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Viridiana

1 907 octets ajoutés, 21 mars 2016 à 16:19
* <span id="ancre_15a">'''[[#ancre_vir20|Photogramme 20 – Plan 15a.]] '''</span> ''00h 08' 55&quot;'' : Les mains de Viridiana saisissent les [[Œuf|œufs]] qu'elle trouve dans les pondoirs, et les déposent dans le panier. Elle termine le [[verre]] de [[lait]] que Moncho lui a offert. Apparaît Don Jaime au premier plan : « ''Soeur Sœur Viridiana ! '' <br/>
- Viridiana : ''Bonjour mon oncle. Vous êtes bien matinal, aujourd'hui ! '' <br/>
- Don Jaime : ''C'est pour te voir plus longtemps. '' <br/>
====Quelle est la valeur de la cendre ? ====
Buñuel continue à introduire des objets et de les animer avec un grand art mais aussi de l'ambiguitél’ambiguïté. Après la [[#ancre_vir202|corde à sauter]], les [[#ancre_vir204b|poignées de la corde, le pis de vache]], les [[#ancre_vir206b|instruments de crucifixion, le coffre de Don Jaime]] et [[#ancre_vir205|l'abeille]], il nous présente maintenant une corbeille en osier, avec des aiguilles et une pelote de laine. Ce qu'il faut souligner tout d'abord, c'est que la corbeille vient de faire sa [[première]] (et dernière) apparition ; nous n'avons rencontré personne qui tricote. Est-ce que la corbeille appartient à Ramona ? Seule femme de la maisonnée. Ou alors à Viridiana ? Cela reste un mystère, comme l'apparition mystérieuse de Viridiana à [[Instant (précis)|l'instant précis]] où Don Jaime a ouvert le coffre. En effet, il ouvre le coffre et voilà que Viridiana apparaît dans un état de somnambulisme, un état éveillé mais inconscient. Ne peut-on pas également déduire que c'est une apparition de feue Dona Elvira, étant donnée [[#ancre_4a2|la grande ressemblance entre Viridiana et Dona Elvira ?]] Par ailleurs, nous pouvons constater que durant son état inconscient, Viridiana a constamment le regard fixe, en avant, comme si elle voyait au-delà des choses, comme si elle voyait le futur. Ainsi, au moment où elle remplace le contenu de la corbeille par de la cendre, elle ne regarde pas ce qu'elle fait, mais elle le fait adroitement. Il en est de même quand elle jette la cendre près de bouquet de fleurs artificielles, c'est comme si Elle savait ce qu'Elle faisait. Et la question est de savoir qui c'est Elle ? (Est-ce Viridiana ? ou Dona Elvira ?)
Quelle est alors la valeur de ce [[#ancre_vir34|plan unique]] dans le film ? Nous avons vu à quel point Don Jaime était inquiet et intrigué par la scène qui est exceptionnelle. La question reste ouverte, mais nous pensons assister au vœu de métamorphose souhaitée par Viridiana. Elle remplace des objets, encore une fois banals, par de la cendre : le produit de la fin de toute chose terrestre. D'autre part, il semblerait que la cendre « ''tire son symbolisme du fait qu'elle est par excellence valeur résiduelle : ce qui reste après l'extinction du feu.'' (Mais) ''Spirituellement parlant, la valeur de ce résidu est nulle. La cendre symbolisera la nullité liée à la vie humaine, du fait de sa précarité.'' » <ref> '''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles,'' ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'' p. 187. Par ailleurs, "''les traditions chinoises font un distinguo entre cendre humide (présage de mort) et cendre sèche (capable d'arrêter les eaux du déluge)''". ''Ibid'', p. 187.</ref> Doit-on alors interpréter le plan 31b sous l'angle de la « nullité » ? La nullité du mariage de Don Jaime ? Un mariage artificiel à cause du bouquet de fleurs artificielles ? (Un parallélisme de plus.)
==== La question du chandelier ====
Au moment où Don Jaime prononce [[#ancre_vir211f|le secret]], il avance vers une table pour poser le chandelier qu’il avait pris des mains de Viridiana. Le chandelier doit également nous interpeller : c’est un chandelier en croix, à cinq quatre branches, destiné à recevoir une bougie au milieu et quatre sur les côtés, mais, il n’y a que [[#ancre_vir42|trois bougies qui sont allumées]], il manque deux bougies, pourquoi ? Est-ce pour présenter « la lumière » des trois protagonistes ? Mais ce qui est troublant dans ce chandelier c’est que les bougies sont disposées d’une manière asymétrique.
Ainsi, les emplacements vides du chandelier représentent en quelque sorte le passé de Don Jaime, qu’il tient absolument à combler. En fait, cela se traduit dans l’esprit naïf de Don Jaime de remplacer une bougie par une autre ; mais, Viridiana n’est pas une bougie.
