus de vingt ans. Photogramme 23 – Plan 18. 00h 10' 48" : Don Jaime est assis devant le coffre qu'il vient d'ouvrir. |
Contenant | Instruments de crucifixion : objets de souffrance et de douleur. | Habits de mariage : Enveloppe de bonheur, le scellement dans la joie, d'une union. |
Objets | Un crucifix en bois, une couronne d'épines, un marteau, des clous, une éponge. | Nous distinguons un vêtement de mariée, un voile, un bouquet de fleurs artificielles, une chaussure à talon. |
Position des objets | L'ensemble est posé sur un coussin à même le sol. | Les accessoires cités sont jetés avec une certaine négligence. |
Situation des personnages | Viridiana est à genoux, en signe de vénération et de soumission. | Don Jaime, au contraire, cherche plutôt à s'amuser avec les contenants du coffre, comme s'ils étaient des jouets sexuels. Est-ce un travestisme inconscient, inavoué ? |
A travers la comparaison et la description du tableau nous obtenons un calque psychologique relativement précis des deux personnages. En effet, Gaston Bachelard, dans un chapitre consacré à la question du coffre, considère, avec raison, que nous pénétrons dans les “images du secret”. [7] Un peu plus loin, il précise : “Le coffre est un objet qui s'ouvre. Quand il se ferme, il est rendu à la communauté des objets ; il prend sa place dans l'espace extérieur. Mais il s'ouvre ! Alors, cet objet qui s'ouvre est, dirait un philosophe mathématicien, la première différentielle de la découverte. (…) Le dehors est rayé d'un trait, tout est à la nouveauté, à la surprise, à l'inconnu. Le dehors ne signifie plus rien. Et même, suprême paradoxe, les dimensions du volume n'ont plus de sens parce qu'une dimension vient de s'ouvrir : la dimension d'intimité.” [8] Mais chez Buñuel la représentation des images d'intimité se complique un peu, puisqu'il associe deux contenants différents ayant des contenus également différents. Ainsi, nous ne pouvons pas dire dans la comparaison, qu'avec les contenants ouverts, “le dehors ne signifie rien”. Nous avons vu la place des contenants quand les objets sont dehors, et la différence de comportement entre Viridiana et Don Jaime devant les objets. N'y-a-t-il pas ici une dialectique influente et communicative entre le dedans et le dehors ? Nous ne pouvons pas non plus dire, dans notre cas, que “les volumes n'ont plus de sens”. Il nous semble, qu'au contraire, ils vont acquérir un caractère de monumentalité, surtout avec la situation de Viridiana, quand Ramona regarde par le trou de la serrure (Plan 8), à ce moment là, c'est la chambre de Dona Elvira qui devient un coffre monumental, dont Ramona souhaite percer le secret. Et si nous allons jusqu'au bout de notre raisonnement, au plan 8, Viridiana elle-même devient comme un objet, qu'on va bientôt manipulé. Du côté de Don Jaime, le cadrage du plan est significatif, puisque nous assistons à toute la scène, en restant au seuil de la chambre, devant une porte sculptée ouverte. Autre représentation d’un coffre à l’intérieur d’un coffre (monumental).
Toutefois il y a un dénominateur commun qui relie les deux contenants, il s’agit de feue Dona Elvira, Viridiana est dans sa chambre au moment où elle ouvre sa propre valise, Don Jaime est dans sa chambre quand il ouvre le coffre des habits de mariage. Et justement ce qui est frappant dans la comparaison du tableau, c’est le comportement des deux personnages, Viridiana en prière et Don Jaime qui s’amuse, seul, à faire la noce. En somme, grâce à ces deux passages nous entrons dans ce que Bachelard appelle « la topo-analyse des espaces intimes ». [9]
Enfin, le coffre n’a pas fini de nous livrer des surprises que nous allons voir plus loin. A présent nous revenons à la suite de la séquence : Don Jaime devant le coffre, plan 21.
Plan 22 00h 11' 19" : Plan américain. Don Jaime se ceinture de la gaine, nous apercevons seulement le buste de Don Jaime. Il contemple son visage.
Soudain, un bruit le fait tressaillir. Il cache la gaine et demande d'une voix angoissée : « Qui est là ? » Il range rapidement la gaine et d'autres accessoires dans le coffre, et il avance vers la porte.
Notes et références
- ↑ La Poétique de l'Espace, chapitre III, "Le Tiroir, les coffres et les armoires, P. U. F. Paris, (1957) 1998, p. 88.
- ↑ Lorsqu'il se rend compte que la sécurité de la Brink's, société de transports de fonds, présente d'énormes lacunes, il décide de monter avec quelques amis malfrats ce qui restera comme l'un des casses du siècle.
- ↑ Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les œuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire... De Paris à Londres, puis en Écosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l'humanité… (Source : AlloCiné.)
- ↑ A peine arrivé au purgatoire, il décide de transmettre ses toutes dernières informations à la plus charmante des étudiantes en journalisme : Sondra Pransky. De passage à Londres, Sondra entend le fantôme de Joe s'adresser à elle durant un numéro de magie de l'Américain Splendini, alias Sid Waterman. Bouleversée et folle de joie à l'idée d'avoir déniché le scoop du siècle, l'effervescente créature se lance avec Sid dans une enquête échevelée, qui les mène droit au fringant aristocrate et politicien Peter Lyman. Une idylle se noue en dépit de troublants indices semblant désigner le beau Peter comme le "Tueur au Tarot". Le scoop de Sondra lui sera-t-il fatal ? (Source : AlloCiné.)
- ↑ 5 avril 1916 – 12 juin 2003
- ↑ Du grec ταὐτολογία, composé de ταὐτό, « la même chose », et λέγω, « dire » : le fait de redire la même chose. Source : wikipédia.
- ↑ Cf. G. Bachelard, La Poétique de l'Espace, chapitre III, "Le Tiroir, les coffres et les armoires, P. U. F. Paris, (1957) 1998, p. 82.
- ↑ Ibid, p. 88.
- ↑ Ibid, p. 89.
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