« Fourmis » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 76 : | Ligne 76 : | ||
<td>France</td> | <td>France</td> | ||
<td>101</td> | <td>101</td> | ||
</tr> | |||
<tr> | |||
<td><strong> Blue Velvet</strong> <br/> | |||
§. Les fourmis dans l’oreille coupée</td> | |||
<td> <em> Blue Velvet </em> </td> | |||
<td><strong>Lynch David</strong></td> | |||
<td> Lynch D.</td> | |||
<td><strong>1987</strong></td> | |||
<td>USA</td> | |||
<td>120'</td> | |||
</tr> | </tr> | ||
<tr> | <tr> | ||
Ligne 98 : | Ligne 108 : | ||
<center>* * *</center> | <center>* * *</center> | ||
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films== | ==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films== |
Version du 5 novembre 2011 à 14:48
Titres des films
Mode d'emploi de la figure (mot) et abréviations
Titre | Titre original | Réalisation | Scénario | Année | Pays | Durée (min.) |
---|---|---|---|---|---|---|
Fourmis Rouges (Les) | Fourmis Rouges (Les) | Carpiaux Stéphan | Carpiaux S. Denis L. |
2007 | France | 95 |
Pays ou rêvent les Fourmis Vertes (Le) | Wo die grünen Amesien Träumen | Herzog Werner | Herzog W. Ellis B. |
1984 | Allemagne, Australie | 100 |
Autres titres de films
Titre | Titre original | Réalisation | Scénario | Année | Pays | Durée |
---|---|---|---|---|---|---|
Andreï Roublev | (Voir détail : Andreï Rublyov) | Tarkovski Andreï | Tarkovski A. Konchalovsky A. |
1969 | URSS | 215 |
Belle de Jour | Belle de Jour | Buñuel Luis | Buñuel Luis, Carrière J.-Cl. Roman Kessel J. | 1967 | France | 101 |
Blue Velvet §. Les fourmis dans l’oreille coupée |
Blue Velvet | Lynch David | Lynch D. | 1987 | USA | 120' |
Chien andalou (Un ) | Chien andalou (Un ) | Buñuel Luis | Buñuel Luis, Dali Salvador | 1929 | Espagne | 16 |
Simon du désert | Simón del desierto | Buñuel Luis | Buñuel Luis, Alejandro Julio, thème de Garcie Lorca Federico | 1965 | Espagne | 45 |
Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films
Les fourmis dans Andreï Roublev, d'Andreï Tarkovski
Plan 82-35 [1]: 42' 23" : Théophane le Grec assis "en majesté", éclatant de lumière, les pieds nus jusqu'aux genoux plongés dans une fourmilière. Les fourmis courent sur ses pieds dans tous les sens. (Cf. Photogramme – Fourmis .)
Plan 83-36 : 42' 52" : Panoramique à droite sur Roublev surpris qui dit à Thomas : "Regarde." Ils enjambent un petit talus, et ils rejoignent Théophane qui dit à Roublev : "Alors, tu as décidé de laisser l'apôtre à gauche." Les plans d'apparition de Théophane sont très étranges, féeriques, presque irréels, comme dans un rêve.
Comment doit-on interpréter ce plan ? Est-ce qu'ainsi, Théophane prends le rôle du "père de la peinture", avec à ses pieds les fourmis : les hommes. C'est une image qui a, à la fois, quelque chose de primaire et de rudimentaire, et quelque chose d'exceptionnel. [2] Exceptionnel peut-être dans sa situation, et l'accord avec le plan précédent qui l'annonce de l'intérieur.
Soudain, Théophane se met en colère contre Thomas. Il se met à battre Thomas. Thomas se dégage et fuit loin dans la forêt. Est-ce une promonition de la fin tragique de Thomas ?
Liens spécifiques du film
Voir : Andreï Roublev
Notes et références
- ↑ Le premier chiffre correspond aux plans du film depuis le début du film, le second chiffre aux plans du film depuis le début de l'épisode.
- ↑ G. Durand écrit : (…) "Une des primitives manifestations de l'animalisation est le "fourmillement" "image fugitive mais première." (G. Bachelard, La terre et les rêveries au repos, p. 56, 60.) "Ne retenons par l'étymologie française du mot ni le travail des fourmis qui apparente l'image de ses dernières à celle du serpent fouisseur. Ne conservons du fourmillement que le schéma de l'agitation, du grouillement." op. cit., p, 76. D'un angle psychanalytique, F. Cesarman voit les fourmis chez Buñuel d'une manière différente. Dans la 2ème partie du Chien Andalou, lorsque la femme s'approche du jeune homme, elle voit que la main (du jeune homme) est pleine de fourmis qui sortent d'un trou noir : "(...) les fourmis dans la main du jeune homme sont les représentations de fantasme de masturbation et sa punition." op. cit., p. 69 ; dans Simon du désert, Simon prononce un sermon du haut de sa colonne, pendant ce temps, la mère de Simon pose sa main sur une fourmilière et la main se couvre de fourmis : (...) "La main couverte de fourmis est la sexualité de la mère." p. 186 ; dans Belle du Jour, la boîte du grand Coréen qui bourdonne mystérieusement quand on l'ouvre est (...)(Cf. Photogramme – Boîte .) "la pulsion sexuelle dans toute sa brutalité mais sans composante sadique ; les clochettes et le bourdonnement de la boîte semblent des artifices destinés à augmenter le plaisir et représentent l'intensité de la pulsion comme si cette boîte avait conservé les fourmis d'Un chien andalou ou l'abeille sauvée des eaux par don Jaime dans Viridiana".