==== La présence de Rita : est- ce un rêve ou la réalité ? ====
Jusqu’ici, on peut dire que le film est encore « convenable », il ne heurte pas les mœurs, ou la sensibilité des spectateurs, hormis les plans de voyeurisme de Ramona (Cf. '''[[#ancre_vir14|Photogramme 14 – Plan 8]] ''') et de sa fille (Cf. '''[[#ancre_14|plan 14]]'''). Mais à partir du '''[[#ancre_47|plan 47]]''', nous entrons dans un autre registre et on peut comprendre que les scènes ont dû subir la condamnation de la censure. Toutefois, il nous semble qu’il est utile de rappeler que c’est un des principales rôles du cinéma et donc des films à pouvoir s’introduire dans des régions obscures et sombres, dans des zones limites où les intentions cachées et les sentiments malsains sont profondément enfouies enfouis dans l’homme. C’est l’effet antique de la catharsis des tragédies grecques qui est à présent dévolu, entre autre, au cinéma.
Ce qui est troublant, c’est que non seulement nous assistons directement à une scène d’inceste, entre un oncle et sa nièce, certes Viridiana n’est pas consentante, mais « le taureau noir » trouve une solution pour arriver à ses fins. Il faut aussi ajouter que chez Buñuel il y a souvent un « plus » (c’est ce qui fait que son cinéma a une richesse inépuisable), et ici, le « plus » c’est la petite Rita qui regarde la scène à travers la fenêtre de la chambre. C’est donc ce « plus » qui est encore plus choquant. Et la question qui se pose, c’est celle de savoir pourquoi il y a l’introduction de la petite Rita qui regarde l’intimité de cette scène. Une autre question se pose, une question pratique, comment une petite fille peut grimper sur un arbre en pleine nuit ? Certes c’est une « sauvageonne », mais tout de même, il faut être terriblement curieux pour effectuer un exercice qui est relativement dangereux et qui n’est pas à la portée de tout le monde.
==== Le statut de Don Jaime ====
Don Jaime fait penser à Procuste, « un brigand de la mythologie grecque qui attaquait les voyageurs : il étendait les grands sur un petit lit et coupait les pieds qui dépassaient ; il étendaient les petits sur un grand lit et les étirait, jusqu’à ce qu’ils aient atteint la mesure du lit. Il réduisait quiconque passait à sa portée aux dimensions voulues. C’est un parfait symbole de la banalisation, de la réduction de l’âme à une mesure conventionnelle. » <ref> Diel Paul, le ''Le symbolisme dans la mythologie grecque'', p. 128.</ref> « C’est un symbole de cette tyrannie éthique et intellectuelle exercée par les personnes qui ne tolèrent les actions et les jugements d’autrui qu’à la condition qu’ils soient conformes à leurs propres critères. » <ref> '''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles,'' ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'' p. 786. </ref>
Ainsi, Don Jaime sous ses airs affables et bienveillants (comme on pourra le constater, au fur et à mesure dans le film, c’est d’ailleurs, une des caractéristiques de la plupart des protagonistes, en particulier les mendiants), est en réalité un tyran déguisé qui exerce son pouvoir pour arriver à ses fins peu honorable. L’étymologie du terme « tyran », dérive du grec, « turannos » et signifie « maître ». Mais ce « maître » abuse de son pouvoir sur sa propre nièce. Comme Procuste, il devient un voleur. Un voleur c’est celui qui prend des choses qui ne lui appartiennent pas. Il réfléchira sur un stratagème compliqué pour voler quelque chose qui n’a pas de prix : l’âme et l’intimité même de Viridiana. En somme, Don Jaime ressemble aussi au diable, puisqu’il voulait, à tout prix, l’âme pure et immaculée d’une vierge. Et en agissant de la sorte, c’est lui qui va payer le prix fort : la perte de son âme.
- Don Jaime : '' Pour toi, j'ai tout oublié, même la passion de ma vie.''<br/>
- Viridiana : ''Partez ! Levez-vous ! ''<br/>
- Don Jaime : ''Tu m'a as rendu fou. J'ai cru que tu accepterais de te marier avec moi. Le jour de ton départ est arrivé. J'ai dû te forcer. Ainsi j'ai pu te serrer dans mes bras. ''<br/>
- Viridiana  (La main à la tête.) : '' Vous mentez !''<br/>
- Don Jaime : ''Pendant que tu dormais, cette nuit, tu as été mienne. '' (Viridiana ne croit pas ses oreilles, elle regarde Don Jaime avec un air qui en dit long. Mais ce dernier poursuit.) '' Tu ne peux plus retourner au couvent. Tu n'es plus la même. Tu devras rester avec moi. Tout ce que j'ai est à toi. Si malgré tout, tu refuses de m'épouser, ta présence à mes côtés me suffira. Réfléchis bien, prends ton temps.'' (Il lui saisit le bras.) <br/>
- Viridiana  (En repoussant avec dégoût sa main.) : ''Laissez-moi ! '' »<br/>
Elle se retourne de côté pour éviter de le voir, plonge sa tête dans les draps et commence par pleurer.
Don Jaime est dubitatif, il a le sentiment qu'il vient de perdre Viridiana pour toujours. Il s'en va sans dire un mot. Dès que la porte s'est refermérefermée, Viridiana sort du lit et commence par préparer sa valise.
<span id="ancre_59">''' Plan 59.'''</span> ''0h 28' 00&quot;'' : Ramona qui attendait Don Jaime va aux nouvelles : « '' Alors !'' »<br/>
==== La clé de la chambre ====
Un moment fort de cette séquence, c’est quand Don Jaime donne la clé de la chambre à Viridiana pour sortir de la chambre. Ce moment aura un parallèle, un peu plus tard dans le film <ref> Ramona qui donne un trousseau de clés à Don Jorge.</ref> Mais, il faut aussi se rappeler quand que Don Jaime [[#ancre_vir40|donne un morceau d’orange à Viridiana]], un peu plus tôt dans le film.
<span id="ancre_vir214apar6"> </span><br/>
'''[ [[#ancre_vir204a|Parallélisme]] 6] ''' : [[#ancre_vir50|Don Jaime donne la clé de la chambre à Viridiana]] (''0h 29' 50&quot;'') / [[#ancre_vir40|Don Jaime donne un morceau d’orange à Viridiana]] (''0h 16' 27&quot;'')
Il n’est pas rare de voir des films avec plusieurs versions différentes. Ainsi, nous avons deux versions du plan 65, nous venons de voir le nôtre : Rita qui joue au diabolo, ce qui est hautement significatif, car il va tisser un lien direct avec '''[[#ancre_vir202|la corde à sauter]]''', dont on a vu la grande importance. Mais dans l’''Avant-scène cinéma'', nous avons une autre version très différente, et qui en fin de compte fait changer le propos du film. La version est la suivante : <br/>
« C’est un plan général en plongée. De dos, Don Jaime observe, de l’intérieur de sa chambre, le départ de sa nièce. En bas nous voyons Viridiana s’approcher de la voiture. La fillette lui dit quelque chose, et elle se borne à lui caresser la tête de la main en signe d’adieu. Elle monte et le cocher fouette le cheval. La fillette fait un signe d’adieu de la main. Puis elle se met à courir derrière la voiture. » <ref> Avant-Scène cinéma, page 46.</ref> Ainsi, dans cette seconde version, beaucoup moins dramatique, Viridiana ne donne pas le sentiment d’être abattuabattue, elle parle à Rita et lui caresse la tête. Rien de tel n'existe dans notre version, dans laquelle Viridiana ne fait même pas attention à Rita, et nous le comprenons. Ce qui est commun aux deux versions, c’est le moment ou Rita court derrière la voiture. (Il y a des versions différentes à d’autres moments du film.) <ref> Il en sera de même dans la version du script en anglais sur IMDB : (…) RITA is playing diabolo. The toys DON JAIME gives her indicate how old-fashioned he is.(…)
DON JAIME watches his niece's departure. As VIRIDIANA goes to the carriage,
RITA says something to her, but she merely caresses her head with her hand as
Ainsi, la présence de Rita à ce moment du drame est encore problématique. D’ailleurs, Rita est toujours présente aux grands moments (comme nous allons bientôt le voir, aux [[#ancre_vir216|plans 74 - 75]], où elle sautait à la corde au pied de l’arbre sur lequel Don Jaime s’est pendu.) La « trouvaille » du diabolo est très intéressante. D’abord, on ne verra ce jeu nulle part ailleurs dans le film, c’est une présence unique de l’ordre de quelques secondes. Ensuite, le diabolo anime un [[#ancre_vir204a|parallélisme]] et un prolongement avec la corde à sauter. Enfin, les propositions de significations, il faut le dire, sont superbes, puisque nous avons, par résonance, une expression imposante du trouble et de l’agitation intérieure de Viridiana. De plus, le nom du jeu « diabolo » est un élément de plus à ajouter dans le cadre des significations : le « [[diable]] » (les tentations) qui secouent Viridiana.
Grâce à ce plan, nous avons l’occasion de développer et de nous servir de nos « '''[[#ancre_vir104d|équations]]''' » que nous avons déjà vuvues. Il s’agit de l’équation [2.1] qui s’établit de la façon suivante :<br/>
<span id="ancre_vir214ae1"> </span>
[[#ancre_vir209e2.1|'''[2.1]]] : Corde &rarr; Serpent &rarr; Arbre &rarr; Rita &rarr; Jeu &rarr; Tentation ''' <br/>
La différence entre la corde à sauter et le diabolo tient du fait qu'avec la corde à sauter c’est Rita qui saute et qui remplace en quelque sorte le disque du diabolo. (Est-ce pour dire que c'est Rita le "diable" ? et pourquoi c'est Rita ?) Mais avec le diabolo, les poignées de la corde à sauter s’allongent pour devenir des bâtons. Et grâce à cet accessoire, le diabolo ne devient-il pas comme un jeu de marionnettes qu’on manipule ? Et la question qui se pose, c’est celle de savoir qui est le manipulateur ? Autre différence, avec la corde à sauter, Rita fait un tour complet de la corde, elle est dans une sphère, tandis qu’avec le diabolo, le disque évolue seulement sur un arc de cercle.
D’autre part, on sait que c’est [[#ancre_3a |Don Jaime qui a offert la corde à sauter à Rita]], mais pour le diabolo, c’est un mystère. Peut-être, nous avons affaire à ce qu’on a appelé par, l’'''[[Unité du plan (cinématographique)|unité du plan]]''', il s’agit de la présence dans un même plan de deux scènessimultanément, sans avoir un lien directe. Une espèce de « collage » qui vient s’incruster dans un plan.
Il est vrai qu’au début de notre analyse, nous avons souligné que la [[#ancre_vir04|corde à sauter relie le film de bout en bout]]. Il faut à présent ajouter que la corde va subir plusieurs modifications et plusieurs fonctions, qui vont, l’air de rien, représenter les états psychologiques des protagonistes.
====Est-ce que ça porte malheur de jouer à la corde d’un pendu ?====
Contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, la corde d'un pendu est un « porte-bonheur réputé », d’où l’expression « avoir de la corde a pendu dans sa poche » pour désigner un individu particulièrement chanceux. Non seulement elle met à l’abri de tous les dangers, y compris des sorts et du mauvais œil, mais assure le succès dans les affaires et fait gagner à tous les jeux. » <ref> Eloïse Mozzani, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'' p. 1358.</ref> Reste à savoir pourquoi la corde d’un pendu devient subitement un porte-bonheur, pourtant elle vient d’ôter la vie à un individu. <ref> La Revue des traditions populaires publiait en 1897 l’annonce suivante provenant d’un journal sportif : « CORDE DE PENDU / GARANTIE AUTHENTIQUE / Provenant du suicide d’un sportsman malheureux. Un mètre 60 cent. Vendu au profit de sa veuve. TALISMAN PORTE-VEINE REPUTÉ RÉPUTÉ / Un centimètre : 5 fr. / Partie de la corde ayant opéré la strangulation, un centimètre : 10 fr. » RTP, XII, 511 </ref>
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<span id="ancre_vir217a"> </span>
 
==== Viridiana souhaite suivre le chemin que le Seigneur trace ====
 
Certes, au prix fort, Don Jaime a réussit à garder Viridiana dans le domaine. A présent, la croix et la couronne d’épines ne sont plus dans la valise qu’on a vus au plan 11, mais elles sont accrochés sur les montants de son lit, au-dessus de sa tête, quand elle dort. Symboles de souffrance et de douleur <ref><span id="ancre_vir_croix"> </span> La tradition chrétienne a prodigieusement enrichi le symbolisme de la croix, en condensant dans cette image l’histoire du salut et la passion du Sauveur. La croix symbolise le Crucifié, le Christ, le Sauveur, le Verbe, la seconde personne de la Trinité. '''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles,'' ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'' p. 319.</ref>, la croix et la couronne d’épines expriment le supplice de Viridiana. Elles deviennent un calque psychologique de son âme tourmentée. Mais la croix est aussi un symbole de protection. Ainsi, est-ce que Viridiana cherche à « protéger » sa personne ? Ou bien le lit sur lequel elle dort ? Le lit qui est à l’origine de son malheur, quand Don Jaime voulait abuser d’elle ? En même temps, ces deux symboles forts sont des signes de rappel du chemin qu’elle souhaite suivre et qu’elle annonce à la Mère Supérieure : « '' Avec mes faibles forces, je suivrai le chemin que le Seigneur le trace désormais. On peut aussi servir en dehors du couvent. '' » Ce qui explique, peut-être, l’obstination de Viridiana de faire les choses par elle-même, et de laver le sol de sa chambre avec un seau et un balai, car elle aurait pu demander à Ramona de se charger de cette basse besogne.
 
 
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